Jean-Robert Léonidas

...ce premier roman est doté d’un charme certain. Ce charme découle de la littérarité du texte.
L’écriture de Jean-Robert Léonidas est une écriture hautement littéraire. Le travail sur le langage atteint un point de raffinement rarement dépassé dans notre littérature. Je recommande particulièrement les dix-sept pages (181-198) du Journal de Défilé. Sauf peut-être chez le Ollivier de Mille eaux et de Regarde, regarde les lions, je ne crois pas qu’on ait fait mieux sur ce point dans la littérature francophone de l’émigration.

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- Dr Hugues St Fort détient un baccalauréat en langue et littérature française à l’Université de Besançon, France,
- Une maîtrise en lettres modernes à la Nouvelle Sorbonne, Paris, France
- Un diplôme d’études approfondies en Linguistique française appliquée
Nouvelle Sorbonne
- Un Doctorat en Linguistigue, Université René Descartes, Sorbonne, Paris… (plus d'informations)

Un coin de terre naguère connu comme la perle des Antilles est maintenant un joyeau égaré qui se cherche: la perte des Antilles. L’arme la plus redoubtable qu’il possédait, la parole, s’est trouvée brutalement bridée pendant toute cette deuxième moitié du vingtième siècle. Ses hommes ont péniblement avalé la couleuvre. Et Jean-Robert Léonidas, témoin de cette génération du silence, profondément marqué lui aussi par l’estampille de l’époque, fait violence à sa mutité, pénètre dans le sanctuaire de l’art pour faire entendre une voix de caducée sur la vérité de son pays. Il utilise donc une optique de médecin secondée par une certaine logique de l’esthétique. “Il donne libre cours à ses souvenirs, ses soupirs, ses désirs et ses rêves d’avenir.” Du même coup, il balaye un vieux tabou, volatilise un préjugé de son milieu qui a peine à croire qu’un médecin peut aspirer à être un connétable des lettres.… (plus d'informations)