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Chargement... Timon d'Athènespar William Shakespeare, Thomas Middleton
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Appartient à la série éditorialeNew Penguin Shakespeare (NS21) — 7 plus Est contenu dansThe complete works of William Shakespeare : reprinted from the First Folio (volume 10 of 13) par William Shakespeare The Annotated Shakespeare: The Comedies, Histories, Sonnets and Other Poems, Tragedies and Romances Complete par William Shakespeare (indirect) Shakespeares Dramatische Werke Sechster Band / Meyers Klassiker (Lear / Macbeth / Timon / Troilus) par William Shakespeare The Norton Shakespeare: Four-Volume Set par Stephen Greenblatt (indirect) The Norton Shakespeare: Two Volume Set par William Shakespeare (indirect) Fait l'objet d'une adaptation dansContient une étude deContient un supplémentContient un guide de lecture pour étudiant
William Shakespeare (1564-1616) est considA(c)rA(c) comme la(TM)un des plus grand poA]tes, dramaturges et A(c)crivains de la culture anglo-saxonne. Il est rA(c)putA(c) pour sa maA(R)trise des formes poA(c)tiques et littA(c)raires; sa capacitA(c) A reprA(c)senter les aspects de la nature humaine est souvent mise en avant par ses amateurs. Figure A(c)minente de la culture occidentale, Shakespeare continue da(TM)influencer les artistes da(TM)aujourda(TM)hui. Il est traduit dans un grand nombre de langues et ses piA]ces sont rA(c)guliA]rement jouA(c)es partout dans le monde. Shakespeare est la(TM)un des rares dramaturges A avoir pratiquA(c) aussi bien la comA(c)die que la tragA(c)die. Shakespeare A(c)crivit trentesept oeuvres dramatiques entre les annA(c)es 1580 et 1613. Mais la chronologie exacte de ses piA]ces est encore sujette A discussion. Cependant, le volume de ses crA(c)ations ne doit pas apparaA(R)tre comme exceptionnel en regard des standards de la(TM)A(c)poque. Ses oeuvres comprennent: Jules CA(c)sar (1599), Comme Il Vous Plaira (1600), Hamlet (1600), Le Roi Lear (1606) et Macbeth (1606). Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
Discussion en coursAucunCouvertures populairesGenresClassification décimale de Melvil (CDD)822.33Literature English English drama Elizabethan 1558-1625 Shakespeare, William 1564–1616Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Timon est un citoyen athénien d’une grande générosité. Sa fortune est immense et il ne peut concevoir de ne pas en faire profiter ses amis. Il les aide lorsqu’ils sont dans le besoin, et il n’hésite ni à leur faire des cadeaux somptueux ni à leur offrir des festins à la hauteur de l’immense amitié qui les lie. Mais Timon est un peu cigale, et à force de générosité, ses fonds s’épuisent. C’est à son tour de devoir se tourner vers ses amis pour leur demander leur soutien. Et ce qui devait arriver arriva : aucun de ses amis n’est prêt à le secourir, aucun ne risque un seul penny pour lui venir en aide. Timon ouvre les yeux sur les relations humaines et s’aperçoit que ce n’est pas à force d’argent et de cadeaux que se forge l’amitié, et il en conçoit une haine farouche pour l’ensemble du genre humain, ce qui fait de lui, plusieurs siècles avant Alceste et de façon bien plus radicale, l’archétype du misanthrope.
Shakespeare aurait trouvé l’inspiration pour cette pièce dans un paragraphe de Plutarque faisant référence à ce personnage qui aurait effectivement existé. Il reprend quelques-unes des légendes qui tournent autour de ce personnage, le rendant d’autant plus tragique. Parce que, plus que ce qui peut expliquer la haine de cet homme pour le genre humain, c’est la violence de cette haine, c’est son caractère extrême et entier, qui lui fait tout à coup détester les hommes sans voir toutes les marques d’humanité qui l’entourent. Je suppose que c’est le personnage qui veut cela, d’abord extrême dans son amitié, d’une candeur et d’une naïveté qui peuvent être attendrissantes ou qui peuvent prêter à sourire (selon la personnalité et l’humeur du lecteur ou du spectateur, je suppose), il devient, dès la première épreuve qui remet en cause son système de pensée, extrême dans sa haine, violent en paroles et en actes symboliques, inconsolable et impossible à raisonner. Et pourtant, des hommes fidèles, il y en a autour de lui, Flavius, son intendant n’étant pas le dernier. Mais il est aveuglé par sa misanthropie et incapable de la voir, et c’est ce qui rend la pièce et le personnage tragiques, aux deux sens du terme.
Et me voilà donc émue par ce personnage, touchée non vraiment par ce qu’il dit de l’amitié et des relations humaines, mais plutôt par l’entièreté de son caractère. Cette pièce de Shakespeare est peu connue, on peut lire ici ou là que ce n’est pas sa meilleure. Certes, mais j’ai beaucoup apprécié cette lecture, avec une pièce qui a tous les ingrédients des grandes pièces classiques, et je ne serais pas contre aller la voir au théâtre s’il prenait la fantaisie à des acteurs de la mettre en scène. En un mot, une pièce de théâtre comme une petite perle à découvrir.