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Critiques

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> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Trungpa-Sourire-a-la-Peur/411719
> BIBLIOGRAPHIE de… LibrayThing: Auteurs > Chogyam Trungpa

> En nous invitant à puiser à même notre courage, la peur nous signale les défis que nous sommes prêts à relever et nous amène à nous dépasser. Elle trace ainsi la voie vers une véritable ouverture, tant à nous-mêmes qu'au monde. Loin de nous être hostile, la peur est l'une de nos plus fidèles alliées.
Pour nous aider à apprivoiser celle que nous préférons trop souvent fuir, ce livre audio regroupe des enseignements de Shambhala que l'auteur a donnés aux méditants un peu partout dans le monde. Il nous propose de cultiver l'art du guerrier intérieur, celui qui s'arme de douceur, d'authenticité et de respect pour faire face à sa propre vulnérabilité sans se perdre dans le tourbillon de la crainte.
 
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Joop-le-philosophe | Mar 11, 2024 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Trungpa-La-certitude-de-la-voie--Se-liberer-de-la...
> BIBLIOGRAPHIE de… LibrayThing: Auteurs > Chogyam Trungpa

> RÉSUMÉ. — L'enseignement fondamental du Bouddha, destiné à mener l'homme à la libération, est contenu dans ce qu'on appelle les Quatre Nobles Vérités : la vérité de la souffrance ; les causes de la souffrance ; la possibilité de sa cessation ; le chemin vers sa cessation. D'une radicalité désarmante, ces vérités, qui fondent toutes les formes du bouddhisme, ont donné lieu à de multiples commentaires.
L'originalité de Chögyam Trungpa consiste ici à disséquer la souffrance, à la débusquer jusqu'en ses moindres recoins psychologiques, à mettre à nu le cocon illusoire de nos stratégies de replis, fondées sur l'ignorance. Il se livre à une déconstruction aussi implacable que salutaire de nos comportements habituels, égotiques, des chaînes de pensées erratiques qui nous rivent à la douleur. D'une main il nous tend le scalpel de la lucidité et de la méditation, de l'autre le miroir de la pleine conscience, l'au-delà de la souffrance.
Un enseignement tout à la fois provocateur et libérateur.
 
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Joop-le-philosophe | Mar 11, 2024 |
> BIBLIOGRAPHIE de… LibrayThing: Auteurs > Chogyam Trungpa

> ÊTRE EXAUCÉ !, par Chogyam Trungpa. — Le livre "Être exaucé!" de Chogyam Trungpa est un livre écrit par un enseignant bouddhiste tibétain aimé et influent. Dans ce livre, Trungpa offre une série d'enseignements sur la façon dont nous pouvons nous connecter à notre propre sagesse et compassion innées, et comment nous pouvons utiliser cette sagesse et cette compassion pour nous aider nous-mêmes et les autres.
Trungpa s'appuie sur une variété d'enseignements et de pratiques bouddhistes pour offrir aux lecteurs un guide complet pour cultiver une vie spirituelle. Il aborde des sujets tels que la méditation, la pleine conscience, la compassion, le vide et le karma, fournissant des explications claires et des conseils pratiques pour appliquer ces enseignements dans notre vie quotidienne.
Au cœur de "Être exaucé!" se trouve le message de Trungpa selon lequel chacun de nous a le potentiel de s'éveiller à notre vraie nature et de vivre une vie de sens profond et de but. Que nous soyons confrontés à des défis, que nous cherchions un bonheur et un épanouissement plus grands ou que nous cherchions simplement un moyen de vivre avec une plus grande conscience et clarté, les enseignements de Trungpa offrent une feuille de route compatissante et inspirante pour le voyage.
BooksAI
 
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Joop-le-philosophe | Jun 13, 2023 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Trungpa-Argent-sexe-et-travail/604805
> BIBLIOGRAPHIE de… LibrayThing: Auteurs > Chogyam Trungpa

> ARGENT, SEXE ET TRAVAIL. — La sortie d’un livre de Chögyam Trungpa représente toujours un événement. D’une part parce que ses ouvrages offrent un point de vue vif et sans naïveté ni fausses promesses sur la « spiritualité ». D’autre part parce que cet auteur a constitué, tout au long de sa vie, l’une des exégèses les plus remarquables du bouddhisme. Chacun de ses livres est toujours un commentaire, plus ou moins explicite mais toujours d’une grande pertinence, d’un des enseignements surnuméraires du canon bouddhique. Argent, sexe et travail ne fait pas exception. Il ne faut donc pas se méprendre sur la portée de ce titre. Il nous donne l’impression que ce livre est à ranger au rayon des manuels nous expliquant comment réussir notre vie à peu de frais. Il n’en est rien. Intitulé originellement Work, Sex and Money, cet ouvrage est la transcription d’une série de séminaires donnés au début des années 1970. Le choix d’un tel titre visait à provoquer directement ceux qui nourrissaient, comme beaucoup à l’époque, une vision un peu trop éthérée du chemin spirituel. Trungpa cherche ici à dénoncer ce qu’il nomme le « matérialisme spirituel » et qui consiste à faire de la spiritualité une sorte de cocon d’idées, de mythes et de rêveries qui nous mettrait à l’abri des aspects irritants de l’existence. Contre cette approche morbide parce que foncièrement narcissique, Trungpa donne droit au monde, à l’expérience, à la quotidienneté la plus commune qu’il transmute en champ de véritable réalisation. (Alexis LAVIS, Revue Etudes)½
 
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Joop-le-philosophe | May 16, 2023 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Trungpa-Dharma-et-creativite/488176
> BIBLIOGRAPHIE de… LibrayThing: Auteurs > Chogyam Trungpa

> EXTRAIT. — « Ce qu’il faut, c’est s’y mettre soi même, personnellement, sans compter sur rien d’autre, sans rien attendre du dehors, exactement comme l’a fait le Bouddha. Les conditions telles qu’elles se présentent, la situation quelle qu’elle soit, il nous faut l’accepter. La situation se présentera toujours d’elle-même comme un véhicule et nous serons capables de l’utiliser tant et aussi longtemps que nous-même ne nous en retirerons jamais. Comme il est dit dans les Écritures : “le Dharma est bon au commencement, le Dharma est bon au milieu, le Dharma est bon à la fin”. Ce qui revient à dire que jamais le Dharma ne sera périmé, qu’il restera toujours actuel puisque la situation est foncièrement toujours la même. »
*Chögyam Trungpa, Dharma et Créativité, Seuil, 2003, p. 24.

