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Chargement... La Princesse de Clèves (original 1678; édition 2000)par Madame de Lafayette, Madame de Lafayette (Auteur)
Information sur l'oeuvreLa Princesse de Clèves par Madame de La Fayette (1678)
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Mes professeurs de français au lycée, en classe scientifique il est vrai, n'avaient pas inclus ce livre dans leur programme. J'ai eu droit à Zola (que j'ai adoré au point de lire toute la série des Rougon-Macquart), Voltaire (Candide), Mauriac, ... mais par Mme de La Fayette. Cela ne me manquait pas forcément, d'autant plus que ma Liste à Lire comporte déjà de nombreux titres, et cela malgré tout le buzz médiatique généré par Sarko autour de ce roman. Et puis en vidant récemment un grenier, j'ai récupéré une caisse de vieux "classiques Larousse", vous savez les petits fascicules souples à couverture violette. Et parmi ces livres, la fameuse Princesse. J'ai pensé que c'était l'occasion de le découvrir. Paru en 1678, sous pseudonyme, l'histoire se passe un siècle plus tôt en 1558, à la cour de Henri II à la fin de son règne. L’histoire est courte et facile à résumer : La princesse de Clèves, née de Chartres, s'est marié au prince de Clèves mais sans l'aimer. A la cour se trouve "l'homme du monde le mieux fait et le plus beau", "un chef-d’œuvre de la nature" : le duc de Nemours. Il tombe éperdument amoureux de la princesse, d'une passion si violente qu'elle lui ôta le gout et même le souvenir de toutes les personnes qu'il avait aimées". Il fera tout pour essayer de séduire cette Princesse, qui de son coté, sensible au charme de ce prince, fera au contraire tout pour ne pas lui céder. Elle finira même par avouer à son mari cette tentation. Bien que la vertu soit respectée, Le prince de Clèves, qui n'a jamais réussi à se faire aimer de sa femme, finira par en mourir de jalousie et de désespoir. Et malgré cette disparition, ou plutôt à cause, la princesse de Clèves continue de résister aux avances officielles du duc de Nemours et se retirera dans les Pyrénées dans une "maison religieuse". Ce roman historique traduit bien l'ambiance de cour de cette époque avec ses secrets d’alcôves et ses nombreuses galanteries princières. Mais le roman présente à mon sens bien des invraisemblances. Comment un homme tel que le duc de Nemours peut-il se fixer à ce point sur cette seule princesse et lui faire une cour silencieuse sans oser lui parler du vivant de son mari? Pourquoi la princesse finit-elle par avouer à son mari un penchant auquel elle n'a pas cédé? Et d'ailleurs quel principe vertueux ou religieux la retient d'y céder dans le contexte de la cour du 16ème siècle? Comment la jalousie peut-elle tuer un homme comme le prince de Clèves? Alors oui, c'est un classique de la littérature française, qui a marqué un tournant dans la construction romanesque. Mais, et c'est personnel, il ressemble plus à une tragédie classique qu'à roman réaliste et présente des personnages trop parfaits dans leur vertu, leur beauté ou leur comportement. > À la cour du roi Henri II, la princesse de Clèves, jeune mariée, craint d'aimer le duc de Nemours dont elle est aimée. Cruellement déchirée entre son désir et son devoir, elle avoue ses sentiments à son époux, qu'elle met au désespoir. Le prince meurt bientôt, rongé par le chagrin. Mme de Clèves lui reste fidèle et s'interdit de jamais céder à sa passion pour le duc. Peinture d'une âme tourmentée érigée en symbole de vertu, le roman de Mme de Lafayette demeure l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature amoureuse. —Pauline Hamon (Culturebox) > Madame de Clèves, jeune beauté parfaite en tout point, fait des débuts remarqués à la cour de la reine dauphine, belle-fille d'Henri II. Pour ce modèle de vertu, l'image de Diane de Poitiers plane tout au long du roman comme le contre-exemple absolu. Mais sous des dehors innocents, la Princesse de Clèves, par sa faculté à analyser et à maîtriser ses sentiments, fait preuve d'une personnalité étonnante et rarement exposée avec tant de justesse auparavant. Car, si l'amour courtois trouve ici d'indéniables échos, cet ouvrage paru en 1678, souvent considéré comme le premier roman de la littérature française, est indéniablement un pas énorme vers le roman tel qu'on le connaît aujourd'hui. La galerie de portraits dressée par Madame de Lafayette peut s'avérer un peu rébarbative pour le lecteur moderne, de même que sa langue est un peu austère. Néanmoins, l'analyse psychologique est d'une vraisemblance résolument novatrice et rachète l'invraisemblance de certaines scènes. En outre, l'exploit de faire naître tout un roman d'une intrigue aussi ténue, pratiquement sans action, fait de La Princesse de Clèves un ouvrage d'autant plus pathétique que les personnages laissent peu d'emprise aux événements extérieurs et se condamnent eux-mêmes. —Sana Tang-Léopold Wauters > Par Adrian (Laculturegenerale.com) : Les 150 classiques de la littérature française qu’il faut avoir lus ! 