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Chargement... Les frères Sisterspar Patrick deWitt
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Un étrange livre... on pourrait croire qu'il sombrerait très rapidement dans la facilité de la violence; et bien au contraire on arrive à une certaine profondeur une évidente subtilité. A découvrir! ( ![]() They were not in their room, or I had fired into a room that was not theirs. I gave up my adventure for dead. I brushed my teeth and went to sleep.* (p. 132, Chapter 5, Part 2, ‘California’). Je ne sais plus trop comment je suis tombée sur ce livre, bien avant qu’il ne soit adapté au cinéma. Acheté puis « oublié » sur le coin d’une étagère, c’est quand j’ai entendu dire qu’il serait adapté au cinéma que je me suis décidée à le lire. Acheté en anglais, donc lu en anglais, et il a fallu que je m’accroche. J’espère que je n’ai pas trop perdu de la saveur du roman, car je crains avoir eu du mal à relever tous les traits d’humour ou d’ironie qui m’auraient été plus accessibles en français. Tant pis, c’est chose faite et c’est ainsi. S’il y a quelque chose qu’on ne peut retirer à ce livre, c’est son originalité. Des histoires de bandits sans foi ni loi dans le grand ouest sauvage, il y en a eu. Mais des comme nos frères Sisters, pas beaucoup. Les deux brothers (ben oui, le jeu de mot du titre anglais ne marche plus en français, dommage parce que cela campe bien le bouquin) sont aussi peu brothers que possible. Il y a Charlie Sisters, le vrai gangster bien méchant, plus que passablement bête et ne sachant que vivre au jour le jour. Et puis il y a Eli, Eli Sisters bien sûr, qui lui n’est pas fait pour cette vie-là mais s’y résigne faute de mieux, mais rêve d’autre chose, quand même. Il rêve d’amour, mais n’ayant aucune idée de ce que c’est, il se fourvoie un peu. Il rêve de paix, mais comment est-ce possible quand tout le monde tire plus vite que son ombre ? Voilà donc un roman maîtrisé de bout en bout, où Patrick deWitt réussit la prouesse d’allier tous les clichés du western (on se sent en terrain connu, c’est sûr) et de tous les détourner pour proposer un roman complètement nouveau. Et là on perd pied, mais en terrain connu, et c’est délicieux. L’introspection d’Eli, qui transforme une chasse à l’homme en introspection philosophique, est décapante (au propre comme au figuré, je ne sais pas quels produits miracles ils emploient, mais ça ne décape pas que le fond de la rivière…). Elle est touchante aussi et a un petit goût de menthol qui accompagne tout le roman. C’est en effet, de mémoire, avec cette histoire de dentifrice que je me suis dit que le roman était en train de déraper. Et il n’est plus jamais revenu sur les rails, il a continué à déraper jusqu’au bout, avec un Eli qui sent de plus en plus sa vocation s’éloigner de lui, pour le plus grand plaisir du lecteur. A lire pour passer quelques bonnes heures, pour sourire tout du long, tout en se délectant de pages pas mal fichues du tout ! * Tentative de traduction : « Ils n’étaient pas dans leur chambre, ou bien j’avais fait feu dans une chambre qui n’était pas la leur. J’ai abandonné là mon aventure. Je suis allé me brosser les dents puis me suis mis au lit. » Eli et Charlie Sisters sont les protagonistes de ce roman-route western. Leur périple, c'est celui de deux tueurs à gages travaillant pour le Commodore. Leur mission, tuer un homme qui, aux yeux de leur patron, est un voleur. Le décor, celui de l'Ouest américain du milieu du XIXe siècle. Leur parcours ira d'Oregon City vers la Californie en suivant la route des chercheurs d'or. Ils y feront des rencontres improbables, un cavalier désespéré, des trappeurs qui ne sont pas conciliants, un jeune sans ressource sur un cheval en ayant encore moins, des sorcières, entre autres. Tout cela sera raconté par Eli Sisters. Mais, au-delà du parcours western, des armes et des échauffourées, les deux frères aux différences marquées entreprendront surtout une expédition à la recherche de soi, une quête interminable vers leur identité profonde. [http://rivesderives.blogspot.ca/2016/02/les-freres-sisters-patrick-dewitt.html]