> RÉSUMÉ. — L’« art dharma » est un travail de création issu d’un état méditatif éveillé. Chögyam Trungpa explique que c’est aussi un moyen d’apprécier la nature des choses telles qu’elles sont et de les exprimer sans s’efforcer de lutter ni d’accomplir quelque chose.
L’œuvre d’art dharma fait ressortir ce qu’il y a de bon, de digne dans la situation qu’elle représente. Pour cela, l’artiste doit s’intéresser aux détails de la vie, rester disposé à découvrir tout autant qu'à cultiver son talent et à assimiler les connaissances et intuitions transmises par la tradition. Mais les principes de l’art dharma s’appliquent aussi au quotidien, car toute activité peut fournir l’occasion de s’ouvrir à l’univers.
Figure marquante du bouddhisme tibétain contemporain, Chögyam Trungpa (1940-1987) a su présenter au public occidental les enseignements traditionnels du tantrisme. Dans ce but, il a fondé l’institut Naropa et le programme d’apprentissage Shambhala.
 
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Joop-le-philosophe | Sep 13, 2021 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Trungpa-Tantra--La-Voie-de-lultime/899007
> Voir un extrait : https://books.google.fr/books?id=w8oQDAAAQBAJ&hl=fr&printsec=frontcover&...
> BIBLIOGRAPHIE de… LibrayThing: Auteurs > Chogyam Trungpa

> TANTRA, la voie de l'ultime, de Chôgyam Trungpa, Vincent Bardet (trad) - Points Sagesse, éd. Seuil. — Au début des années soixante dix, un maître tibétain de haute volée débarque aux Etats-Unis. Il a trente ans et a fait des études de psychologie à Oxford. Trungpa, après une retraite solitaire, a décidé de replier sa robe de moine, de se marier et de foncer sur l'Occident. Sont retranscrits ici des enseignements de 1973 où pour la première fois, de jeunes Américains secoués par la contre-culture, le rock, l’acide et autres hallucinogènes, allaient entendre parler du Tantra. On sent le guerrier ancestral chez Trungpa, le détenteur de la folle sagesse, le stratège des moyens habiles et surtout la vivacité d’un regard qui a totalement percé à jour nos fantasmes et nos modes de pensée. L’originalité de Trungpa, c’est d’avoir eu le génie de présenter le tantrisme à l’Occident avec nos mots, nos images, nos connections culturelles sans le dénaturer. L’un des grands plaisirs de la lecture de ce texte vient du côté bouillonnant et iconoclaste d’un maître qui a l’âge de ses disciples. Il ne cherche pas à les conforter dans leurs croyances floues, quitte à bousculer leurs comportements et leurs attitudes : “C’est plutôt grotesque de voir vos mines allongées lorsque vous essayez de saisir ce qu’est l’éveil", leur lance-t-il. Puis viennent les images percutantes qui ouvrent l’esprit : “Il n’est pas question de bricoler un objectif très élevé, ni un état supérieur de conscience” - “La méditation se définit comme la possibilité d’être ce que l’on est, sans chercher d’autres inventions pour se mettre à l’aise.”- “Vous ne pouvez en aucune manière devenir un bouddha. C’est non-vous, moins-vous, qui va atteindre l’éveil”.
“Tantra” est une petite merveille décapante qui ne connaît pas la facilité et nous présente une vision panoramique des enseignements du bouddhisme tibétain.
C’est aussi un livre plein d’humour d’un maître au style unique, qui a perçu le fond de nos rêves, de nos stratégies et de nos désirs “spirituels”. (Daniel ODIER).
Nouvelles Clés, (10), Été 1996, (p. 70)
 
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Joop-le-philosophe | 2 autres critiques | Sep 13, 2021 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Trungpa-Bardo-Au-dela-de-la-folie/1187305
> BIBLIOGRAPHIE de… LibrayThing: Auteurs > Chogyam Trungpa

> RÉSUMÉ. — Il n'est pas rare qu'on associe le mot tibétain bardo à la vie après la mort. Dans ce livre, Chögyam Trungpa traite toutefois du bardo dans une perspective très différente. Ici, le bardo est vu comme summum de l'expérience à tout moment donné. L'expérience que l'on fait du moment présent est toujours colorée par l'un ou l'autre de six états psychologiques. Ces états sont décrits comme autant de mondes : le monde des dieux (béatitude), le monde des dieux jaloux (jalousie et soif de divertissement), le monde humain (passion et désir), le monde animal (ignorance), le monde de fantômes affamés (pauvreté et possessivité) et le monde de l'enfer (agression et haine). En établissement un lien entre ces mondes et les six expériences du bardo que définit la tradition bouddhique, Trungpa jette un regard pénétrant sur la folie présente dans nos tendances psychologiques habituelles et montre comment celles-ci offrent l'occasion de transmuer l'expérience quotidienne en liberté.½
 
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Joop-le-philosophe | Sep 13, 2021 |
 
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Joop-le-philosophe | Sep 13, 2021 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Trungpa-Le-sourire-du-courage/994768
> BIBLIOGRAPHIE de… LibrayThing: Auteurs > Chogyam Trungpa

> RÉSUMÉ. — Chögyam TRUNGPA (1940-1987) est l'un des principaux introducteurs du bouddhisme tibétain en Occident. Grand maître de sagesse du XX e siècle, il est l'auteur de nombreux ouvrages devenus des classiques, dont Pratique de la voie tibétaineou Shambhala, la voie sacrée du guerrier. En nous invitant à puiser dans notre courage, la peur nous signale les défis que nous sommes prêts à relever et nous amène à nous dépasser. En ce sens, le véritable courage ne consiste pas à ignorer la peur, mais à savoir la transformer. Pour nous y aider, Chögyam Trungpa nous propose de cultiver l'art du guerrier intérieur, celui qui s'arme de douceur, d'authenticité et de respect. Ces enseignements clairs et directs nous montrent comment faire une force de notre propre vulnérabilité, au lieu d'en être effrayés. Préface de Pema Chödrön Cet ouvrage est précédemment paru sous le titre : Sourire à la peur
 
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Joop-le-philosophe | 3 autres critiques | Sep 6, 2021 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Trungpa-Folle-sagesse-Suivi-de-Casse-dogme-par-Ze...
> BIBLIOGRAPHIE de… LibrayThing: Auteurs > Chogyam Trungpa

