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La 4e de couverture indique: "En cette fin de XXe siècle, le nombre des futurologues croît à la vitesse grand V et il va de soi que ces messieurs colloquent énormément, dans des hôtels ***** de préférence. Mais pourquoi diable avoir choisi, cette fois, le Hilton de Costaricana ? se demande le Pr Tichy en arrivant dans cette ville qui paraît bien nerveuse. Le matin même, en effet, des terroristes ont enlevé le consul des Etats-Unis et à peine la première séance de travail du congrès s'est-elle engagée que des combats de rues, fort bruyants, éclatent. A quoi, en douce, le gouvernement riposte en glissant dans l'eau potable des doses massives de supercarésine et de félicitol. Hagard, traqué, le Pr Tichy se réfugie dans les égouts. Lorsqu'il reprend ses esprits en 2039 - quarante ans après - la psychimie règne sur le monde. [...]".… (plus d'informations)
Malgré une première partie qui ne m’a pas beaucoup passionné, la seconde partie redonne un intérêt à ce roman. Écrit en 1971, le roman reste très marqué par les inquiétudes de l’époque notamment la crainte d’une explosion de la démographie et d’une terre surpeuplée. La vision d’une société totalement contrôlée par des produits chimiques, psychotropes, permettant de transformer la réalité, contrôler la population par une pharmacopée de tous les jours est très inquiétante et annonce ce phénomène récent des réalités alternatives. Remarquable travail des traducteurs pour créer des mots restituant ce nouveau vocabulaire imaginé par l’auteur.
La futurologie linguistique explore l’avenir d’après les potentialités évolutives du langage (…) L’homme n’est capable de maîtriser que ce qu’il peut concevoir. D’autre part, il ne peut concevoir que ce qu’il est possible d’exprimer ; tout ce qui est inexprimable est également inconcevable. En explorant les étapes successives de l’évolution d’une langue, nous arrivons à anticiper les découvertes, transformations et révolutions des mœurs dont celle-ci pourrait être un jour le reflet. (P128)
Le critère du bon sens n’est guère applicable à l’histoire de l’humanité. Averroes, Kant, Socrate, Newton, Voltaire pouvaient-ils se douter qu’au XX° siècle le fléau des villes, le poison des poumons, le meurtrier universel, l’objet du culte suprême serait un chariot de tôle monté sur roues, et que les gens préfèreraient périr broyer à l’intérieur au cours des départs massifs plutôt que de rester chez eux sains et saufs ? (p159) ( )
La 4e de couverture indique: "En cette fin de XXe siècle, le nombre des futurologues croît à la vitesse grand V et il va de soi que ces messieurs colloquent énormément, dans des hôtels ***** de préférence. Mais pourquoi diable avoir choisi, cette fois, le Hilton de Costaricana ? se demande le Pr Tichy en arrivant dans cette ville qui paraît bien nerveuse. Le matin même, en effet, des terroristes ont enlevé le consul des Etats-Unis et à peine la première séance de travail du congrès s'est-elle engagée que des combats de rues, fort bruyants, éclatent. A quoi, en douce, le gouvernement riposte en glissant dans l'eau potable des doses massives de supercarésine et de félicitol. Hagard, traqué, le Pr Tichy se réfugie dans les égouts. Lorsqu'il reprend ses esprits en 2039 - quarante ans après - la psychimie règne sur le monde. [...]".
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La futurologie linguistique explore l’avenir d’après les potentialités évolutives du langage (…) L’homme n’est capable de maîtriser que ce qu’il peut concevoir. D’autre part, il ne peut concevoir que ce qu’il est possible d’exprimer ; tout ce qui est inexprimable est également inconcevable. En explorant les étapes successives de l’évolution d’une langue, nous arrivons à anticiper les découvertes, transformations et révolutions des mœurs dont celle-ci pourrait être un jour le reflet. (P128)
Le critère du bon sens n’est guère applicable à l’histoire de l’humanité. Averroes, Kant, Socrate, Newton, Voltaire pouvaient-ils se douter qu’au XX° siècle le fléau des villes, le poison des poumons, le meurtrier universel, l’objet du culte suprême serait un chariot de tôle monté sur roues, et que les gens préfèreraient périr broyer à l’intérieur au cours des départs massifs plutôt que de rester chez eux sains et saufs ? (p159) ( )