Photo de l'auteur
25 oeuvres 66 utilisateurs 5 critiques

Critiques

Le jeune garçon mis en scène dans cette pièce s'appelle Pierre, comme le surnom qu'il se donne : Pebbleboy, de pebble, mot anglais qui signifie galet, caillou. Pierre reçoit des coups et développe une sacrée résistance. A tous les coups qu'il reçoit de ses parents ou d'autres il ne réagit pas. Rien, pas une grimace, pas une larme. Cela finit par susciter la curiosité des élèves de sa classe, des gens, et même des journalistes. Tous sont curieux de savoir qui est réellement ce garçon extraordinaire. Ainsi naît une légende. Et pourtant ce que vit Pierre dans son quotidien est terrible, c'est un enfant battu et maltraité.
Une très belle et puissante petite pièce de théâtre pour aborder un sujet ô combien important et sensible.
 
Signalé
fiestalire | Apr 27, 2021 |
Lalie part à New York avec un ami à elle, Piotr, et la mère de Piotr. Mais une fois sa mère partie, Piotr la séquestre et tente de la violer. Elle parvient à s'échapper et erre dans Brooklyn toute la nuit en attendant le retour de la mère de Piotr pour aller récupérer son passeport.
Un roman sympathique, surtout grâce aux descriptions et à l'atmosphère de New York si bien rendue par Eric Pessan.
(Nelly)
 
Signalé
MEDIATHEQUE.AUCH | Dec 6, 2020 |
Une jeune adolescente, Julie, se voit plongée dans une histoire qui la dépasse : elle connaît son don pour voir des choses que les autres ne voient pas mais cette fois-ci elle est embarquée dans des rêves inouïs qui la font littéralement se fondre dans la peau d'un tout jeune petit garçon japonais que ses parents ont abandonné dans une forêt à 10 000 kms de là, en pleine île de Hokkaido au Japon. A chaque fois qu'elle rêve, Julie se retrouve dans ce garçon, faisant un avec lui et vivant en direct ses souffrances d'abandon et de désespoir. Elle va alors être son véritable ange gardien, faisant tout son possible pour qu'il s'en sorte en attendant les secours. Et autour d'elle, dans sa vie et sa famille en France, la vie continue. Son père, très engagé dans des causes sociales, héberge trois jeunes migrants, et tout ce qui paraît sans rapport se même parfois habilement...
Un texte rapide, parfois saccadé, qui nous coupe le souffle, et qui se lit en une traite. Bravo l'artiste !
 
Signalé
fiestalire | 1 autre critique | Oct 20, 2020 |
> En exergue de son nouveau roman, Eric Pessan cite Edgar Poe et Stephen King, introduisant d'emblée la dimension fantastique de son récit, où le rêve et l'imaginaire tiennent une place centrale...
Eric Pessan conduit son récit de manière subtile, sans effet, la puissance du texte venant de sa force de suggestion, ouvrant sur des espaces vertigineux. Et sur cette question plus générale : comment se mettre à la place des autres ?
--Michel Abescat (Télérama du 15 novembre 2017)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | 1 autre critique | Jan 14, 2019 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Pessan-Incident-de-personne/191154
> Voir un extrait : https://books.google.fr/books?id=YBRBZR8iWGoC&hl=fr&printsec=frontcover&...

> Incident de personne est un livre riche à la construction habile . Avec une écriture sobre, sensible, incisive ou légère, Eric Pessan y aborde des sujets graves sans jamais se montrer démonstratif ni ennuyeux. Grâce à une facture originale et finalement assez ludique, il réussit brillamment à contourner les stratégies d'évitement du lecteur et parvient à la fois à l'émouvoir et à le faire réfléchir.
L'Or des livres

> Empreint d'une mélancolie grave, ce roman d'Eric Pessan est celui de la parole libérée. Dans le sillage d'un Olivier Adam, l'auteur de quarante ans dresse le portrait sensible et épuré d'un homme en bout de course
L'Express

> Sixième roman d'Eric Pessan, > Incident de personne (Albin Michel, 15 euros) n'aborde aucun sujet précis. Après un séjour à Chypre, le narrateur, animateur d'ateliers d'écriture (comme l'auteur), regagne son domicile nantais où l'attendent les tracas qu'il avait fuis.
A la nuit tombée, le TGV s'immobilise en rase campagne. Une voix grésille dans le haut-parleur : > Incident de personne.» Formule consacrée quand un désespéré s'est jeté sous le train ou couché sur les rails. Le convoi repartira plusieurs heures après, pendant lesquelles le narrateur lie connaissance avec sa voisine. Pour une fois, c'est lui qui s'épanche. Mais celui qui passe son temps à accoucher autrui de son histoire en a-t-il une qui lui soit propre? Ce qui touche dans le récit de Pessan : son naturel, son émotion contenue. Surtout, l'élégance avec laquelle il cache sa connaissance des tours du métier.
Bibliobs

> Le ton est posé d'emblée : "Je dois être le dépositaire de nombreuses histoires." Dans le train Paris-Nantes immobilisé en pleine voie suite à un incident de voyageur, une conversation s'instaure entre le narrateur et sa voisine. Il lui révèle son passé d'animateur d'ateliers d'écritures, tant d'histoires écoutées. Le TGV agit comme un confessionnal. Une histoire commune, servie par la plume subtile et exigeante d'Eric Pessan. Le temps d'un voyage, on sera tout comme sa voisine, pris de compassion pour cet homme brisé.
—Quentin Legeard, Librairie du Rond-Point

> Pessan nous entraîne dans un roman intelligent, subtil, et d'une belle humanité. Le romancier ici nous parle de son propre chagrin en nous racontant > d'autres vies que la sienne.
Livraddict

> Un récit de première classe empreint d'une mélancolie grave.
Lire

> Un exercice littéraire de haute voltige qui révèle un auteur à suivre.
France Soir

> Une manière - fluide, et parfois éblouissante - de tisser toutes ses histoires en une, et de faire de ce tissage son authentique sujet Grave, mélancolique, envoûtant.
Le Magazine littéraire
 
Signalé
Joop-le-philosophe | Dec 8, 2018 |