Sometimes, a novel is like a train: the first chapter is a comfortable seat in an attractive carriage,and the narrative speeds up. But there are other sorts of trains, and other sorts of novels. They rush by in the dark; passengers framed in the lighted windows are smiling and enjoying themselves. You aren't a passenger, you don't care about that destination, and the whole train rumbles on without you. Much has been made, over the last few decades, about the death of the western as a genre. All this talk, however, seems to overlook a single, crucial point: the western was never just a genre....DeWitt not only plays the western straight, he draws from the best. Written with the parsed force of the best of Elmore Leonard, DeWitt’s closest CanLit antecedent seems to be Michael Ondaatje’s The Collected Works of Billy the Kid. The influence comes through not only in his attention to every word, every detail, but also in the deadpan, unflinching depiction of violence, reality elevated almost to the level of ridiculousness...Despite being deliberately and effectively part of a tradition (one can imagine it being written and read a hundred years ago, with a few caveats), The Sisters Brothers is a bold, original and powerfully compelling work, grounded in well-drawn characters and a firm hold on narrative. When they say “They don’t write em like that anymore,” they’re wrong. Because rather than concerning himself with showboating his period-specific research, deWitt has deliberately flouted the rules of straight-laced historical realism here, to stunning effect. And most importantly, what he does get right are the flawed and jagged hearts of his characters, which is all the real this reviewer needs....What Western is real anyway? Aren’t they all revisions and stylizations of the past? From the kindergarten morals and the ridiculous bloodlessness of Hollywood Westerns, to Louis L’Amour’s pat Harlequin Romances for men, to the populist machismo of spaghetti Westerns and their impossibly slow gun duels, the genre has never registered very high on the reality scale.....The overall effect is fresh, hilariously anti-heroic, often genuinely chilling, and relentlessly compelling. Yes, this is a mighty fine read, and deWitt a mighty fine writer. There never was a more engaging pair of psychopaths than Charlie and Eli Sisters, two brothers who kill for hire—and for necessity, and sometimes for the pure, amusing hell of it....So subtle is DeWitt’s prose, so slyly note-perfect his rendition of Eli’s voice in all its earnestly charming 19th-century syntax, and so compulsively readable his bleakly funny western noir story, that readers will stick by Eli even as he grinds his heel into the shattered skull of an already dead prospector. Nothing in Patrick deWitt’s first novel, Ablutions, a laconic barfly’s lament for a dysfunctional life, could prepare you for his second, a triumphantly dark, comic anti-western; apart, that is, from the same devastating sense of confidence and glittering prose. ...The writing is superb, with each brief chapter a separate tale in itself, relayed in Eli’s aphoristic fashion. The scope is both cinematic and schematic, with a swaggering, poetic feel reminiscent of a Bob Dylan lyric, while the author retains gleefully taut control of the overall structure. ... Appartient à la série éditoriale
Hermann Kermit Warm doit mourir. Le Commodore qui en a décidé ainsi a envoyé aux trousses du chercheur d'or les frères Eli et Charlie Sisters, tueurs à gages aux tempéraments radicalement opposés mais d'égale (et sinistre) réputation. Hermann Kermit Warm est un homme mort. À moins que les apparences s'avèrent trompeuses, que les truands ne soient pas ceux que l'on croit, qu'une crise de vocation ou qu'une rage de dents ne frappent ? De l'Oregon à la Californie, Les frères Sisters vous emporte dans une chevauchée burlesque dans une Amérique enfiévrée par l'appât du gain. Ponctuée de rencontres inoubliables, d'idylles impossibles, de petites et de grandes cruautés, cette histoire improbable arrosée de mauvais whisky est à la fois un hommage au western et une spectaculaire réinvention du genre, un tour de force salué par de nombreux prix. Chose certaine, ce livre phénomène offre par son humour ravageur un pur moment de joie littéraire ; un périple à dos de canasson qui vous laissera des bleus aux fesses. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
Couvertures populaires
![]() GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.6 — Literature English (North America) American fiction 21st CenturyClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:![]()
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