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Maylis de KerangalCritiques

Auteur de The Heart

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Critiques

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19 sur 19
> NAISSANCE D'UN PONT by Maylis de Kerangal
Se reporter au compte rendu de O. M.
In: Revue Esprit No. 371 (1) (Janvier 2011), pp. 203-204… ; (en ligne),
URL : https://esprit.presse.fr/actualite-des-livres/maylis-de-kerangal/naissance-d-un-...

> La revue de presse : AFP - (Le Figaro) - Publié le 03/11/2010
Le Médicis attribué à Maylis de Kerangal… ; (en ligne),
URL : https://amp-lefigaro-fr.cdn.ampproject.org/c/s/amp.lefigaro.fr/flash-actu/2010/1...

> La revue de presse : AFP - (Libération) - Publié le 3 novembre 2010
Le Médicis à Maylis de Kerangal pour «Naissance d'un pont»
Maylis de Kerangal prix Médicis 2010

> La revue de presse : Alain Beuve-Mery - (Le Monde) - Publié le 03 novembre 2010… ; (en ligne),
URL : https://www.lemonde.fr/livres/article/2010/11/03/le-prix-medicis-decerne-a-mayli...
L'auteure a été désignée à l'unanimité pour "Naissance d'un pont" (Verticales), ouvrage ambitieux écrit dans une langue puissante. … ; (en ligne),
URL : https://next-liberation-fr.cdn.ampproject.org/c/s/next.liberation.fr/amphtml/liv...

La revue de presse : La rédaction - (L'Express) - Publié le 03/11/2010
Les prix Médicis ont été annoncés ce mercredi 3 novembre. Maylis de Kerangal reçoit le prix du roman français, David Vann celui du roman étranger et Michel Pastoureau est primé pour le meilleur essai.
Maylis de Kerangal reçoit le prix Médicis 2010 pour son roman Naissance d'un pont, (Verticales). Lire les premières pages et la critique. La romancière obtient là son premier prix littéraire pour son septième roman. Maylis de Kerangal a commencé comme éditrice chez Gallimard, puis a créé sa propre maison d'édition, les Editions du Baron Perché, spécialisées dans la jeunesse. Elle se consacre désormais pleinement à l'écriture. L'américain David Vann (Lire une interview où il parle de son succès en France) reçoit le Médicis du roman étranger pour Sukkwan Island (Gallmeister), qui a aussi reçu le prix des lecteurs de L'Express en juin dernier. … ; (en ligne),
URL : https://www-lexpress-fr.cdn.ampproject.org/c/s/www.lexpress.fr/culture/livre/may...
Maylis de Kerangal prix Médicis 2010
 
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Joop-le-philosophe | 5 autres critiques | Jan 22, 2021 |
> Corniche Kennedy by Maylis de Kerangal
Se reporter au compte rendu de Davida BRAUTMAN
In: The French Review, Vol. 83, No. 2 (Dec., 2009), pp. 444-445
 
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Joop-le-philosophe | Jan 22, 2021 |
Une belle découverte que ce plongeon dans le monde de l'art, et plus précisément des peintres décoratifs, ces artistes qui reproduisent la matière, les veines de la pierre, du bois. Paula, le personnage principal, fait partie de ceux-là, elle qui suit le cursus de l'Institut de peinture Van Der Kelen, de Bruxelles. Là elle y apprend à imiter à la perfection le bois et le marbre principalement. On suit la maturation de son projet de formation, on plonge dans le quotidien des cours de l'Institut, on vit avec elle ses amitiés, ses amours. Puis on suit Paula dans ses différents emplois, dont celui, unique, de copiste pour la grotte de Lascaux IV. J'ai beaucoup aimé ce roman si précis, qui donne à voir tout un monde que j'ignorais, comme sait si bien le faire cette autrice. Bravo !
 
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fiestalire | 2 autres critiques | Jul 28, 2020 |
> Par Cécile (les-8-plumes), 14/08/2014 : « Dans les rapides » : Blondie, Kate…ou Maylis
 « Dans les rapides » raconte l’histoire de trois jeunes filles vivant à Cherbourg à la fin des années 1970, et qui découvrent avec émerveillement la musique de Blondie et de Kate Bush.
Ce livre est aussi court que les phrases qui le composent sont longues ; il est rythmé par l’enthousiasme de ces trois adolescentes, qui ont seize ans dans les années 1970 mais qui pourraient avoir seize ans en 2014, tant leurs rêves et leurs passions sont universels. Leur découverte de la musique, c’est aussi entre les tubes pop-rock la découverte des soirées, des garçons, et puis l’ensorcellement de chansons dont on dirait qu’elles ont été composées pour elles, qu’elles ne parlent que d’elles… L’adolescent(e) qui sommeille en vous a sans doute ressenti ces frissons pour une musique que vous avez écoutée en boucle, non ?
On entend les sillons grésiller sur le tourne-disque, et les titres des chansons qui font office de titres de chapitre suscitent forcément l’envie de (re)découvrir les voix singulières de Blondie et de Kate Bush.
 