> VIE IRRITANTE AVEC CHÖGYAM TRUNGPA. — Nous pourrions dire: "J'ai pratiqué; j'ai cherché l'illumination, le nirvana, mais j'ai toujours été repoussé. Au début, ces pratiques m'ont apporté une sorte d'excitation. J'ai cru que j'allais arriver quelque part. Je me sentais beau, béat, et je pensais pouvoir faire mieux encore, aller encore au-delà. Mais après, rien n'est arrivé. La pratique est devenue monotone, et j'ai commencé à chercher une autre solution, quelque chose d'autre. Mais en même temps je me disais: je commence à ne plus croire aux pratiques qui m'ont été transmises. Je ne devrais pas chercher d'autres pratiques. Je ne devrais pas chercher ailleurs, je devrais garder la foi, tenir bon. Très bien, il faut faire avec. Alors je me suis accroché. Mais cela reste pénible, monotone. En fait, c'est énervant, trop douloureux."
Et on continue toujours ainsi. On se répète. On construit quelque chose en quoi l'on puisse croire. On se dit :"Maintenant je devrais avoir la foi. Si je croyais, si j'avais la foi, je serais sauvé." On tente de préfabriquer la foi et on en tire une excitation momentanée. Mais après, tout se termine encore et toujours de la même façon – on ne tire rien de tout cela. Ceux qui abordent la spiritualité de cette manière sont toujours confrontés à ces problèmes.
Dans la façon qu'à Padmasambhava d'approcher la spiritualité, on ne cherche pas une excitation, une inspiration ou quelque félicité. Au contraire, on creuse dans ce que la vie a d'irritant, on y plonge et on s'y établit. Si l'on est capable d'agir ainsi, alors tout désagrément devient une source de grande joie, de joie transcendantale – parce qu'il n'y a plus aucune douleur en jeu. Cette forme de joie n'est absolument plus reliée ou opposée à la douleur. Alors, tout devient précis, aigu et compréhensible, et l'on est capable d'établir un lien avec cela.
Publié le 01 mars 2017 par Eric Acouphene. … ; (en ligne),
URL : https://www.paperblog.fr/8327832/vie-irritante-avec-chogyam-trungpa/

> PRÉFACE DE L’ÉDITEUR. — Le vénérable Chôgyam Trungpa Rinpoché donna deux séminaires sur la « Folle sagesse » en décembre 1972. Chacun de ces séminaires dura environ une semaine. Le premier eut pour cadre un hôtel de vacances inhabité, dans les Tétons, près de Jackson Hole, Wyoming. Le second se déroula dans un gymnase improvisé, la vieille mairie de Barnet, un village du Vermont, non loin du centre de méditation fondé par Trungpa Rinpoché, appelé à l’époque La Queue du Tigre et aujourd’hui Karmê-Chôling.
Rinpoché était arrivé sur ce continent environ deux ans et demi auparavant, au printemps 1970. Il avait trouvé une Amérique en proie à de bouillonnants changements sociaux, et vivifiée par des facteurs tels que le mouvement hippie, le LSD et le supermarché spirituel. En réponse au flot continu de ses enseignements transmis sur un mode direct, lucide et réaliste, un groupe d’élèves fervents s’était rassemblé, auquel s’ajoutaient sans cesse de nouveaux participants. A l’automne 1972, il effectua sa première pause tactique, une retraite de trois mois dans une maison isolée au cœur des forêts du Massachusetts.
Ce fut une retraite visionnaire. Rinpoché semblait contempler le cours de son œuvre future en Amérique et les moyens dont il disposait pour l’accomplir. De nouveaux plans importants furent formulés. Durant la dernière nuit de la retraite, il ne dormit pas. Il demanda aux quelques élèves présents d’utiliser tout ce qu’ils pourraient trouver afin de préparer un grand banquet. Il passa lui-même des heures à la préparation de ce banquet et n’apparut qu’à deux heures du matin — merveilleusement bien habillé et coiffé, et dégageant une énergie extraordinaire. A un moment de la conversation, qui se poursuivit tard dans la nuit, Rinpoché parla deux heures durant sans s’arrêter et donna un compte rendu extrêmement vivant et détaillé du rêve qu’il avait fait la nuit précédente. Il quitta la retraite avec la lumière de l’aube et se promena toute la journée. Le soir même, n’ayant toujours pas dormi, il donna le premier exposé du séminaire de la « Folle Sagesse » à Jackson Hole. Il se peut qu’il soit parti ce matin-là avec l’impression de commencer une nouvelle étape dans son travail. Assurément, des éléments de cette nouvelle phase sont décrits dans la dernière causerie du séminaire de Jackson Hole.
Après le premier séminaire Vajradhatu de 1973 (programmé durant la retraite de 1972), le style de l’enseignement de Trungpa Rinpoché allait changer, et le mode de présentation devenir beaucoup plus méthodique, adapté en vue de guider ses élèves à travers les étapes successives de la voie. Les séminaires de la « Folle Sagesse » appartiennent donc à la fin de la période préliminaire de l’enseignement de Rinpoché en Amérique, durant laquelle, par contraste, il montra une capacité spectaculaire à transmettre simultanément tous les niveaux d’enseignements. Durant cette phase préliminaire, l’atmosphère était riche de promesses fructueuses, débordant des multiples possibilités de la voie soudaine. Pareille atmosphère régnait alors qu’il combinait les enseignements élémentaires et avancés en un seul flot d’instructions profondes, tout en coupant avec acharnement les tentacules omniprésents du matérialisme spirituel.
Il pourrait s’avérer utile de considérer un instant ces deux séminaires sous l’angle de la lutte contre le matérialisme spirituel. Quoiqu’ils aient été programmés en réponse à une demande portant sur les huit aspects de Padmasambhava, Trungpa Rinpoché a légèrement déplacé l’accent pour accorder une importance particulière à la « folle sagesse ». Ses élèves « expérimentés » aussi bien que les nouveaux venus avaient faim de techniques spirituelles définies ou de principes qu’ils puissent saisir et assimiler. L’iconographie exotique des huit aspects de Padmasambhava, si elle avait été présentée d’une manière trop précise, aurait été de la viande sanglante pour requins spirituellement matérialistes. Ceci expliquerait en partie pourquoi l’hagiographie méthodique des huit aspects, avec ses détails complets et logiques, fut laissée de côté et remplacée par la pénétration brute et sans garnitures de la « folle sagesse ».
Un travail de mise au point des causeries originelles s’est avéré nécessaire pour les rendre lisibles. Toutefois, rien n’a été changé dans l’ordre de la présentation, et aucun élément n’a été exclu de l’ensemble des exposés. Un grand effort a été fait pour ne pas travestir le langage de Trungpa Rinpoché ni modifier son style à seule fin d’obtenir un ton plus conventionnel, plus présentable. Nous formons l’espoir que le lecteur goûtera ses phrases qui fusent entre nos gouttes de pluie mentale et nous touchent là où la clarté conceptuelle ordinaire échoue à nous atteindre. Nous espérons également qu’il appréciera que certains passages demeurés obscurs lors d’une lecture puissent devenir lumineusement clairs lors d’une autre.
Voici le rugissement puissant d’un grand lion du dharma. Puisse-t-il mettre en fuite les hérétiques et les bandits de l’espoir et de la peur. Dans l’intérêt de tous les êtres, puissent ses vœux continuer de s’accomplir.
—Sherab CHÔDZIN.½
 
