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Daniel PennacCritiques

Auteur de Comme un roman

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Critiques

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Je donne presque toujours d’excellentes notes ici, puisque je choisis soigneusement les livres avant de leur consacrer du temps.

Or, celui-ci m’a été offert… non pas parce que j’allais forcément adorer le récit mais à cause de son titre : le fruit de la passion est mon fruit préféré.

Les 20 premières pages ont été particulièrement indigestes, avec cette accumulation de personnages jetés en pâture au lecteur. Un des autres commentaires ici parle de « smala », c’est bien ça. Une smala affublée de noms à tire-larigot, à rallonge, de surnoms… Et même si la suite de la lecture a été plus agréable, l’intrigue ne m’a jamais captivé, ni le milieu où elle se déroule (encore moins le milieu du personnage de Marie-Colbert, conseiller à la Cour des comptes).

Je comprends cependant qu’il s’agit d’une « saga » des Malaussène. Et que ceux qui ont été conquis par cet univers dans un des livres précédents auront plaisir à le retrouver ici, sans que l’accumulation de personnages soit rédhibitoire.

Extrait (14 noms, 9 différents sur 105 mots) :

Hadouch se pencha sur l'oreille de Jérémy, qui fit un oui muet de la tête, se leva, entraîna le Petit, Leila et Nourdine à sa suite, et, passant devant Titus et Silistri :
– Vous nous donnez un coup de main, les flicards ? C'est Semelle qui régale, faut faire la chaîne pour le sidi. Vous à la cave, nous sur l'échelle, Nourdine et Leila en salle. Faut prévoir une soixantaine de bouteilles. D'accord ?
Pendant que la police disparaissait à la cave, Mo s'est levé sur un signe de Hadouch, pour aller se poser à côté du vieux Semelle qui s'était assis près de Simon.
 
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philippenoth | 6 autres critiques | Mar 2, 2024 |
Un mystère écrit par Pennac, illustré par Chabot, et qui se passe dans un collège. Que demander de plus ?
 
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marievictoire | 1 autre critique | Sep 18, 2023 |
38 ans après ”Au bonheur des ogres”, Daniel Pennac clôt la saga familiale des Malaussène. Un roman flamboyant, foutraque, qui brasse personnages (heureusement listés en annexe), souvenirs, références internes à la série, et résout certaines questions laissées en suspens, mais qui sent aussi malheureusement le réchauffé et laisse souvent le lecteur en rade. Dommage.
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Steph. | Feb 8, 2023 |
Daniel Pennac revient avec ce roman à la saga qui l'a rendu célèbre, dix-huit ans après le précédent opus qui était déjà le sixième de la série. Après une si longue période de silence, l'auteur retrouve son parler si spécifique qui fait le bonheur des lecteurs. C'est au niveau de l'intrigue que cela pêche un peu. On suit de nouvelles aventures de la famille Malaussène, aventures toujours aussi improbables, mais qui ont du mal à passionner. Un ouvrage plutôt mineur dans la longue carrière de l'auteur.½
 
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Patangel | 3 autres critiques | Jan 18, 2023 |
L'écriture de Daniel Pennac est toujours aussi agréable à lire. Néanmoins, elle ne se suffit pas à elle-même, le fond est quand même important. Et ici, son intérêt est assez faible, ou en tout cas pas assez développé. Il en résulte une œuvre assez mineure de l'auteur, dont la lecture est dispensable.
 
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Patangel | 1 autre critique | Mar 24, 2022 |
Pas grand chose à dire sur mon frère, c’est beau… Mais.

Les incessantes références à Bartleby finissent par masquer ce frère dont Pennac n’arrive plus à s’approcher et ont fini, moi aussi, par me perdre
 
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noid.ch | 2 autres critiques | Feb 21, 2022 |
Daniel Pennac nous emmène dans ses rêves et dans les rêves de ses rêves à la rencontre de son enfance, de la légèreté et d’un peu de folie. Un voyage avec Federico Fellini et de tous les possibles.

A l’âge ou les articulations se font sentir, Pennac plonge et s’envole
 
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noid.ch | 1 autre critique | Oct 24, 2020 |
Ce petit essai de Daniel Pennac est intéressant dans les parties dédiées justement à son frère, moins dans les extraits de Bartleby le scribe. Du coup, sur les 140 pages de l'ouvrage, seules 70 sont réellement de la main de Daniel Pennac, ce qui est assez frustrant pour l'amateur de la prose de l'auteur. Du coup, on reste un peu sur sa faim. Dommage.
 
