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Chargement... The Toilers of the Sea (1896) (original 1866; édition 2009)par Victor Hugo
Information sur l'oeuvreLes Travailleurs de la mer par Victor Hugo (1866)
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Du sublime, du long et du très long... quelques descriptions magiques ( ) Superbe roman de Victor Hugo écrit au cours de son exil sur l'île de Guernesey. L'auteur avait souhaité rendre hommage au courage et à l'opiniâtreté hors norme des marins; c'est tout à fait réussi. Le roman s'ouvre sur le récit d'un homme qui marche dans la neige et qui y trouve, surpris, l'inscription de son nom, laissée par une jeune fille qui s'est rapidement enfuie. Cet homme, c'est Gilliatt, un personnage tout à fait singulier dont l'origine méconnue et le mode d'existence l'auréolent de mystère et lui confèrent une mauvaise réputation parmi la population. Victor Hugo avait le génie des personnages; il donne subtilement vie à Gilliatt en prenant soin de ne pas en être un narrateur omniscient et surtout trop bavard. Les autres personnages du livre, ce sont essentiellement mess Lethierry, un aventurier des mers d'une droiture impeccable, Déruchette (la nièce de ce dernier qu'il élève), Sir Clubin (personnage à double facette qui révélera sa véritable nature), et dans une moindre mesure le traître Rantaine qui disparaît puis réapparaît à l'occasion d'un rebondissement en mer. Des brigands, des pirates, des hommes d'église peuplent également le livre ici et là . Mais le personnage principal reste indéniablement la mer, perpétuellement observée et le théâtre des actions et ressorts du livre. Elle tue et sauve à son gré ; les plus vaillants la combattent sans merci. Gilliatt, homme simple aux origines non éclaircies, incarne un héros magnifique, doué d'un courage infaillible et d'une habileté sans pareil. L'acte de bravoure longuement décrit dans le dernier tiers du roman est porté par un amour farouche ; en déployant des forces surhumaines pour vaincre la mer, la tempête, l'orage, les ventouses d'une pieuvre qui l'enserre, c'est Déruchette qu'il espère conquérir. Les aventures en mer sont souvent très méticuleusement (maniaquement, pourrait-on dire) décrites, au moyen d'un vocabulaire didactique particulièrement vaste qui peut paradoxalement rendre la visualisation des scènes assez floue. Qu'importe, le récit est porté par un souffle poétique tout hugolien, nourri de passages sublimes. La grandeur d'âme, l'entier don de soi de Gilliatt n'est pas sans rappeler le personnage de Jean Valjean, autre grand homme du peuple à l'histoire singulière. La force de l'amour muet de Gilliatt s'érige quasiment en leçon : la force semble ainsi être du côté de celui qui aime. C'est un peu comme si Hugo nous disait qu'il ne faut pas être mercantile en amour ou, autrement dit, attendre d'être payé de retour. L'auteur nous décrit dans tous les cas la grandeur de l'innocence inaltérée qui repose sur le don complet de soi-même. La fin tragique de Gilliatt qui choisit de se fondre dans la mer dont il connaît tous les accents et les humeurs, rappelle celle de L'homme qui rit. Chez Victor Hugo, on se noie par désespoir d'amour, par désespoir de la perte mais aussi parfois pour expier son déshonneur (souvenons-nous de la fin de Javert dans Les Misérables). Un très beau et grand roman que ces Travailleurs de la mer. aucune critique | ajouter une critique
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Une ?dition de r?f?rence des Travailleurs de la mer de Victor Hugo, sp?cialement con?ue pour la lecture sur les supports num?riques. ± La Christmas de 182... fut remarquable ? Guernesey. Il neigea ce jour-l?. Dans les ?les de la Manche, un hiver o il g?le ? glace est m?morable, et la neige fait ?v?nement. Le matin de cette Christmas, la route qui longe la mer de Saint-Pierre-Port au Valle ?tait toute blanche. Il avait neig? depuis minuit jusqu'? l'aube. Vers neuf heures, peu apr?s le lever du soleil, comme ce n'?tait pas encore le moment pour les anglicans d'aller ? l'?glise de Saint-Sampson et pour les wesleyens d'aller ? la chapelle Eldad, le chemin ?tait ? peu pr?s d?sert. Dans tout le tron?on de route qui s?pare la premi?re tour de la seconde tour, il n'y avait que trois passants, un enfant, un homme et une femme. Ces trois passants, marchant ? distance les uns des autres, n'avaient visiblement aucun lien entre eux. L'enfant, d'une huitaine d'ann?es, s'?tait arr?t?, et regardait la neige avec curiosit?. (Incipit.) Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)843.7Literature French and related languages French fiction Constitutional monarchy 1815–48Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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