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Joop-le-philosophe | 3 autres critiques | Sep 5, 2021 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Trungpa-Ne-au-Tibet/435232
> BIBLIOGRAPHIE de… LibrayThing: Auteurs > Chogyam Trungpa

> RÉSUMÉ. — Pour la première fois, un jeune lama de haut rang raconte comment il a été découvert, intronisé, instruit, ordonné, puis contraint de fuir devant les Chinois. Né en 1939, il fut reconnu, à l’âge de 13 mois, comme la dixième réincarnation de l’éminent Supérieur des monastères de Surmang dans le Tibet oriental. Le récit de son éducation religieuse, la description de ses maîtres spirituels nous transportent dans un monde qui nous paraît aussi éloigné dans le temps que dans l’espace. Lorsque les Chinois s’emparèrent des monastères, Trungpa Tulku, qui avait alors 19 ans, se cacha dans la vallée du Mystère, puis dans une caverne. Dans le but de continuer sa mission, autrement dit de transmettre l’enseignement qu’il avait reçu, il partit pour Lhassa. Cependant, ayant appris en chemin la fuite du Dalaï Lama, il se dirigea vers l’Inde. N’ayant au départ que neuf compagnons, ce furent bientôt trois cents personnes qui le suivirent. Après de nombreuses épreuves, ils ne furent que quatorze survivants à atteindre la frontière de l’Assam, neuf mois plus tard. Ce livre est un document exceptionnel tant dans le domaine de la spiritualité que dans celui de l’aventure. Sa sincérité et sa simplicité sont bouleversantes.
Titre original : Born in Tibet (1966)

> NAISSANCE D'UN MYTHE. — Parcours étonnant que celui de Chogyam Trungpa. Dans ce récit à la première personne, Chogyam Trungpa nous raconte sa fuite du Tibet : dans l'évocation de ce périple himalayen, fait avec précision et sobriété, il y a un souffle épique étonnant, comme si celui qui allait devenir l'un des plus grands maîtres du bouddhisme en occident, portait déjà en lui toute la force et la détermination dont il allait faire preuve tout au long de sa vie.
Il y a beaucoup d'émotion à lire le sobre récit de ces péripéties, au cours desquelles de nombreux tibétains périrent. Et cependant, le texte de Chogyam Trungpa garde une tenue impeccable, une dignité étonnante, très loin des larmoiements rencontrés habituellement dans ce type de récit. Une découverte rafraîchissante, un livre fondateur écrit dans la jeunesse d'un personnage hors du commun. À lire
Orphée, le 13 février 2014 (Sur Amazon.fr) 5/5
 
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Joop-le-philosophe | 2 autres critiques | Sep 5, 2021 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Trungpa-Voyage-sans-fin--La-Sagesse-tantrique-du-...
> BIBLIOGRAPHIE de… LibrayThing: Auteurs > Chogyam Trungpa

> " Il est inutile d'essayer d'attraper l'univers comme s'il s'agissait de capturer une sauterelle ou une puce. Vous n'avez pas à faire quoi que ce soit de votre expérience. Pourquoi ne pas la laisser être comme elle est ? En fait, cela pourrait s'avérer nécessaire. Si l'on veut réellement utiliser quelque chose, il faut le laisser être. On ne peut pas boire toute l'eau de la terre pour apaiser éternellement sa soif. On peut bien boire un verre d'eau, mais il faut laisser de côté le reste de l'eau, des rivières et des océans, de sorte que, si l'on a soif à nouveau, on puisse boire un peu plus. Il faut laisser un peu de place quelque part. Il n'est pas nécessaire de tout engloutir. C'est préférable de s'en abstenir. D'ailleurs, c'est plus poli. " (Ch. Tr.)

> RÉSUMÉ. — Lorsque nous parlons de la tradition tantrique, nous ne parlons pas de jouer avec la sexualité, l'agression, les couleurs du monde phénoménal. Les gens ont projeté beaucoup d'idées sur le vajrayana, telles qu'une expression de sauvagerie et de liberté. Cependant, la culture du vajrayana doit être basée sur des fondations très subtiles, définies, ordinaires et réelles. Sinon, nous sommes perdus. Les enseignements vajrayana revêtent un caractère éminemment sacré et, en un sens, ils sont inaccessibles. A travers les siècles, les pratiquants du tantra ont consacré énormément d'énergie et d'efforts à étudier cette discipline. Il est hors de question de permettre de laisser travestir ces études en marchandises de supermarché.

> Chogyam Trungpa est un maître du bouddhisme tantrique tibétain très pédagogue qui communique la sagesse ancestrale du Bouddha. À lire pour rafraîchir l'esprit et atteindre l'éveil.
Danieljean (Babelio)½
 
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Joop-le-philosophe | Feb 23, 2021 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Trungpa-Lentrainement-de-lesprit--Et-lapprentissa...
> Scribd : https://www.scribd.com/doc/287653404/L-Entrainement-de-l-Esprit-Chogyam-Trungpa
> BIBLIOGRAPHIE de… LibrayThing: Auteurs > Chogyam Trungpa

> Ce livre est essentiel sur la voie du bodhisattva : il explore clairement la signification des Boddhicitta ultime et relative et présente les paramitas. Toujours avec l'humour, Chogyam Trungpa nous guide sur le chemin du Mahayana. Didactique.
Danieljean (Babelio)
 
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Joop-le-philosophe | 3 autres critiques | Feb 22, 2021 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Trungpa-Regards-sur-lAbhidharma/428817
> BIBLIOGRAPHIE de… LibrayThing: Auteurs > Chogyam Trungpa

> Dans son livre ce maître réalisé de la lignée de la folle sagesse explique que le désespoir est une autre facette de l'égo, l'art de saisir à nouveau l'espace en nous convaincant que nous ne saisissons rien.
Danieljean (Babelio)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | 3 autres critiques | Feb 19, 2021 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Trungpa-La-pleine-conscience-en-action/1101355
> Voir un extrait : https://books.google.fr/books?id=n1JVDwAAQBAJ&hl=fr&printsec=frontcover&...
> BIBLIOGRAPHIE de… LibrayThing: Auteurs > Chogyam Trungpa

> LA PLEINE CONSCIENCE EN ACTION, de Chôgyam Trungpa. — Les livres qui expliquent comment méditer sont si nombreux que l’on peut penser que celui-ci s’ajoute à cette multitude. Bien qu’écrit par un Bouddhiste il n’est pas question ici de Bouddhisme.
Ce livre allie simplicité et pragmatisme. Méditer seul, méditer en commun, être avant tout présent à la vie dans ses multiples aspects. Tout est analysé avec bon sens et convient aux occidentaux ne désirant pas être inféodés à une « école » ou l’autre. Éditions Seuil. (Pascale LEROY)
Les Carnets du Yoga, (385), Mars 2020