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Patangel | 2 autres critiques | Oct 1, 2020 |
> Redonner aux lecteurs un accès aux textes ; rendre aux textes leur pouvoir de fascination, de subversion, de magie : tel est le credo de ce traité de lecture, qui est en fait un véritable traité d'humanisme. Et qui se lit, bien sûr, "comme un roman"...
Karla Manuele

> Parents, grands-parents, enfants, professeurs, étudiants, tout le monde s'est arraché, à sa sortie en 1992, le petit chef-d'oeuvre de Daniel Pennac : Comme un roman...
—Jérôme Serri, Lire
 
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Joop-le-philosophe | 50 autres critiques | Dec 31, 2018 |
> Avec ce premier tome des aventures de Malaussène, on plonge avec bonheur dans un univers baroque. Pennac multiplie les personnages secondaires, les digressions. Ça grouille comme dans une fourmilière. Le rire n'est jamais loin des larmes, le sordide côtoie le sublime.
Bruno Ménard

> AU BONHEUR DES OGRES, par Daniel Pennac. — «Côté famille, maman s'est tirée une fois de plus en m'abandonnant les mômes, et le Petit s'est mis à rêver d'ogres Noël. Côté coeur, tante Julia a été séduite par ma nature de bouc (de bouc émissaire). Côté boulot, la première bombe a explosé au rayon des jouets, cinq minutes après mon passage. La deuxième, quinze jours plus tard, au rayon des pulls, sous mes yeux. Comme j'étais là aussi pour l'explosion de la troisième, ils m'ont tous soupçonné. Pourquoi moi ? Je dois avoir un don… » —Quatrième de couverture
-- Une fable magnifique sur la famille décomposée, recomposée, éclatée et surtout aimante. Ce que la famille est devenue et surtout ce vers quoi elle pourrait tendre. Une ode à la tendresse et au clan. Une critique de la société moderne. Le racisme et la pauvreté y sont abordés avec humour. Savoureux.
Camille Senteni (ICI.Radio-Canada.ca)
 
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Joop-le-philosophe | 26 autres critiques | Dec 31, 2018 |
Benjamin Malaussène et sa famille excentrique avaient enchanté mon adolescence et je me réjouissais donc de les retrouver, 18 ans après le dernier volume. Hélas, la déception est à la hauteur de l'attente. L'auteur tente de retrouver la veine délicieusement foutraque, les personnages pleins de charme et la bonne humeur de ses débuts, et pourtant les premières pages sont laborieuses, ni le style ni les personnages n'ont évolué, les intrigues se multiplient sans vraiment cohabiter et le rythme se traîne. Au final, c'est avec l'ennui et l'indifférence que Pennac nous donne ici rendez-vous...½
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Steph. | 3 autres critiques | Feb 15, 2017 |
Ce roman court de Daniel Pennac aborde le milieu médical, déjà au cœur de son précédent roman, ''Journal d'un corps''. La courte longueur de cet ouvrage, moins de cent pages, ne permet pas d'avoir un récit prenant ni des personnages très développés. Ce dernier point déçoit un peu par rapport aux autres œuvres de l'auteur. On retrouve néanmoins son style si particulier qui nous fait dévorer ses pages, quelles que soient leurs teneurs. Publié précédemment avec la pièce de théâtre Le Sixième Contient, il devait en être un parfait complément, alors que cette nouvelle publication séparée nous laisse un peu sur notre faim.
 
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Patangel | 4 autres critiques | Mar 28, 2015 |
Ce roman de Daniel Pennac nous montre à quel point cet auteur est particulièrement doué pour entraîner son lecteur avec lui, quel que soit la forme qu'il donne à son récit. Ici, un journal tenu par un homme tout au long de sa vie. Et ça marche ! On est pris par le personnage et par ses descriptions, tour à tout intrigué, peiné, réjouit...bref il nous fait ressentir tout un tas d'émotions.½
 
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Patangel | 7 autres critiques | Jan 11, 2015 |
 
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Danielec | 9 autres critiques | Mar 21, 2013 |
toujours une joie à relire
 
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Danielec | 19 autres critiques | Mar 19, 2013 |
Relu avec délectation
 
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Danielec | 26 autres critiques | Mar 19, 2013 |
Dès les premières lignes, on reconnaît le style caractéristique de Daniel Pennac. Un style simple, vivant et faussement naïf. Voici le sujet du livre:
Vous vous réveillez un matin, et vous constatez que, dans la nuit, vous avez été transformé en adulte. Complètement affolé, vous vous précipitez dans la chambre de vos parents. Ils ont été transformés en enfants. Racontez la suite.