07/05/2017 - L’archétype du roman classique, tant admiré par l’un de nos présidents…Mademoiselle de Chartres, le duc de Nemours, des noms qui font encore écho dans notre esprit. Ici, l’héroïne est toute de grandeur classique : résistance face aux passions pour leur préférer une vertu sacrificielle. Je dois avouer avoir été étonné à la lecture de ce livre que j'appréhendais de lire à cause de sa réputation de classique incontournable. J'y ai découvert une sensibilité et une finesse d'analyse psychologique inattendue. Bien sûr les sentiments décrits n'ont rien de contemporains et ne sont même peut-être qu'une idéalisation de l'amour de l'époque de Mme de Lafayette, somme toute assez éloignée de la notre. malgré tout ils sont décrits avec acuité et la description de la société est assez savoureuse. aucune critique | ajouter une critique
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Chuchote , annonce , pre pare pendant six ans, on attendait comme un chef d'oeuvre ce roman du de sordre amoureux, de la passion et de la mort. Il allait franchir les sie cles, dans son intacte perfection. A la cour d'Henri II, Mademoiselle de Chartres rencontre le prince de Cle ves et l'e pouse. Sito t marie e, lors d'un bal a la Cour, elle tombe passionne ment amoureuse du duc de Nemours. En de pit de la violence de leurs sentiments, les deux jeunes gens se taisent. Un jour, Madame de Cle ves, mode le de vertu, avoue a son mari son amour coupable. Et cet aveu n'arrange rien. Torture de soupc ʹons et de jalousie, le prince se croit trompe . A la princesse, dore navant, de conduire son destin ... Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)843.4Literature French and related languages French fiction Classic period 1600–1715Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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J’avais (bien sûr, serais-je presque tentée de dire) lu ce livre lorsque j’étais au lycée, et je m’étais bien demandée pourquoi il faisait tant parler. Du haut de mes seize ans féministes, je l’avais trouvée un peu nunuche cette princesse… Mais je n’ai plus seize ans et, si je suis toujours féministe à ma façon, je savais bien qu’une relecture de ce classique était nécessaire. Et je n’ai pas été déçue du voyage.
La Princesse de Clèves est une lecture assez courte et tout à fait accessible malgré ses presque 250 ans et ses influences précieuses. Cela m’a certes aidé d’avoir révisé peu avant cette période de l’histoire de France, celle du règne d’Henri II, et d’avoir une petite idée des luttes d’influence qui agitaient alors la cour, mais on peut tout à fait faire sans.
Mademoiselle de Chartres, personnage tout à fait fictif par contre, m’est cette fois apparue attendrissante. Non plus nunuche, mais prise en étau entre un idéal, celui de la fidélité et de la vertu, et une réalité, celle des intrigues et du plaisir à tout prix. Elle veut vivre selon les préceptes qu’on lui a inculqués, alors que la société, dans toute sa mauvaise foi, la pousse à faire le contraire. Cela a tout l’air d’une tragédie, dans laquelle aucun choix ne mènera notre héroïne ingénue au bonheur. Elle perd soit la capacité à vivre dans la société, soit l’estime qu’elle a d’elle-même, peut-être même, si tout va vraiment mal, les deux.
Et j’ai aimé la façon dont Madame de La Fayette décrit ce dilemme interne. Le comportement de la jeune Princesse de Clèves n’est peut-être pas très vraisemblable, mais il montre bien ce déchirement interne, cette tragédie qu’est le fait de sortir de l’enfance et de devoir faire des choix d’adulte dans un monde réel, qui n’a aucun des beaux atours dont on l’avait cru paré. Et en ce sens, j’ai trouvé ce livre très actuel, car cette difficulté à entrer dans le monde adulte, cette réalisation de ce que c’est que la vie, avec ses bons côtés, mais aussi ses compromissions presque inévitables et ses contraintes que l’on n’imaginait pas, je crois que beaucoup d’entre nous l’ont vécu et que des jeunes aujourd’hui la vivent avec plus ou moins de bonheur.
Je sais que ce roman est considéré comme une étape dans l’histoire littéraire française : le début du roman moderne, le premier roman psychologique, et j’en passe. Mais il conserve un intérêt réel bien au-delà d’un simple intérêt historique et j’aimerais me dire que la guichetière de La Poste a eu la chance de le lire et de l’apprécier, n’en déplaise à un certain ancien candidat à la présidence.