> Décédé en 1987, le grand maître fut l’un des premiers à enseigner le bouddhisme tibétain aux Occidentaux. Ce petit traité, préfacé par Matthieu Ricard, donne avec simplicité et bienveillance les instructions fondamentales pour s’initier à la méditation et laisser s’exprimer, en nous, la « nature de Bouddha ». —Cécile GUÉRET, Psychologies.com½
 
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Joop-le-philosophe | Aug 19, 2020 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Trungpa-Le-chemin-est-le-but--Manuel-de-base-de-m...
> Zuihô (Amazon) : https://www.amazon.fr/gp/customer-reviews/RA0ERNZ0UUHON/
> BIBLIOGRAPHIE de… LibrayThing: Auteurs > Chogyam Trungpa

> LE CHEMIN EST LE BUT, Manuel de base de méditation bouddhique, par Chogyam Trungpa. — RÉSUMÉ. — Selon le bouddha, personne ne peut atteindre la santé fondamentale ou l'éveil sans pratiquer la méditation. Les enseignements présentés ici sur le modèle et la technique de méditation donnent les bases dont chaque pratiquant a besoin pour s'éveiller. Chögyam Trungpa nous enseigne à abandonner la volonté de mettre la méditation au service de nos ambitions; ainsi pourrons-nous nous détendre dans l'ouverture. Il nous montre comment la pratique délibérée de l'attention se transforme en conscience attentive; nous découvrons le monde de la vision pénétrante que la conscience nous révèle. Nous intégrons alors un subtil dispositif psychologique qui structure automatiquement l'ensemble de notre expérience et nous nous apercevons que la méditation nous transporte progressivement au-delà de ce dispositif et de l'ego en général, jusqu'à l'expérience de la liberté inconditionnelle.

> LE CHEMIN EST LE BUT, Manuel de base de méditation bouddhique, par Chogyam Trungpa. — Le livre "Le Chemin est le But: Manuel de base de méditation bouddhique" est un livre écrit par Chogyam Trungpa Rinpoche, un enseignant bouddhiste tibétain et fondateur de la communauté bouddhiste Shambhala. Ce livre est un guide classique de la méditation pour les débutants, fournissant des instructions pratiques sur la façon de s'asseoir, de respirer et de pratiquer la pleine conscience dans la vie quotidienne.
Le titre, "Le Chemin est le But", signifie "the path is the goal" en anglais, soulignant l'importance d'être présent et conscient à chaque instant de notre vie.
Dans le livre, Chogyam Trungpa explique les principes et techniques de base de la méditation bouddhiste, notamment le développement de la pleine conscience, de la compassion et de la sagesse. Il aborde également les défis et les obstacles qui peuvent survenir pendant la pratique de la méditation et offre des conseils sur la façon de les surmonter.
Dans l'ensemble, "Le Chemin est le But: Manuel de base de méditation bouddhique" est une introduction accessible et pratique à la méditation bouddhiste, écrite avec clarté et perspicacité par un enseignant respecté dans la tradition.
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> PRÉFACE DE L’ÉDITEUR. — Ce livre contient deux séminaires donnés par le grand gourou tibétain, le Vidyadhara, Chôgyam Trungpa, Rinpoché, datant tous deux de 1974. Le premier a été donné en mars à New York, le second en septembre à La Queue du Tigre, un centre de méditation que le Vidyadhara avait fondé dans le Vermont, qui fut plus tard rebaptisé Karmê Chôling. Ces séminaires contiennent de l'enseignement jusque-là inédit sur la vue et la pratique de la méditation bouddhiste.
Les récits traditionnels nous disent qu'au moment de son Éveil, le Bouddha Shakyamuni vit un vaste panorama d'êtres dans les six mondes de l'existence, souffrant de leur ignorance dans un cycle sans fin d'attachement et de déception, de souffrance et de mort. Dans la littérature de la tradition bouddhiste, nous trouvons d'autres récits de telles visions de la souffrance humaine. Un récit récent concerne le Gyalwa Karmapa, Rikpe Dorje (1924-1982), qui était la seizième incarnation d'une lignée de hiérarques éveillés, chefs de l'ordre Kagyü du bouddhisme au Tibet. Il raconte un incident qui s'est passé lors de son premier voyage, au milieu des années soixante-dix, quand il sortit du monde himalayen médiéval qu'il avait jusque-là connu pour pénétrer dans l'Occident moderne. Sa première étape fut Hong Kong, où ses hôtes l'emmenèrent au sommet d'un gratte-ciel. Debout sur la plate-forme d'observation, le Karmapa contempla avec étonnement et plaisir l'immense panorama de la ville à ses pieds. Puis, au bout d'un moment, il commença à pleurer. Il fallut que ses assistants l'aident à rentrer dans l'immeuble, en larmes. Il expliqua plus tard qu'à la vue de cette énorme ville, avec ses masses trépidantes de population, qui naissaient, luttaient pour survivre et mouraient sans une once de dharma pour les aider – sans même, dit-il, ne serait-ce qu'un OM MANI PADME HUM – il avait été submergé par la tristesse.
À partir de ces visions, nous n'avons pas à aller loin pour parvenir à la configuration du poste de travail qui attendait Trungpa Rinpoché en Amérique. Le Vidyadhara était lui-même la onzième incarnation d'une lignée de souverains spirituels et temporels de l'est du Tibet. Lorsqu'il arriva en Amérique du Nord en 1970 comme seul représentant de sa lignée, il y vit une culture excitante et vigoureuse, très pleine d'elle-même, couvrant un vaste continent. Il vit en même temps des myriades d'individus souffrant de l'ignorance, entretenant des vues biaisées sur la vie, et dégageant des quantités de vitesse agressive. Il a décrit plus tard la situation : « Même avec les encouragements des pères actuels de la lignée présente, et de mes chers étudiants, j'avais été laissé dehors, dans le froid, comme chargé à plein temps des poubelles, portier, spécialiste en couches-culottes, et baby-sitter. Alors finalement, moi seul, j'ai fini comme capitaine de ce grand vaisseau. Moi seul, je dois libérer ses millions de passagers dans cet âge sombre. Moi seul, je dois faire voile sur cet océan samsarique déchaîné. Avec les bénédictions de la lignée, et à cause de mon vœu inaltérable, il n'y a évidemment pas le choix. » (The Rain of Wisdom). En 1970, le onzième Trungpa Tülku avait à peine trente ans. Il avait été entraîné intensivement dans les disciplines intellectuelles et méditatives dès sa prime enfance, et était considéré par les Tibétains comme un maître de méditation d'un accomplissement extraordinairement élevé, en pleine possession de son héritage d'esprit éveillé. Seulement quelques courtes années passées en Angleterre le séparaient de son existence confinée, surprotégée de prince tibétain du dharma. Maintenant il était un immigrant fauché en Amérique. Par quoi commencer ?
« La pratique assise de la méditation, dit le Vidyadhara à ses auditeurs, est la seule voie ». Exposant brillamment le bouddhadharma, il persuadait, séduisait, plaidait, commandait. Il rameutait les huiles locales. Il créait des situations favorables. Il faisait tout son possible pour que les gens posent leurs fesses sur des coussins de méditation - tout, sauf leur promettre des résultats. Seule la pratique de la méditation assise, comme l'a enseignée le Bouddha lui-même, pouvait établir le terrain fondamental pour une compréhension authentique de l'enseignement du Bouddha. Si les gens pouvaient s'asseoir, et continuer à le faire, sans attendre de résultats, un intervalle serait créé dans les défenses de l'ego, et la conscience inconditionnelle pourrait commencer à irradier.
Mais l'ego s'oppose furieusement à la conscience inconditionnelle. Et sa stratégie-clef contre l'assaut de la méditation, enseignait le Vidyadhara, est le matérialisme spirituel. C'est la tentative d'utiliser les enseignements spirituels pour nos buts préconçus. Nous voudrions vivre plus longtemps, être en meilleure santé, plus forts, plus compétents, plus magnétiques, plus puissants, plus admirés, plus riches, et de plus en plus invulnérables. Quel meilleur véhicule en direction de ces fins que la sagesse la plus profonde, et les techniques d'entraînement de l'esprit polies par des siècles d'application ? Et si la méditation peut être liée à l'ambition, lel cœur de son pouvoir de libération disparaît. '
Dès le début, le Vidyadhara mena une bataille acharnée contre le matérialisme spirituel. Il ne se fatiguait jamais d'expliquer de différentes façons que le véritable voyage spirituel est celui du lâcher-prise, l'abandon graduel du repère de l'ego, au service d'une vision plus claire des choses telles qu'elles sont. C'est pourquoi il pétrifiait ses auditoires encore et encore, en décrivant, comme il le fait ici, un voyage solitaire, marqué par la douloureuse déception des rêves de l'ego, aussi bien que par la joie et la fraîcheur de l'esprit ouvert. Dès le début, il demanda à ses étudiants de s'engager en toute rigueur dans le chemin comme il est réellement, plutôt que de se cramponner à leurs appétits spirituellement matérialistes. Mais une fois qu'ils avaient commencé à abandonner le repère de l'ego, il les encourageait, les soutenait, et alimentait leur travail sur eux-mêmes par tous les moyens possibles.
Les enseignements donnés ici sur la méditation fondamentale – shamatha et vipashyana, l'attention et la conscience attentive – fournissent les fondements dont chaque pratiquant a besoin pour s'éveiller comme l'a fait le Bouddha. En outre, c'est en relation avec ces enseignements fondamentaux que le Vidyadhara formula la vision d'ensemble du chemin du bouddhadharma, pour la première fois à l'intention des Occidentaux.
Je peux seulement espérer que les lecteurs de ce livre seront saisis par le crochet de métal de la compassion de Trungpa Rinpoché. Engageons-nous authentiquement sur le chemin de la méditation.
—Sherab CHÔDZIN,
Nouvelle-Ecosse, 1994.½
 
