Gisèle Lamoureux
Auteur de Plantes sauvages printanières
A propos de l'auteur
Œuvres de Gisèle Lamoureux
Étiqueté
Partage des connaissances
Membres
Critiques
Vous aimerez peut-être aussi
Auteurs associés
Statistiques
- Œuvres
- 4
- Membres
- 26
- Popularité
- #495,361
- Évaluation
- 2.7
- Critiques
- 1
- ISBN
- 9
- Langues
- 1
Si on ne peut nier l'ajout massif d'information, on dirait vaguement que cette information a été ajoutée au détriment d'autres informations. Les descriptions sont à peine plus longue que celle du livre d'origine, et ne se comparent en aucune façon à celles, excellentes, de Plantes Sauvages des Lacs, Rivières et Tourbières (1987). Élément frappant: on a complètement omis de discuter dans ces sections du fruit ou des graines des plantes en questions, éléments qui étaient pourtant inclus dans les descriptions de Plantes Sauvages Comestibles (1981). A-t-on cherché à couper sauvagement dans les termes techniques, que ces livres ce targuaient de longue date de réduire au minimum? Mystère et boule de gomme. Cela rend ce volume d'un intérêt réduit de ce point de vue. De la même façon on a fortement réduit la section Distribution, la rendant presque inutile d'un point de vue floristique.
L'ajout d'une quantité considérable d'information plus "générale" a conduit a la séparation complète des sections dites "additionnelles", désormais placée séparément de leurs entrées d'origine. Cela semble au premier abord une décision sensée, mais on se rend vite compte que le va-et-vient constant d'un bout à l'autre du livre (d'autant plus si on fait des aller-retour d'une espèce à l'autre) sont plus frustrant qu'autre chose.
Finalement, un élément vraiment nouveau dans ce volume est l'ajout de citations explicites à la toute fin des articles, citations qui renvoient à des références de l'imposante bibliographie. Malheureusement, il est souvent impossible de faire le lien précis entre les références données et l'information qui en a été tirée, ce qui rend l'opération incroyablement compliquée et bourrée de frustrations, sans compter les références occasionnellement ambigües ou incomplètes. Il aurait été plus simple de carrément intégrer ces références dans le corps du texte ou de les omettre complètement. Tel que c'est là, on a le pire de deux mondes.
Bref, un volume avec les meilleures intentions du monde, mais dont l'exécution, malheureusement, ne reflète pas les compétences démontrées par le passé.… (plus d'informations)