> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Follett-Les-Piliers-de-la-terre/5223

> Une plongée passionnante dans le Moyen Age des bâtisseurs de cathédrales, une épopée romanesque étincelante dont chaque lecteur a rêvé qu elle n'eût pas de fin.
—Le Livre de Poche

> Il y a dans Les Piliers de la terre du souffle, de l’érudition, de l’aventure, de l’intrigue, de l’amour et de la haine. Avec cette fabuleuse épopée moyenâgeuse, vous avez à chaque instant envie de tout abandonner pour poursuivre votre lecture...
Que demander de plus à un livre ?
—Frédérique Garcia, Librairie L’Esperlucte à Chartres (28)

"Les Piliers de la Terre" de Ken Follett. Fresque historique, chronique familiale, épopée médiévale, ce roman nous entraîne au cœur des chantiers des cathédrales. On y croise des personnages réels ou de fiction, des drames intimes et des actes politiques. Cependant, malgré ses indéniables qualités historiques et documentaires, il souffre trop souvent de longueurs (sur 1050 pages, c'est peut-être inévitable...), de manichéisme et d'invraisemblances narratives ou psychologiques, mais n'en reste pas moins un bon "page-turner". ( )

Puuufff... Long, interminable.. trop manichéen pour moi... J'ai toujours préféré le gris au noir et blanc. Une vraie déception. ( )

Mickey, Donald et Minnie construisent une cathédrale.
Commençons par les qualités : Ken Follett sait écrire, et son roman arrive à vous pousser à tourner les pages. Voilà, c'est dit.

Par contre, les rebondissements et les personnages... Mes aïeux !
Alors d'un coté, nous avons les gentils. Ils sont gentils. Et intelligents, parce que ce sont les gentils. Et puis ils sont beaux. Et gentils. Et tout ce qu'ils entreprennent réussit, parce qu'ils sont beaux et gentils.
Dans l'équipe B, nous avons les méchants. Ils sont méchants. Méchants "parce que". Et puis ils sont veules, jaloux et mesquins. Ah, et ils sont rancuniers, aussi. Et bêtes. Et méchants. Ah, ils sont laids, aussi, forcément. Parce qu'ils sont les méchants. Et ils ratent tout ce qu'ils entreprennent, parce qu'ils sont méchants.
Ça, c'est du personnage tout en nuances et en profondeur, y'a pas à dire.
Les rebondissements, c'est toujours la même structure. Alors y'a Mickey qui se balade joyeusement dans la forêt, youkaïdi. Et puis il a un malheur (généralement causé par Pat Hibulaire). Alors, Mickey, il est tout triste, mais comme il est intelligent (et beau, et gentil) ben il trouve la solution à son problème 30 pages plus loin ou en tout cas jamais après la fin du chapitre, car sinon le lecteur serait inquiet.

Bref, si vous voulez un truc à lire aux toilettes ou dans un train sans vous user le cervelet, c'est parfait. Comme je disais, c'est un bon page-turner, mais ça pète pas plus loin. ( )

Dans l'Angleterre du XIIe siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent chacun à leur manière pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. Les fresques se peignent à coups d'épée, les destins se taillent à coups de hache et les cathédrales se bâtissent à coups de miracles... et de saintes ruses. La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes. ( )

Très agréable à lire, avec de nombreux rebondissements de l'Histoire. On s'y croirait. On comprend maintenant pourquoi il fallait 100 ans pour construire une cathédrale. ( )

Histoire se passant au moyen age. Histoire de la construction des cathedrales. Cela permet d'avoir une vue de la vie et des moeurs au moyen age en angleterre et en France ( )

Ca commence bien, avec une bonne peinture historique, pleine d'élan et de fougue. Mais on s'enlise un peu dans les clichés. Plus le temps passe, plus les personnages deviennent caricaturaux, avec beaucoup trop d'introspection. On flirte même avec le fleur bleue sur la fin (c'est le cas de le dire). Malgré ce plaisir un peu gâché, ça reste un bon roman bien tourné et agréable. ( )

Très belle saga médiévale. Un livre qui m'a tenu en halène et que j'ai lu plutôt rapidement pour sa taille. Les personnages principaux sont soit très attachants, soit très détestables. Des passages un peu trop manichéens cependant : les gentils sont très gentils et les méchants très méchants. ( )

Pour ce roman, Ken Follett change de registre et nous emmène au Moyen Âge où l'on suit un artisan qui rêve de construire une cathédrale. Nous entrerons dans ce monde d'intrigues où se côtoie clergé, noblesse et simples paysans. Ce roman qui fait peur de par sa taille est en fait tout à fait digeste et bien écrit. Je n'arrivais plus à le poser... car en plus de faire un portrait assez précis de la vie de la culture et de la société en ce temps-là....il y a des histoires d'amour ! Tout le monde en trouvera pour son compte.

En 2008 est parue la suite de ce livre qui s'intitule "UN MONDE SANS FIN"

J’ai adoré cette vaste fresque historique qui s’étale sur plus de 40 ans. Tout y est, l’amour, la violence, le sexe, les batailles, les gentils et les méchants. De l’action, il y en a revendre. De la réflexion aussi, mais on est vite emporté dans le tourbillon des aventures des héros et le côté existentiel on le met de côté. Le thème de la religion, de l’homme et du repos de son âme est omniprésent, c’est même le noyau du livre. Les descriptions sont complètes, les personnages plus qu’attachants et le contexte fascinant. L’univers et l’époque sont formidablement décrits. Le monde des religieux du XIIème siècle, des cathédrales, de l’architecture à la gloire de dieu est passionnant, noir et violent. Pourtant je ferai deux reproches au livre

Tout d’abord la lourdeur de certains passages/phrases. Le point de vue omniscient, là, il est à son apogée. On sait tout, rien ne nous est caché ou suggéré. Le moindre état d’âme des personnages, pourtant sautant aux yeux, nous est décrit dans tous les sens. Follet donne l’air de prendre ses lecteurs pour des idiots longs à la comprenette. Vous voyez là, le héros est veuf, du coup qu’est-ce qu’il est malheureux ! parce que sa femme est morte, alors il est tout triste, son coeur est brisé…Et vas-y que je te décris pourquoi comment il pense ou vit ceci à cause de cela…des fois qu’on aurait pas compris du premier coup !
Bref, si ce n’était ce gros détail qui devient vite énervant, j’aurais mis ce livre en coup de cœur, mais il y a des procédés franchement rédhibitoires, et les descriptions inutiles de ce type en font partie.
Ensuite, le côté purement manichéen de la chose. Des gentils qui souffrent beaucoup et gagnent rarement (et ce de manière répétitive jusqu’à la fin) et les méchants qui souffrent un peu et gagnent souvent. Mais que l’on ne s’inquiète pas ! Les méchants finissent par en baver pour de bon et les gentils sortent victorieux de l’histoire.

Mais sinon c’est un merveilleux moment d’évasion ^^ ( )