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Joop-le-philosophe | Feb 16, 2020 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Trungpa-Meditation-et-action--Causeries-au-Centre...
> BIBLIOGRAPHIE de… LibrayThing: Auteurs > Chogyam Trungpa

> Recueil de causeries par un authentique moine tibétain, exposant sans érudition superflue la pratique de la méditation « vide », suivant l’approche lamaïque où l’action ne se sépare jamais de la vie intérieure.
R.M., L'espace intérieur

> Qui peut veiller sur son mental sans distraction
N'a nul besoin d'entendre ou de dire des mots ;
Ni de rester assis, figé comme un cadavre,
Celui qui peut s'absorber en concentration.
Si l'on connaît, de toutes les formes, la nature,
Les huit terrestres appétits s'en vont d'eux-mêmes ;
Et quel besoin de paraître ou de se venter
Si l'on a, dans son cœur, ni haine ni désir ?
Le grand éveil de la conscience Bodhi
Qui laisse loin et samsara et nirvana,
Ne s'accomplit jamais par recherche ou envie.
(Extrait du Chant de Milarépa pour Bodi-dharma du Népal)
in Méditation et action - Chögyam Trungpa (Éditions du Seuil)

> Son livre Méditation et Action, publié à Londres en 1969, est un des rares ouvrages sur le bouddhisme publié en Occident. Il devient très vite un ouvrage de référence pour ceux qui veulent comprendre le bouddhisme. Chôgyam Trungpa y présente une approche surprenante de la « spiritualité ». Le chemin du Bouddha y apparaît dans une simplicité qu'il est difficile de soupçonner. Comme il l'explique : « En tout ce qui touche l'enseignement, il n'y a rien de caché ; il est toujours ouvert. Il est même en réalité tellement ouvert, si simple et si ordinaire que, quel que soit le caractère personnel d'un individu, il y est contenu. Il peut bien être un ivrogne invétéré ou un homme emporté et violent d'habitude, c'est ce caractère qui est sa possibilité, son potentiel vivant. » Chôgyam Trungpa ne présente pas le chemin spirituel comme l’acquisition d'une sagesse extérieure particulière, mais comme la capacité de faire face, le plus directement et au-delà de toutes les conventions sociales et morales, à ce que nous sommes.
Fabrice Midal, Trungpa : Biographie, Seuil (2002), page 27

> Delaye Alain. Chogyam Trungpa : MÉDITATION ET ACTION.
In: Sagesses sans frontières: Les plus grands sages et mystiques du monde, Almora - 2014. pp. 122-126. … ; (en ligne),
URL : https://drive.google.com/file/d/1npN-9nTNSc4_WNoK5Wb0gpwlzHH1Ty0O/

> Deschepper Jean-Pierre. Chögyam Trungpa, MÉDITATION ET ACTION. Causeries au Centre tibétain Samyê-Ling. Traduction par Armel Guerne.
In: Revue Philosophique de Louvain. Quatrième série, tome 81, n°52, 1983. p. 690. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1983_num_81_52_6274_t1_0690_0000_2

> Bareau André. Chogyam Trungpa. MÉDITATION ET ACTION. Causeries au centre tibétain Samye-Ling, A. Guerne (trad.).
In: Revue de l'histoire des religions, tome 185, n°2, 1974. pp. 233-234. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1974_num_185_2_10176

