Cliquer sur une vignette pour aller sur Google Books.
Chargement... The End of Mr Y (original 2007; édition 2007)par Scarlett Thomas
Information sur l'oeuvreThe End of Mr. Y par Scarlett Thomas (2007)
Books Read in 2016 (1,196) » 5 plus Chargement...
Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre.
Thomas writes with marvelous panache, although I wish she indulged less in her earnest calls for homeopathy and animal rights. Amid all the novel’s engaging questions about the nature of reality, it’s hard to get worked up about a subplot that has Ariel traveling through time to save laboratory mice. Still, she spins Derrida and subatomic theory into a wholly enchanting alternate universe that should appeal to a wide popular audience, and that’s something no deconstructionist or physicist has managed to do. Consider “The End of Mr. Y” an accomplished, impressive thought experiment for the 21st century. Appartient à la série éditorialerororo (24627) Est contenu dansPrix et récompensesDistinctions
If you knew a book was cursed, would you read it? When Ariel Manto uncovers a copy of The End of Mr. Y in a second-hand bookshop, she can't believe her eyes. She knows enough about its author, the outlandish Victorian scientist Thomas Lumas, to know that copies are exceedingly rare. And, some say, cursed. With Mr. Y under her arm, Ariel finds herself thrust into a thrilling adventure of love, sex, death and time-travel. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
Critiques des anciens de LibraryThing en avant-premièreLe livre The End Of Mr. Y de Scarlett Thomas était disponible sur LibraryThing Early Reviewers. Discussion en coursAucunCouvertures populaires
Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)823.92Literature English English fiction Modern Period 2000-Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
Est-ce vous ?Devenez un(e) auteur LibraryThing. |
Roman original et très intelligent, parfois difficile dans les passages ou l'auteur aborde les théories sur la physique quantique, la philosophie d'Heiddeger ou de Derrida. Mes connaissances insuffisantes sur ces sujets ne m'ont certainement pas permis d'apprécier totalement le sens profond et la thèse développer dans ce roman sur la conscience, la réalité, le sens du réel, le temps, la foi et Dieu, le destin, le hasard. C'est un roman à clé qui demande à être lu parfois comme un essai théorique. On se laisse prendre par l'histoire d'Ariel, jeune étudiante un peu paumé, cherchant à se stabiliser sans réussite et qui se laisse happer par l'attrait d'un monde parallèle ou peut-être le sens des choses aura une logique, ou l'histoire, le temps aura une explication, ou l'origine du monde se dévoilera. Beaucoup d'idée et de théorie très intéressantes développer dans ce roman qui donne à réfléchir. On peut seulement lui reprocher ne pas avoir su être vraiment pédagogique, didactique et que l'histoire, les personnages n'arrivent pas à rendre lumineux les théories abordées. Ariel elle-même malgré son bagage culturel et universitaire ne comprend pas tout, reste dans le brouillard, et on avance avec elle. Jusqu'à ce final somptueux dans l'épilogue où elle nous donne une piste...
Une fois refermé le livre et en revenant à la première page.... on découvre que finalement ce n'est pas la fin du mystère qui reste entier permettant toute les pensées. Et comme chaque pensée, se traduisant par les mots, crée un monde, c'est à nouveau des mondes parallèles et métaphoriques qui s'ouvrent..
Bref un roman qui demande de la concentration, de la réflexion et qui laisse beaucoup d'interrogation sur notre monde et sur la pensée humaine.
" (..) comme si la malédiction existait bien été si c'était une chose. D'où vient-elle ? (..) Est-ce de la magie, ou une prophétie qui se réalise parce qu'on la réalise soi-même ? Ou bien même, est-ce que ce n'est rien du tout, juste une façon d'expliquer les malchances qui nous arrivent, qui ne sont en fait que le fruit du hasard ?.... (..) au sujet des malédictions : peuvent-elles exister si on n(y croit pas ?" (p 53-54)
"Nous vivons aujourd'hui dans le principe d'incertitude et le théorème d'incomplétude, avec des philosophes qui disent que le monde n'est plus qu'un simple simulacre - une copie sans original. Nous vivons dans un monde où il n'y a peut-être rien de réel : un monde de systèmes fermés infinis, et de particules qui pourraient faire tout ce que l'on veut" (p 59)
"Je déteste la franchise implacable du matin : ce moment avant que la conscience n'allume la lumière pour se débarrasser des méchantes ombres" (p 61)
"Dieu est-il constitué des pensées des gens, ou bien les gens sont-ils constitués des pensées de Dieu ?" (p 73)
"Tout le poème appelle de ses voeux la preuve de l'existence d'un dieu vengeur - puisqu'il n'y a aucune preuve de l'existence d'un dieu bienveillant - car une puissance supérieure, même cruelle, donne à notre existence un sens que nous ne pouvons pas lui apporter par nous-mêmes" (p75)
"Et je me demande une fois de plus combien de gens il peut y avoir autour de moi, en permanence, alors que j'ai souvent l'impression d'être totalement seule" (p 88)
