Ce livre défend les droits du support papier, Olivier Bessard-Banquy décrit alors la rapide évolution des lectures numériques, la désaffection de la lecture lettrée. Il interroge alors des professionnels de la littérature pour s'interesser aux nouveaux types de lecture, au futur des métiers, aux nouveaux sites comme Gallica. De nouveaux services sont alors apparus, comment les nouvelles générations peuvent être séduites par la lecture papiers par rapport à l'évolution croissante des nouvelles technologies. ( )

Ce livre dispose de deux parties une première partie de recueil puis une seconde d'articles universitaire avec lequel l'auteur ce demande si le livre avec le fils du temps il ne va pas muter avec le divertissement. Le terme lire pour littérature ne va-t-il pas disparaitre avec la nouvelle technologie (jeux vidéo, télévision internet). Pour l'auteur, "L'écrit et l'écran sont deux univers complémentaires.". Il expose sa théorie sur le fait que les livre pourraient être moins visible pour l'acheteur lors du passage d'une librairie physique de à virtuel que se soit pour l'achat de livre papier ou numérique.

Recueil d'entretiens (première partie) et d'articles universitaires (deuxième partie) d'intérêt très inégal. L'article de Jean-Pierre Ohl sur la librairie est très intéressant car il met toute sa personnalité dedans (il arrive même à faire noter des livres dans ce contexte ; c'est un vrai libraire), les deux premiers entretiens sont intéressants (ainsi que la préface) car ils nous questionnent sur la différence entre littérature et divertissement, est-ce que lire un livre est la même chose que lire une bande dessinée ? L'entretien avec l'éditeur de La Découverte est aussi passionnant car on interroge un homme d'expérience qui explique bien qu'il fait une offre et qu'il ne cherche pas forcément à répondre à une demande. En parallèle, l'entretien avec le chef de Pocket manque d'à propos car lui cherche bien à répondre à une demande et considère le livre comme uniquement une valeur marchande (pourtant l'entretien semble facile, sans question de réflexions, ..., il n'y a pas de mises en doute comme dans les autres papiers).
Comme je le disais l'article de Jean-Pierre Ohl est passionnant, mais l'article écrit par une ancienne collaboratrice de France Loisirs sur les lecteurs de France Loisirs (avec énormément de chiffres) est totalement inintéressant car il manque de démarche scientifique mais en plus il n'y a qu'une interprétation superficielle de ses chiffres. L'article sur la fiction moderne est incompréhensible pour le commun des mortels...
Ce livre est une petite déception car je n'en ai pas tiré grand chose pour étayer mes réflexions. ( )