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Joop-le-philosophe | 1 autre critique | Oct 11, 2019 |
> Par Josée Lapointe (LaPresse.ca) : Réparer les vivants: plongée dans l'essence de l'humain ****
21 mars 2014 ... À partir d'un sujet a priori peu attrayant – une transplantation cardiaque –, Maylis de Kerangal, vedette montante des lettres françaises, signe une véritable plongée dans l'essence de l'humain.
 
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Joop-le-philosophe | 33 autres critiques | Dec 17, 2018 |
Une tragédie grecque, un style original et percutant, une volonté certaine d'émouvoir, de troubler le lecteur : mais à en faire trop, cet objectif n'est pas tout à fait atteint... que viennent faire toutes les digressions sur différents personnages, leur vie sentimentale ou la recherche d'un "chardonneret" rare et chanteur en Egypte pour l'un des chirurgiens ? les sentiments sont disséqués, expliqués, étalés, exposés, est-ce bien utile ? pour ma part, j'ai sauté certains passages, j'ai été agacée plus qu'émue par la volonté de l'auteure de tout nous mettre sous les yeux, le nez, les oreilles. On a compris, merci, donner son accord pour que son enfant devienne un réservoir à greffons, c'est affreusement douloureux c'est le comble de la douleur pour les parents... et sûrement très impressionnant pour les receveurs des greffons. La sobriété dans le questionnement, et la douleur aurait été plus efficace.
 
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pangee | 33 autres critiques | Nov 13, 2018 |
Cela faisait longtemps que j’entendais parler de Réparer les vivants et qu’on me le conseillait vivement. C’est en recherchant un titre que je pourrais trouver facilement en version numérique pour ce devoir que je me suis remémorée ce livre qu’on m’avait suggéré. J’ai donc décidé de me lancer dans cette lecture, le livre étant disponible en version numérique à Bibliothèque et Archives Nationales du Québec, c’est un choix que je n’ai pas regretté.

J’ai apprécié que le roman nous présente différents personnages reliés à Simon, le jeune garçon dans le coma. En effet, l’histoire nous décrit la vie des personnages, tels que les parents de Simon, mais aussi des personnages secondaires comme la jeune infirmière, ou encore la petite-amie de Simon. Cela nous permet d’avoir différents points de vue et de nous montrer les émotions de ces personnages, c’est ainsi une façon d’évoquer la mort et des sujets sérieux et délicats comme le don d’organe, d’apporter une réflexion en délicatesse sur ce sujet, à travers les pensées et réflexion des personnages.

Le roman est très bien écrit, mais certaines phrases sont très longues ce qui rend la lecture difficile. Il faut vraiment se concentrer et être dans un environnement propice à la lecture pour pouvoir rentrer dans le livre et l’histoire. Le vocabulaire est très recherché, ce qui est autant une qualité qu’un défaut, car cela réduit le nombre de potentiels lecteurs de ce roman, or, les thèmes abordés, celui de la mort d’un être cher et du don d’organe, gagnent à être partagés à un nombre accru de lecteurs afin de les sensibiliser.
 
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justine6344a16 | 33 autres critiques | Oct 13, 2016 |
Je suis très partagée sur ce texte de Maylis de Kerangal. La beauté d'écriture incontestable de l'auteur se heurte à l'horreur dramatique du sujet qu'il dépeint, à savoir l'immigration clandestine et ses milliers de morts qui s'abîment en mer, au large de Lampedusa ou ailleurs. La façon dont l'auteure part à la recherche de l'origine et du sens des noms évoqués dans les médias autour de cette terrible tragédie humaine fait donc l'objet de belles pages dont le ton et la distanciation peuvent néanmoins irriter voire déranger.
Difficile en effet ne pas recevoir aussi ce texte comme le fruit d'un exercice intellectuel certes brillant mais non dépourvu d'affectation.
 
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biche1968 | Feb 27, 2016 |
Découverte intéressante du milieu médical qui s'implique dans le choix des parents d'un adolescent pour qu'ils parviennent à accepter le don d'organes avant qu'il ne soit trop tard.
 
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rejane14 | 33 autres critiques | Feb 12, 2016 |
Simon, adolescent de dix-neuf ans, quitte de grand matin sa petite amie pour aller faire du surf avec deux copains. Sur le retour, l'accident. Mort cérébrale. Mais le coeur, mais les organes peuvent sauver d'autres vies.

Il faut savoir le dire, il faut oser l'écrire. Et l'auteur y parvient par une écriture puissante. Une écriture puissante et forte mais toujours pudique, qui nous emporte dans ce monde de l'indicible, nous fait supporter le voyage et nous permet de dire en refermant le livre : Magnifique ! alors que le thème est terriblement triste et arrache les larmes.