"Dans la vie réelle, je laisse des hommes me baiser sur leur bureau (et j'aime ça, ce qui est doute le pire dans cette affaire). Dans la vie réelle, je manque régulièrement d'argent, puis de quoi manger. Dans la vie réelle, je n'ai pas de chauffage digne de ce nom. La vie réelle est physique. Donnez moi des livres à la place : donnez-moi l'invisibilité du contenu des livres, les pensées, les idées, les images. Devenir partie intégrante d'un livre..." (p 165)
"Tout ça n'est qu'une illusion. Les mythes de la Création, la religion, la science. Nous avons une théorie sur la marche du temps - ainsi par exemple tu peux imaginer de rembobiner la bande-de-l'univers et être sûre de ce que nous tu verrais dans cette portion de temps que nous appelons "hier" - mais hier n'existe que parce que nous l'avons inventé : il n'est pas réel. Tu ne peux prouver qu'hier ne se soit jamais produit. Tout ce que nous exhortons à croire n'est qu'une fiction, qu'une histoire" (p 186)
"Eh bien, si on imagine la particule primordiale celle qui a fait "bang" il y a quatorze milliards d'années, cette particule devrait être semblable à n'importe qu'elle autre particule. Elle aurait sa propre fonction d'onde - une série de probabilité quant à l'endroit où elle se trouvait et ce qu'elle y faisait. Or ce que nous savons de la physique quantique suggère qu'à moins qu'un observateur extérieur ne se soit manifesté et n'air observé l'état exact de la particule, sa fonction d'onde ne se serait pas effondré. Autrement dit, elle existerait avec toutes ses situations simultanées. Elle serait à la fois rapide et lente, se mouvant à gauche et à droite, ici est là. Cet observateur extérieur de l'univers ne peut être que Dieu. C'est peut-être DIeu par conséquent qui a disloqué la fonction d'onde ayant donné naissance à l'univers. Autrement dit, c'est Dieu qui a fait exploser la particule originelle pour en faire un univers dans lequel nous vivons aujourd'hui. C'est l'interprétation de Copenhague appliquée à la particule originelle. SI 'on rejette ça, il ne reste que l'interprétation des mondes multiples, qui sous-entend qu'il n'y a ni observateur extérieur ni effondrement. Au lieu de quoi, tous les possibles cohabitent "autour" - chaque univers imaginable existe aux côtés de celui-ci : certains où il fait très chaud, d'aitres un froid glacial, certains peuplés, d'autres pas, certains engendrant leurs propres "bébés univers" et d'autres non..." (p 193)
"A un moment les animaux sont nés des plantes et la conscience est apparue. Qu'est-ce que la conscience ? A l'évidence elle est constituée des mêmes quarks et des mêmes électrons que tout le reste, peut-être agencés de manière différente. Mais la conscience est manifestement capable d'évoluer. Si la conscience humaine a pu naître de rien, pourquoi en irait-il autrement de la conscience des machines ?" (p 197)
"Le concept même de prière est peut-être en soi un paradoxe. Peut-être ne peut-on pas prier un Dieu qui nous traite tous en égaux. Peut-être la prière devient-elle dès lors une idée superflue. Si Dieu aime tous les hommes également il va de soi qu'on ne devrait pas lui rappeler de s'en occuper. Il ne devrait exister aucune raison logique d'intercéder. (..) Toutefois, on peut se poser la question autrement : et si ce n'était pas Dieu ? Si la réussite de la prière révélait en fait le pouvoir de la pensée ? La pensée peut-elle réellement influer sur la matière ?" (p 234)
"Tout ce qui est connu dans l'univers est fait de quarks et d'électrons. Tu es constitué de la même matière que moi, tout comme la neige est constituée de la même matière que la pierre. Ce sont juste les combinaisons qui varient. (...) Tout ce que je voulais démontrer, c'était que ce qu'on appelle "urinoir" ce que dans quoi les hommes pissent, ne diffère de ce qu'on appelle une "peinture" que l'on comprend comme peinte sur une toile, qu'à travers le langage qu'on emploie pour les désigner. Et le fait que l'on choisisse de regrouper ou non ces deux éléments dans la catégorie "art" dépend essentiellement de notre manière de définir l'art. (..) Que ce qu'ils pensaient être la réalité était entièrement relatif à la position depuis laquelle ils le considéraient. Sous un microcosme suffisamment puissant, l'urinoir et La Joconde apparaîtraient comme identiques" (p 301)
"Tous les jeudis soirs, une assemblée de gens ravis en pulls tricotés main s'y retrouvent pour faire des choses joyeuses. En tout cas, ils ont toujours l'air joyeux quand ils sortent. Les soirs où ils ne viennent pas, je pense qu'ils font du porte-à-porte pour vendre de l'invisible, comme l'espoir ou le salut" (p 368)
"Comment cela s'est-il produit pour les premiers animaux à être devenus conscients, qui a créé la conscience pour nous ? Il a du y avoir un instant précis où la première étincelle de conscience est apparue. Qu'est ce qui a causé ce bond soudain dans la conscience ?" (p 399)
"Comment est-il possible que la religion, qui prétend être plus profonde que quoi que ce soit d'autre, ait toujours une moins bonne compréhension de l'humanité que le DRH le plus incompétent du pays ?" (p 430) ( )