> Ménard Jacques E. Chögyam Trungpa, MÉDITATION ET ACTION. Causeries au Centre tibétain Samyâ-Ling, trad, par A. Guerne, Coll. Points, 1981.
In: Revue des Sciences Religieuses, tome 57, fascicule 1, 1983. pp. 74-75. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/rscir_0035-2217_1983_num_57_1_2969_t1_0074_0000_4

> Bareau André. Chogyam Trungpa. MÉDITATION ET ACTION. Causeries au Centre tibétain Samyê-Ling.
In: Revue de l'histoire des religions, tome 200, n°1, 1983. pp. 97-98. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1983_num_200_1_4575

> Gabriel Germain. MÉDITATION ET ACTION par Chogyam Trungpa ;
Bouddhisme, christianisme par Yves Raguin ;
Méditation zen et prière chrétienne par H.M. Enomiya Lassale.
In: Revue Esprit, Nouvelle série, No. 436 (6) (Juin 1974), pp. 1085-1087. … ; (en ligne),
URL : https://esprit.presse.fr/article/germain-gabriel/chogyam-trungpa-meditation-et-a... ;
https://drive.google.com/file/d/1OUwHCRscwjtzdk19JpNnoQNMgdxSAJYk/view?usp=shari...

> Brunner, Hélène. MÉDITATION ET ACTION. Causeries au Centre Tibétain Samye-Ling, de Chogyam TRUNGPA, mises en français par Armel GUERNE ((Documents Spirituels, 9), Paris, Fayard, 1972, 160 p.)
In: Revue de Théologie et de Philosophie, Troisième série, Vol. 111, No. 1 (1979), p. 99. … ; (en ligne),
URL : https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=rtp-003%3A1979%3A29%3A%3A3#103

> Keller, Carl-A. MÉDITATION ET ACTION, de Chogyam TRUNGPA (Coll. Points/Sagesses n° 26), Paris, Fayard, 1972, rééd. 1981.)
In: Revue de Théologie et de Philosophie, Troisième série, Vol. 115, No. 1 (1983), p. 86. … ; (en ligne),
URL : https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=rtp-003%3A1983%3A33%3A%3A3#89
 
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Joop-le-philosophe | 2 autres critiques | Sep 13, 2019 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Trungpa-Pour-chaque-moment-de-la-vie/815208
> BIBLIOGRAPHIE de… LibrayThing: Auteurs > Chogyam Trungpa
> Voir un extrait : https://books.google.fr/books?id=2aFGEAAAQBAJ&hl=fr&printsec=frontcover&...

> Revue de Théologie et de Philosophie, Troisième série, Vol. 137, No. 1, Corps, esprit et identité chez Wittgenstein (2005), p. 94 : https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=rtp-003%3A2005%3A55%3A%3A3#57

> POUR CHAQUE MOMENT DE LA VIE, de Chôgyam Trungpa. — Classées par thèmes par les soins de Fabrice Midal, se trouvent réunies un ensemble de citations de Chôgyam Trungpa. L’enseignement de ce dernier est une singularité dans le bouddhisme tibétain, et c’est ce qui a fait sa force. En effet : Chôgyam Trungpa est sorti de l’enseignement traditionnel et ritualisé qui empesantit la simplicité originelle du message du Bouddha, pour aller à l’essentiel d’une voie spirituelle.
On trouve dans cet ouvrage la force de son enseignement, et l’on y redécouvre au passage la puissance de sa compréhension du fonctionnement de l’ego. Son insistance sur la construction de l’ego, entité insubstantielle qui se nourrit de notre confusion et se maintient grâce à elle, est un des points clefs de son enseignement. L’honnêteté et la vérité passent par la mise au jour de notre fonctionnement, dans la vie quotidienne. L’obstacle est, bien entendu, que « nous nous accrochons à nos modèles habituels parce que la confusion fournit un sol terriblement familier où s’enfoncer... » Prendre acte de notre confusion, du « processus qu’est l’ego », dans l’instant : voici la voie royale à laquelle nous invite Chôgyam Trungpa. Voir le désordre est déjà générateur d’ordre, au-delà de tout matérialisme spirituel qui consiste à s’attacher aux expériences, aussi subtiles fussent-elles, contribuant à un ego envahissant de façon encore plus subtile la psyché. Chôgyam Trungpa nous invite à questionner toujours, de la façon la plus tranchante possible, notre quête spirituelle, pour ainsi la rendre plus mûre et libre. Ed. Seuil, 2004. 364 p.
3e millénaire, (74), Hiver 2004
 
Signalé
Joop-le-philosophe | Mar 20, 2019 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Trungpa-Mudra--Lesprit-primordial/817651
> BIBLIOGRAPHIE de… LibrayThing: Auteurs > Chogyam Trungpa

> Feuga P. (Infos Yoga, (63), été 2007, pp.41-42) … ; (en ligne),
URL : https://drive.google.com/file/d/1luuh7NHL18LwcdsRa4O5wS2iy-DG2MRC/view?usp=shari...

> Ce recueil de poèmes rend compte de l'arrivée d'un moine tibétain en occident. C'est l'un des plus beaux témoignages que l'on puisse trouver sur cet exil.. à recommander vivement.
Danieljean (Babelio)

> MUDRÂ » L'esprit primordial,, de Chôgyam Trungpa, Introduction de Fabrice Midal. — Après une courte et très belle biographie sur Chôgyam Trungpa (introduction), deux traductions, provenant des oeuvres de deux maîtres tibétains renommés, précèdent les chants et poèmes de Ch. Trungpa. le poème de Petrül Rinpnché, grand lama itinérant qui vécut au XIXe s., introduit l’oeuvre du Mudra au coeur du sujet : « Oublie la "méditation" ! Elle ne semble pas être le remède ultime à tes émotions conflictuelles. » Le texte suivant, L’essence la plus secrète, de Jigmé Lingpa, qui vécut au XVIIIe s., est merveilleusement non-dualiste :
« Mahâ Ati, qui est au-delà des concepts et qui transcende la saisie comme le lâcher-prise est l’essence de la connaissance transcendante. C’est l’état sans changement de non-méditation, dans lequel il y a vigilance… » « L’état de non-méditation naît dans le coeur quand on ne discrimine plus méditation et non-méditation ». Ces deux textes s’accordent parfaitement à la pensée de Ch. Trungpa qui sut montrer l’erreur de fonder sa pratique sur une dissociation de l’attention et de la présence ouverte, suivant « la perspective du Mahâ Ati selon laquelle il n’y a rien à acquérir, rien à changer, où l’esprit et l’espace ne sont plus distincts. »
L’oeuvre poétique de Chôgyam Trungpa révèle son amour à travers l’ouverture inconditionnelle et l’immédiateté de la connaissance de l’être « quand l’amoureux et l’amour deviennent un dans la simplicité du présent…. » l’avant-dernière partie présente la voie du Bouddha sous la métaphore méditative du « dressage du taureau » en dix étapes. Et l’ouvrage se termine sur un « glossaire des termes » rédigé par Chôgyam Trungpa. Ed. Accarias-L'Originel, 2007. 160 p.
3e millénaire, (84), Été 2007

