> PETER CAMENZIND, par Hesse Hermann. — Lorsque, en 1904, Hermann Hesse écrit ce premier roman, il n'a pas encore trente ans. Empreinte d'une profonde mélancolie, cette œuvre de jeunesse relate l'itinéraire d'un homme seul habité par le besoin de s'unir à l'Éternel et à l'Infini.
-- Ôde à l'Homme et à la nature, le livre nous permet de mieux comprendre les relations humaines en nous dévoilant d'une dextérité littéraire propre à l'auteur l'étendue de leur complexité. Le protagoniste est ici poète dans l'âme, un homme bon et simple, un artiste un vrai. En lisant ce livre, on en vient à mieux comprendre certains que l'on méprise, à aimer ce qui nous semblait laid, et à simplement vivre.
—Charles-Etienne Daoust (ICI.Radio-Canada.ca)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Hesse-Peter-Camenzind/25913
> Critiques Libres : http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/15158
> BAnQ (Le devoir, 18 nov. 1978) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2776130

Une magistrale réussite, portrait d'un homme et d'une époque qui reste intemporel! ( )

Parti à la recherche des Pommes d'or, Héraclès rencontre Antée. Ensemble ils luttent et c'est en l'arrachant à la Terre, en le soulevant sur ses épaules qu'Héraclès vient à bout du géant. Hermann Hesse n'a jamais cessé de nous répéter que c'était précisément en nous séparant de la Nature que la société moderne avait fait de nous, pour les besoins de son commerce, des individus fatigués, fragiles, sans ressources, avec une douleur près de l'âme. Rien d'étonnant alors à ce que Freud ait qualifié Peter Camenzind, dès sa parution, de « livre très important à ses yeux ». Jean-Philippe de Tonnac.
Premier roman de Hermann Hesse, Peter Camenzind valut à son auteur la gloire et le succès. Tous les thèmes chers au poète s'y retrouvent : sa passion de la nature, sa méfiance à l'égard des hommes et de la société, mais aussi sa nostalgie de l'enfance et de l'innocence perdue. Peter Camenzind est une « initiation à l'envers ». Les déconvenues d'un jeune montagnard qui, ayant abandonné la solitude des sommets pour descendre à la rencontre des hommes, ne découvre que désillusions et déceptions. ( )