Osamu TezukaCritiques
Auteur de Bouddha, tome 1 : Kapilavastu
Critiques
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La vie de bouddha - Édition prestige 02 par Osamu Tezuka
> LA VIE DE BOUDDHA, de Osamu Tezuka, volume 1. — Né en 1926, l'auteur Osamu Tezuka, considéré comme le dieu du Manga (bande dessinée japonaise), a été comparé à Hergé. Son dessin est expressif et vigoureux dans sa simplicité, les cadrages à la Orson Welles sont incroyables, l'humour reste toujours présent.
Vous rencontrerez à travers les milliers de pages dessinées des 8 volumes de cette saga, des personnages touchants, comme Assaji, (Ashvajit) sorte d'idiot génial qui connaît l'heure de sa mort et en est affecté. Le vrai personnage fut effectivement l'un des cinq premiers ascètes convertis par Shakyamuni, sa mort grandiose, imaginée dans le Manga est par contre une pure invention d'Osamu. D'autres personnages attachants, comme Tatta, Chaprah et Miguéla ont été inventés par l'auteur qui reprend aussi des faits historiques et des légendes tirées des fameux Jâtaka, 547 histoires provenant de récits populaires indiens que les bouddhistes adaptèrent pour raconter les existences antérieures du Bouddha, de ses adeptes et de ses adversaires. Le lapin qui au début du récit se jette dans le feu d'un vieil ermite qui va mourir de faim, vient d'une parabole souvent citée par le Bouddha, pour expliquer la compassion.
Une oeuvre magnifique pour adultes, ados ou enfants (pensez à Noël). Editions Tonkam, 400 pages, 12 €. (MATHIEU)
—Infos Yoga, (50), Déc. 2004/Janv. 2005, (p. 45)
Malheureusement la lecture de ce maga n'a fait que confirmer mon ressenti sur ce genre très en vogue depuis quelques années de la bande dessinée. Je n'ai pas du tout accroché au dessin qui parfois bascule dans le ridicule et le grotesque. J'ai encore moins accroché à cette histoire des 3 Adolf qui aurait pu être interessante pour raconter une période tragique de l'histoire du Japon et du monde mais qui tombe dans la pathos ridicule avec un scénario grotesque, des personnages hystériques et caricaturaux.
Pire, j'ai eu le sentiment que Tezuka traitait de manière très superficielle la shoah et notamment les camps d'extermination de manière à pouvoir éviter de parler également des génocides, massacres, camp de concentrations, expériences médicales, esclavages, déportations, prostitutions forcées perpétués par les troupes japonaises en Mandchourie, et dans tout le sud-est asiatique.
Bref je n'ai pas du tout apprécié ces deux albums. 1400 pages qui ont été une corvée pour arriver au bout.
Alors quand je tombe sur une série comme celle-ci, Avaler la Terre, de Osamu Tezuka.... Eh bien je suis jalouse! C'est plutôt ce genre de BD qui devrait faire partie des classiques!
Tezuka se montre encore une fois génial, en faisant d'une histoire dont le protagoniste est un alcoolique sans avenir, une histoire d'action tout à fait intelligente et sensible. Voire féministe, pacifiste, anarchiste!
Une grande réflexion sur le monde, les vices humains, le pouvoir que chacun a de tracer sa propre voie, même quand les trajets semblent pré-établis.
Un gros bravo pour la sensibilité de l'auteur aux personnages féminins, pour la force qu'il leur donne, quelque chose qui est malheureusement rare dans le domaine des mangas et des BD en général.
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