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Chargement... La vie devant soi (1975)par Romain Gary
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. > Babelio : https://www.babelio.com/livres/Gary-La-Vie-devant-soi/2978 > Florinette : https://www.amazon.fr/gp/customer-reviews/R3561YTNVJ41WI/ > Elle, (par Laura Boudoux) : 21 livres à lire au moins une fois dans votre vie > The French Review, Vol. 50, No. 6 (May, 1977), pp. 952-953 : https://drive.google.com/file/d/1rjQ8VXbxY3VBIEgddJ5AFk4JXY68LjK4/view?usp=shari... > Bibliographie : https://www.librarything.fr/catalog.php?view=Joop-le-philosophe&author=garyr... > Chepiga Valentina. Les archives de Romain Gary. In: Genesis (Manuscrits-Recherche-Invention), numéro 29, 2008. pp. 171-173. … ; (en ligne), URL : https://www.persee.fr/doc/item_1167-5101_2008_num_29_1_1450 > Autant le dire tout de suite, > La Vie devant soi d’Émile Ajar (Romain Gary) est une vraie pépite. —(livrepoche.fr) > Ce livre peuplé de personnages pittoresques et inoubliables, vivants dans une misère cachée, est un magnifique roman triste et drôle. —(leslecturesdeflorinette.fr) > Amateur de belle histoire intelligente et généreuse, ne passe pas ton chemin. Sur "La vie devant soi", précipite toi ! —(lecture-ecriture.com) > La Vie devant soi se vendra à plus d'un million d'exemplaires. Le 2 décembre 1980, Romain Gary met fin à ses jours, quelques mois après son ex-femme —(critiqueslibres.com) > Pour la leçon d'humanité ! —(ici.radio-canada.ca) > En un temps où le souci de l'image se généralise jusqu'à la nausée, il est plus qu'urgent de lire Romain Gary —(l'Express) > La Vie devant soi, c'est un rappel surprenant de Zazie dans le métro, Belle surprise et une très belle découverte. —(ulostcontrol.com) > LA VIE DEVANT SOI, par Romain Gary (Émile Ajar). — La vie devant soi est un roman écrit par Romain Gary sous le pseudonyme d'Émile Ajar. Publié en 1975, il raconte l'histoire d'un jeune garçon, Momo, et de sa relation avec une vieille dame juive, Madame Rosa, qui l'élève dans une maison close à Belleville, un quartier populaire de Paris. Momo et Madame Rosa sont très attachants et le lecteur suit leur histoire avec beaucoup d'émotion. Le roman aborde des thèmes tels que la mort, la solitude, l'amitié et le racisme. Il a remporté le prix Goncourt en 1975 et est considéré comme l'une des oeuvres les plus importantes de Romain Gary. —BooksAI Madame Rosa est une dame âgée juive qui a connu Auschwitz. Ancienne prostituée, elle accueille désormais des enfants de prostituées dans son appartement afin de les protéger. Éprouvée par la vie, elle veille sur ces enfants avec tendresse. Momo est l’un d’eux, duquel madame Rosa s’éprendra d’affection. Jeune garçon attachant à la répartie lucide et même parfois rigolote, il veillera sur elle. Madame Rosa commence à craindre la mort, mais encore plus la souffrance d’être maintenue en vie par la médecine. Deux personnages attachants chemineront donc côte à côte dans ce voyage émouvant et plein d’espoir qu’est la vie. « Tu as toute la vie devant toi. » « Il cherchait à me faire peur, ce salaud-là, ou quoi? » Sauf à avoir une pierre à la place du cœur, il est impossible de ne pas être touché sinon bouleversé par le témoignage de Momo, narrateur de La vie devant soi, enfant qui ne connaît -jusqu’à environ la moitié du livre- ni sa provenance, ni même son âge exact. Il s’exprime dans une langue très personnelle, qui balance entre celle de l’enfance et celle de la maturité accélérée involontaire, en prenant régulièrement un mot pour un autre. Si certaines choses lui sont encore incompréhensibles, il en sait déjà beaucoup trop pour son âge. Car sa vie n’est faite que de préoccupations, de difficultés à vivre, de solitude... et d’amour pour madame Rosa, de peur à l’idée de la perdre, de peur plus grande encore qu’on ne respecte pas les derniers vœux de celle que la vie s’est chargée de tellement malmener. Cette femme, anciennement prostituée, qui ne garde aucune trace de sa beauté passée (mise à part dans les yeux, peut-être), dont la démarche « ressemble à un déménagement », est gravement malade et condamnée à ne plus bouger de son appartement situé au 6ème étage sans ascenseur. Elle est aussi condamnée à une sénilité croissante et à une mort