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Le Capital est l'œuvre maîtresse de Karl Marx. Il fait partie de ces quelques productions de l'esprit qui font le corps du débat sur les sociétés humaines et leur devenir. La première publication en français de la quatrième édition allemande (1890) du livre1 du Capital a été assurée aux Éditions sociales par Jean-Pierre Lefebvre. Elle a paru en 1983. Pour cette nouvelle édition de 2016, Jean-Pierre Lefebvre donne une traduction entièrement révisée. Elle est précédée d'un avant-propos qui présente les nouveaux choix de traduction et propose le sens de cette révision : « Ainsi le traducteur peut-il se dire heureux quand il peut revenir sur ce qu'il a écrit, offrir au livre une attention nouvelle, grosse de ce que la communauté des lecteurs lui a suggéré, ou de ce qu'il a lui-même su devoir faire vivre autrement : sa joie s'origine dans la conviction que la puissance d'agir du livre requiert cette mission, que son essence ne peut se déployer autrement. »… (plus d'informations)
Lire le Capital ne fait pas nécessairement de vous un marxiste, mais vous éclairera certainement sur l'état des choses. Il ne s'agit pas d'un livre idéologique mais analytique : Marx s'attache à dévoiler, révéler les lois de l'économie, un peu comme un magicien trahirait ses collègues en expliquant les secrets de ses tours. Je pense que l'analyse de Marx est, très souvent, juste, bien qu'ancrée dans l'époque industrielle. Mais par analogie et avec un effort de réflexion, on peut appliquer sa grille de lecture à l'économie actuelle. Il serait fastidieux de résumer son oeuvre ici. Il faut souligner la qualité de cette édition Folio, qui reprend la traduction française supervisée par Marx lui-même, qui a souhaité simplifier son travail pour le lectorat français, et c'est salutaire. L'éditeur s'est permis quelques déplacements dans le texte (des centaines de pages reléguées en annexes) : pour abusif que cela puisse sembler, le choix est judicieux, car ainsi le texte gagne en intensité. Les passages renvoyés plus loin se résument souvent à une accumulation de chiffres et de données sur la condition, déplorable, de la classe ouvrière. 150 ans après la publication du livre, mais aussi après la chute ou le dévoiement de tous les régimes communistes, la mise à terre ou l'éclatement du prolétariat, que reste-t-il du Capital ? Peut-être le meilleur. Elagué de sa charge symbolique, on se concentrera davantage sur sa pertinence théorique. Le rêve marxien du renversement des détenteurs du Capital par le prolétariat ne verra sans doute jamais le jour. Mais si le communisme s'efface dans l'Histoire comme un mirage tragique, on notera l'essor actuel de l'économie du commun, qui ressemble à la conception de la propriété individuelle sur le bien collectif évoquée par Marx dans sa conclusion. Le point notable est que ce mouvement dans l'économie est porté aujourd'hui par la bourgeoisie occidentale, certes déclassée, mais la même qui a contribué à l'avènement du capitalisme. Pour quel résultat à prévoir ? La grande réussite du marxisme a été de démontrer cette constante dans l'Histoire : l'exploitation de l'homme par l'homme. Je ne crois pas qu'on puisse s'en affranchir, mais qui sait. ( )
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The wealth of those societies in which the capitalist mode of production prevails, presents itself as "an immense accumulation of commodities,"[1] its unit being a single commodity.
Citations
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In the United States of North America, every independent movement of the workers was paralysed so long as slavery disfigured a part of the Republic. Labour cannot emancipate itself in the white skin where in the black it is branded. -- Chapter 10
Capital is dead labor, which, vampire-like, lives only by sucking living labor, and lives the more, the more labor it sucks. -- Chapter 10
Derniers mots
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The only thing that interests us is the secret discovered in the New World by the political economy of the Old World, and loudly proclaimed by it: that the capitalist mode of production and accumulation, and therefore capitalist private property as well, have for their fundamental condition the annihilation of that private property which rests on the labor of the individual himself; in other words, the expropriation of the worker.
Le Capital est l'œuvre maîtresse de Karl Marx. Il fait partie de ces quelques productions de l'esprit qui font le corps du débat sur les sociétés humaines et leur devenir. La première publication en français de la quatrième édition allemande (1890) du livre1 du Capital a été assurée aux Éditions sociales par Jean-Pierre Lefebvre. Elle a paru en 1983. Pour cette nouvelle édition de 2016, Jean-Pierre Lefebvre donne une traduction entièrement révisée. Elle est précédée d'un avant-propos qui présente les nouveaux choix de traduction et propose le sens de cette révision : « Ainsi le traducteur peut-il se dire heureux quand il peut revenir sur ce qu'il a écrit, offrir au livre une attention nouvelle, grosse de ce que la communauté des lecteurs lui a suggéré, ou de ce qu'il a lui-même su devoir faire vivre autrement : sa joie s'origine dans la conviction que la puissance d'agir du livre requiert cette mission, que son essence ne peut se déployer autrement. »
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Il serait fastidieux de résumer son oeuvre ici. Il faut souligner la qualité de cette édition Folio, qui reprend la traduction française supervisée par Marx lui-même, qui a souhaité simplifier son travail pour le lectorat français, et c'est salutaire. L'éditeur s'est permis quelques déplacements dans le texte (des centaines de pages reléguées en annexes) : pour abusif que cela puisse sembler, le choix est judicieux, car ainsi le texte gagne en intensité. Les passages renvoyés plus loin se résument souvent à une accumulation de chiffres et de données sur la condition, déplorable, de la classe ouvrière.
150 ans après la publication du livre, mais aussi après la chute ou le dévoiement de tous les régimes communistes, la mise à terre ou l'éclatement du prolétariat, que reste-t-il du Capital ? Peut-être le meilleur. Elagué de sa charge symbolique, on se concentrera davantage sur sa pertinence théorique. Le rêve marxien du renversement des détenteurs du Capital par le prolétariat ne verra sans doute jamais le jour. Mais si le communisme s'efface dans l'Histoire comme un mirage tragique, on notera l'essor actuel de l'économie du commun, qui ressemble à la conception de la propriété individuelle sur le bien collectif évoquée par Marx dans sa conclusion. Le point notable est que ce mouvement dans l'économie est porté aujourd'hui par la bourgeoisie occidentale, certes déclassée, mais la même qui a contribué à l'avènement du capitalisme. Pour quel résultat à prévoir ? La grande réussite du marxisme a été de démontrer cette constante dans l'Histoire : l'exploitation de l'homme par l'homme. Je ne crois pas qu'on puisse s'en affranchir, mais qui sait. ( )