Doumenc postule que Flaubert s'est trompé dans son diagnostic de suicide : Emma Bovary a été assassinée. Il retrace avec habilité et dans un style classique les dernières heures d'Emma, ses relations avec les habitants du village et commence à en tirer des conclusions accusatrices. On retrouve l'essence du roman original mais son côté plus sordide aussi. Flaubert fait même une apparition à l'enterrement d'Emma! Dommage ainsi que la fin se précipite, le style se casse et des explications lapidaires et sans grand intérêt sont présentées en exposé pour faire état de la vie de tous les personnages. Doumenc aurait mieux d'en terminer sur l'enquête et de discuter du reste dans sa postface où il aurait pu concilier roman et réalité. ( )