Denis Thériault

"Un simple facteur pouvait-il s'improviser poète ?"
à 27 ans, Bilobo est un facteur timide et solitaire. Son petit plaisir ? Lire les lettres trouvées au milieu des factures et des publicités et surtout les haïkus que Ségolène envoie à un certain Grandpré. Notre facteur émotif tombe amoureux de Ségolène.
Après un accident, il s'immisce dans leur échange pour ne pas la perdre. Seulement, Bilodo n'a jamais écrit le moindre haîkus...

Une histoire d'amour singulière, intrigante parfois inquiétante mais touchante.
Un roman ponctué de haïkus qui constituent un véritable dialogue entre ces personnages.
Jusqu'où peut-on aller par amour ? Peut-être ne faut-il pas se perdre de vu soi-même...

Les haîkus se lisent comme un dialogue entre les personnages… (plus d'informations)

C'est par hasard que je suis tombée sur ce petit roman tout en douceur et filigrane. L'histoire d'un facteur qui tombe amoureux d'une jeune femme dont les poèmes l'ensorcellent est à la fois originale, douce, intriguante. Plus le livre évolue, plus on retrouve des éléments philosophiques, à l'image des thèmes bouddhistes ou taoistes : simplicité, recueillement, cycle de la vie et de la nature. La fin, qui est la raison d'être du roman, est prévisible mais merveilleusement racontée. Le lecteur en sort à la fois reposé et pensif. Ce livre est un réel antidote aux livres de philosophie prémâchée, mais reste tout à fait accessible.… (plus d'informations)