> Chögyam Trungpa sut montrer l’erreur de fonder sa pratique sur une dissociation de l’attention et de la présence ouverte… Ch. Trungpa révèle son amour à travers l’ouverture inconditionnelle et l’immédiateté de la connaissance de l’être“quand l’amoureux et l’amour deviennent un dans la simplicité du présent”…
3e millénaire

> C’est un des rares livres à nous montrer le moment où Chögyam Trungpa est en train de devenir le maître de la folle sagesse.
Bouddhisme actualités

> Livre rare et riche d’enseignement !… Thème central de ce livre, l’amour, l’ouverture et la célébration, avec un accent spécial sur la méditation, espace inconditionnel à déployer.
Génération Tao

> Avec poésie, vigueur et fermeté, Ch. Trungpa invite les lecteurs/lectrices, s’adonnant à la quête de spiritualité de ne plus fuir le véritable lieu dans lequel se trouve notre vie réelle, à savoir notre nature propre de Bouddha qui est en nous.
Sadhana

> MUDRÂ, L'esprit primordial,, de Chögyam Trungpa. — Autre Eveillé (soyez prudents : un Eveillé peut en cacher un autre) : Chögyam Trungpa, dont Accarias-L'Originel nous propose différents textes, poésie et prose, traduits par Patrick Mandala et préfacés par Fabrice Midal, sous le titre Mudra. Il y a quelque chose de romantique, de tourmenté et, pour certains, de fascinant chez ce maître tibétain qui s'affranchit de la tradition et mourut assez jeune, dans une sorte de « déchéance », du moins aux yeux des conformistes (« déchéance tantrique », diront les autres). Sur l'authenticité traditionnelle de Trungpa, sur sa doctrine, il ne m'appartient pas de porter un jugement, n'ayant aucune compétence dans le domaine du bouddhisme tibétain. Son goût de la poésie m'est sympathique, son déracinement et son écartèlement intérieur me touchent. Alors que j'ai toujours senti quelque chose de faux, de corrompu dans le tantrisme de Rajneesh, celui de Trungpa m'apparaît, intuitivement, vrai, même si d'une vérité qui me reste lointaine ou, disons mieux, inutile. Celui-là est marécage, celui-ci est source. Ed. Accarias-L'Originel, 2007. (Pierre FEUGA) … ; (en ligne),
URL : http://pierrefeuga.free.fr/articles.htm#lecture
 
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Joop-le-philosophe | Jan 11, 2019 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Trungpa-Shambhala--La-Voie-sacree-du-guerrier/100...
> BIBLIOGRAPHIE de… LibrayThing: Auteurs > Chogyam Trungpa
> Par Richard Le Menn (Paperblog) : https://www.paperblog.fr/9147993/la-mesure-du-sur-mesure/
> Reiki Do : https://www.reikido-france.com/posture.html

> Quand une vraie rencontre
se produit entre
soi et le Guru,
les deux s'évanouissent.

Seul le Satguru,
le Soi indivisible, demeure. —MOOJI*
*In: Mooji, Danser sur l'eau, Almora (2015)

> SHAMBHALA, La voix sacrée du guerrier, de Chogyam Trungpa. — Chogyam Trungpa (1940-1987) est l’un des personnages marquant de la génération tibétaine de ce siècle. Il a su adapter pour les Occidentaux, les principes de la voie graduelle qui mène à l’obtention et à la réalisation de la nature de Bouddha, nature qui est en chacun de nous. Il a présenté, sous une forme moderne et nous étant adaptée les enseignements du Vajrayana, a fondé l’institut Naropa et mis en place l’enseignement de Shambhala.
Shambhala, art du guerrier, est une méthode qui s’adresse à tout être humain désirant transcender ses peurs et avancer sur la connaissance de lui-même et des autres. Pratique du coeur et de l’esprit, elle repose sur l’intellect et sur l’intuition.
L’enseignement de l’Art du guerrier se rapproche des enseignements traditionnels des civilisations indienne, tibétaine, chinoise et japonaise. Il s’inspire de l’exemple du roi tibétain Guésar de Ling.
“Les enseignements de Shambhala se fondent sur la prémisse qu’il existe une sagesse humaine fondamentale qui peut nous aider à résoudre les problèmes du monde. Cette sagesse n’est pas l’apanage d’une culture ou d’une religion, pas plus qu’elle n’est l’exclusivité de l’Orient ou de l’Occident. Il s’agit plutôt d’une tradition humaine de l’Art du guerrier.”
L’essentiel dans la voie du guerrier est de ne pas avoir peur de “qui nous sommes”. C’est une vision positive et nullement égoïste. La peur dilate l’égo et conduit à l’enfermement dans un monde restrictif. Appréhensions et peurs conduisent au découragement. Être authentique génère humilité, vivacité, insondabilité et permet d’adopter dans la vie, une attitude juste.
Shambhala, art du guerrier est donc une méthode pratique qui confronte chaque instant à la permanence de nôtre vigilance. Pratique fondée sur l’authenticité, elle propose un dépassement de l’égo pour un développement de l’être. Édition Points-Sagesses. (Catherine BARRY)
Nouvelles Clés, (16), Mars/Avril 1991, (p. 88)

> SHAMBHALA, La voie sacrée du guerrier, par Chogyam Trungpa. — Le livre "Shambhala : La voie sacrée du guerrier" a été écrit par Chögyam Trungpa, un maître de méditation et de philosophie bouddhiste tibétaine. Le livre a été publié pour la première fois en anglais en 1984, et a été traduit en français en 1992.
Le livre explore la nature de la vie humaine et de la conscience, ainsi que les moyens de trouver la paix intérieure et la sagesse dans notre monde moderne. Trungpa utilise le symbole de Shambhala - une légendaire civilisation bouddhiste de paix et de sagesse - pour illustrer comment nous pouvons accéder à notre propre état de conscience supérieur et à notre propre sagesse intérieure.
Trungpa décrit également la notion de "guerrier" comme étant un état d'esprit qui peut être cultivé par la méditation et la pratique de la pleine conscience. Cette approche peut aider les gens à surmonter les obstacles et les défis dans leur vie quotidienne, en leur apprenant à cultiver la force intérieure et la compassion.
Dans l'ensemble, "Shambhala : La voie sacrée du guerrier" est une lecture inspirante pour ceux qui cherchent à approfondir leur compréhension de soi et de leur vie spirituelle.
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Joop-le-philosophe | 9 autres critiques | Dec 4, 2018 |
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