Cette rédaction a été donnée comme punition à trois gamins, trois copains par un professeur craint des élèves depuis des générations, le terrible Crastaing. C'est un exercice proche de celui réalisé par Jirō Taniguchi dans Quartier lointain où il imaginait un adulte redevenant l'enfant qu'il avait été.

Vu le sujet, vous vous doutez certainement que c'est un livre plutôt drôle mais ce n'est cependant pas un livre pour les enfants. En mettant de côté l'histoire, l'originalité de ce livre tient au narrateur. Il fait partie de l'histoire tout en étant omniscient. Il faut dire qu'il est d'une nature bien particulière puisque c'est un fantôme. Le père de l'un des trois enfants décédé suite à une transfusion sanguine revient sous sa forme spectrale pour nous raconter cette histoire tout en y adjoignant ses propres commentaires et ses expériences passées. Car lui aussi a été l'élève de Crastaing. Ce n'est certainement pas le meilleur livre de Pennac même s'il permet une plongée rafraichissante et bien agréable dans le monde de l'enfance. Pour le dire autrement, j'ai été plutôt déçu par ce livre. http://www.aubonroman.com/2012/09/messieurs-les-enfants-par-daniel-pennac.html
 
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yokai | 6 autres critiques | Sep 5, 2012 |
Un petit bijou sur le bonheur de lire et l'apprentissage de la lecture, qui explique notamment pourquoi les cours de français devraient commencer par nous faire aimer la lecture avant d'essayer de nous l'expliquer...½
 
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phildec | 50 autres critiques | Feb 20, 2012 |
Bien écrit, original, intelligent, c'est un roman pour adolescents qui se lit vite et se relit souvent, même à l'âge adulte.
 
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ninacarlotti | Mar 13, 2011 |
J'ai découvert ce livre par hasard dans ma bibliothèque et je l'ai dévoré. Une merveilleuse ode à la lecture par un auteur dont le style me plaît beaucoup.
 
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Stephane_Leroy | 50 autres critiques | Feb 22, 2011 |
Du Pennac tout craché! Un flic qui se déguise en Vietnamienne, des mamies qui flinguent les voyous, des petits vieux qui squattent la maison familiale, etc. Bien sûr, Benjamin Malaussène se retrouve lié, d'une façon ou d'une autre, à ces imbroglios comiques qui lui rendent la vie difficile. Mais la tribu Malaussène est là, toujours prête à l'aider (ou à l'empêtrer dans des délires judiciaires en tous genres). Bref, que de l'humour et surtout, de la bonne humeur!
 
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soniaandree | 19 autres critiques | Nov 26, 2010 |
« Si les vieilles dames se mettent à buter les jeunots, si les doyens du troisième âge se shootent comme des collégiens, si les commissaires divisionnaires enseignent le vol à la tire à leurs petits-enfants, et si on prétend que tout ça c'est ma faute, moi, je pose la question : où va-t-on ? ». Ainsi s'interroge Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel, payé pour endosser nos erreurs à tous, frère de famille élevant les innombrables enfants de sa mère, coeur extensible abritant chez lui les vieillards les plus drogués de la capitale, amant fidèle, ami in-faillible, maître affectueux d'un chien épileptique, Benjamin Malaussène, l'innocence même (« l'innocence m'aime ») et pourtant... pourtant, le coupable idéal pour tous les flics de la capitale.
 
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vdb | 19 autres critiques | Nov 21, 2010 |
Daniel Pennac que l'on connaît par la Fée Carabine et autres Monsieur Malaussène revient avec Chagrin d'école, à l'âge de la retraite, sur sa vie d'élève et de professeur et nous offre à partir de sa propre expérience, ses difficultés, ses espoirs, une critique du monde de l'école. C'est formidablement bien fichu, bien écrit et ça n'est jamais "yaka, fokon". Qu'un regret : n'avoir pas eu Daniel Pennac comme prof, c'est pour cela que je lui ai retiré 1/2 étoile.½
 
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domguyane | 22 autres critiques | Aug 16, 2010 |
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