certaine dont Momo guette avec angoisse le moindre signe avant-coureur. Madame Rosa garde les enfants que lui confient des prostituées, y compris quand cesse le versement des mandats. Son préféré, celui qu’elle chérit par-dessus tout, qui la rassure dans ses accès de terreur de plus en plus fréquents, et à qui elle enjoint d’adresser avec elle des prières juives, c’est Momo, le jeune musulman. Il faut dire que le quartier multiculturel, polythéiste et haut en couleurs où évolue Momo forme un kaléidoscope de personnages hors du commun, dans les marges, vivant souvent dans la clandestinité, et plus encore dans leurs souvenirs et leurs rêves irréalisés. La langue de Momo est inimitable, à l’image du regard acéré, tendre et hypersensible qu’il porte sur ceux qui l’entourent. Le plus souvent des gens qui n’ont rien et qui ne cessent de donner. Les mots sont tellement vivants, sincères et justes qu’il n’y a pas une seule page du livre où une phrase n’aille droit au cœur, fasse sourire ou ravaler des larmes. Romain Gary signe une magnifique tragi-comédie constamment sur le fil. « Quand on n’a que l’amour », chantait Brel. Là est la corde vibrante du livre, le cri muet de Momo. La vie devant soi est un roman à la fois drôle et très poignant, d’une humanité douloureuse, au désespoir pudique. Et même si ça peut paraître un peu facile d’écrire l’histoire a posteriori, le livre porte la marque et l’annonce du geste final de son auteur, quelques années plus tard. Car comme le fait remarquer Momo, « La vie, c’est pas un truc pour tout le monde. » aucune critique | ajouter une critique
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Un beau roman, tendre, ironique, pudique, qui fait entrer le lecteur dans le monde de l'adolescence. Par le truchement de son jeune héros, Mohammed, dit Momo, l'auteur décape divers tabous; il dénonce en particulier le racisme et la puissance aveugle de l'argent. La vie devant soi décrit la faune des bas quartiers, sans noircir le tableau: leur sens de l'entraide est bien mis en évidence. La plupart des critiques signalent également que le langage faubourien employé par Momo est une véritable remise en question du langage courant, doublée d'une réflexion philosophique sur sa nature et ses fonctions. Prix Goncourt 1975. [SDM] Aucune description trouvée dans une bibliothèque
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)843.914Literature French and related languages French fiction Modern Period 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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On découvre un texte écrit avec le langage oral d'un petit parisien arabe des années 70, pleins de fautes (volontaires) de syntaxe, d’orthographe et d'expressions.Une grande part du charme et de l'humour de ce livre tient en grande partie à cette langue. Le livre s'ouvre sur "la première chose que je peux vous dire c'est qu'on habitait au sixième à pied" qui situe le style.
L'histoire tient en quelques mots : Mohammed, dit Momo, 10 ans (il apprendra plus tard qu'il en a en réalité 14), arabe, fils de pute (au sens littéral) vit avec d'autres enfants chez Mme Rosa, ancienne pute, juive, qui recueille et éleve ces enfants que leur mère ne peut ou ne veut élever. Mais Mme Rosa est très malade et va bientôt mourir. Momo nous raconte donc, avec ses mots,sa relation avec Mme Rosa, sa perception de la vie, la vie dans le quartier avec des voisins hauts en couleurs (le docteur Katz, les frères Waloumba, la travestie Mme Lola, Monsieur Hamil, ...), la déchéance progressive de la vieille juive et son accompagnement jusqu'à sa mort dans son "trou juif".
Avec beaucoup d'humour, souvent noir, Romain Gary aborde des thèmes qui lui semblent chers : le racisme, avec en point d'orgue la scène hilarante du père arabe de Momo qui cherche à récupérer son fils, à qui Mme Rosa fait croire qu'il a été élevé comme juif, et qui en meurt; la déchéance et la vieillesse, à travers les maladies de Mme Rosa ("Son organisme ne valait plus rien, et quand ce n'était pas une chose, c'était l'autre"); le droit à mourir, avec une scène clé où Momo demande au docteur Katz d'abreger la vie de Mme Rosa ("Dites, est-ce que vous ne pourriez-pas l'avorter, docteur, entre Juifs?") au "nom du droit sacré des peuples". ( )