Sur la planète Hypérion, située aux Confins de l'Hégémonie humaine, se joue le destin de nos pèlerins du sort desquels dépendra celui de centaines de mondes, de milliards d'habitants. La guerre interstellaire éclate et les vaisseaux tombent comme des mouches tandis que nos héros luttent, se questionnent, doutent, souffrent et hésitent sur les choix à prendre, les décisions à adopter dont chacun pourrait faire basculer le conflit, tandis qu'à des années-lumières de là, le Gouvernement central est agité par des rapports contradictoires et doit faire face à une menace imprévue. La Présidente de l'Assemblée, consciente de l'importance de sa stratégie, ne sait plus à qui se fier tant elle redoute l'aide des Intelligences artificielles du TechnoCentre, sur lesquelles repose pourtant toute l'économie humaine. Seul le second cybride de John Keats semble apte à lui fournir des éléments de réponse, lui qui parvient en rêve à vivre les affres des pèlerins du gritche et qui devra, à son tour, endosser le rôle pour le quel il a été conçu et revivre ses précédentes morts...
Un finale dantesque, multipliant les points de vue et les rebondissements : des armées se déchirent, des planètes se meurent et des héros se sacrifient pour que l'Humanité ait une petite lueur d'espoir sur un avenir qui s'annonçait cataclysmique. ( )

After a great first volume, Hyperion's cyle continues with The Fall of Hyperion. The pitch is just as exciting since Dan Simmons exploits a poem from John Keats and puts it into a space opera perspective.
This is such an ambitious work and Dan Simmons shines at describing the Man vs. Machine confrontation. However the storyline is not as smooth and clear as it could have been and the writer should have made a few cuts here and there. I also thought the ending was quite weak and the place of religion kind of extreme throughout the story.

Après un premier volume qui m’avait scotché, la saga d’Hypérion se poursuit dans La Chute d’Hypérion. Un pitch toujours aussi réjouissant car Simmons continue d’exploiter le poème de John Keats en le transposant dans un cadre galactique.
L’œuvre est ambitieuse et Dan Simmons excelle dans la description de la confrontation de l’Homme contre la Machine. Tout cela est servi par un scénario bien maîtrisé. Cependant on regrettera les nombreuses lourdeurs du récit qui aurait sans doute dû être allégé d’une manière ou d’une autre. Au chapitre des regrets on citera aussi la fin, plate et décousue, ainsi que la place du questionnement religieux, qui interloquera certainement l’athée moyen. ( )