Chapeau.
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Millepages | 33 autres critiques | Jan 30, 2016 |
«Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps.» Réparer les vivants est le roman d'une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d'accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le coeur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l'amour.
 
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AFNO | 33 autres critiques | Jan 26, 2016 |
Le roman d'une transplantation cardiaque : comment le cœur du jeune Simon, victime d'un accident de la route, peut remplacer celui de Claire au terme d'une course contre la montre. Toute une chaîne humaine activée pendant 24 heures pour réaliser cette prouesse. Une aventure intime et collective autour d'un organe symbole de la vie et lieu de toutes les émotions.

Le très beau texte de Maylis de Kerangal pourrait être difficilement mieux servi que par Emmanuel Noblet qui met en scène et interprète ce superbe solo. L'auteur dit à juste titre que "le corps de l'acteur devient le lieu d'une performance physique reconstituant celle de la transplantation."

Tout est juste et réussi : la mise en scène sobre, intelligente et efficace, le magnifique jeu du comédien qui interprète plusieurs rôles avec une compréhension subtile et une force de conviction sans faille.

Il dit cette chose très belle : "Le don d'organe est un choix de société d'une générosité absolue : gratuit, anonyme, il donne rien de moins que la vie. Tout l'inverse des modèles en vigueur."

C'est dire s'il a tout compris.½
 
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biche1968 | 33 autres critiques | Jul 20, 2015 |
En ce moment, j’ai besoin de froid, de grands espaces, d’évasion. Je me suis donc forcément tournée vers la Russie, et plus particulièrement la Sibérie. Qui dit Sibérie dit Transsibérien. J’ai donc pris ce livre que je voulais lire depuis longtemps à la bibliothèque.

On suit deux personnages Aliocha, un conscrit, russe, et Hélène, une Française. Tous les deux se retrouvent dans le Transsibérien. Lui parce qu’il doit entamer son service militaire et doit donc être transporté jusqu’à son poste, pratiquement à la frontière chinoise. Elle parce qu’elle vient de partir sur un coup de tête de chez Anton, son petit ami russe rencontré à Paris, qui à Paris se moquait de la Russie et qui aujourd’hui redécouvre son pays. Il est donc en troisième classe et elle en première. La particularité du transsibérien est que pour vous rendre au wagon restaurant vous devez traverser toutes les classes quand vous êtes en première. Le monde n’est pas clôturé dans ce train.

Les deux personnages se rencontrent en queue de train, en observant les rails défilés. Ils ne peuvent pas se comprendre car aucun ne parle la langue de l’autre. Pourtant un attachement se créé et Aliocha y voit l’occasion de réaliser son désir : ne pas se rendre à l’armée. Hélène accepte de le cacher de son supérieur pour qu’il puisse déserter. C’est ce que le roman va développer.

J’ai lu ce roman dans le RER. Bien évidemment, vous n’êtes pas dans le transsibérien quand vous êtes dans le RER. Par exemple j’imagine un bruit très différent en ce qui me concerne. Pourtant j’y étais. J’ai oublié les gens, je me suis concentrée sur les bruits du train et j’y étais. J’étais Hélène avec cette envie de faire autre chose, de voir autre chose, de partir. Je voyais le lac Baïkal comme elle (en fait, c’était l’Oise mais on fait avec ce que l’on a). Je ne me suis pas identifiée à Aliocha du tout dont le caractère m’est resté en partie mystérieux. C’est un livre que je vous conseille si vous avez envie d’aventure, de grands espaces, de froid.

J’y mettrais cependant un bémol. Je me suis reconnue dans Hélène parce qu’elle était française. Maylis de Kerangal jette sur le Transsibérien et sur la Russie l’imaginaire que nous en avons. Cela colle à ce que l’on a envie de lire surtout pour moi. Ce qu’elle raconte c’est ce que la littérature et les films nous ont fait penser du pays (on pense à Anna Karénine et au Barbier de Sibérie). Ce n’est pas un livre qui fait découvrir et/ou comprendre la Russie. Je trouve que c’est un peu gênant pour une fiction née d’un voyage dans le Transsibérien, effectué dans le cadre de l’Année France-Russie (juin 2010). Il ne faut pas se tromper. Je suis ressortie enchantée de ce livre mais il a souffert que j’ai lu juste après Sibérie d’Olivier Rolin. J’en parlerai dans un autre billet mais pour le coup, là, j’ai eu l’impression de comprendre quelque chose à la Russie, de lire des instantanés venant de Sibérie, de vivre une véritable aventure, de voir des grands espaces. Il y a un côté humble et franc chez Olivier Rolin qu’on ne retrouve pas chez Maylis de Kerangal, où toute la narration est maîtrisée.½
 
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CecileB | 10 autres critiques | Feb 4, 2015 |
Le livre de Maylis de Kerangal s'attaque à un sujet très difficile et presque impossible en termes de matière romanesque : le don d'organes et leur transplantation, leur trajet vers le corps d'une autre personne.
De manière tout à fait originale, elle a souhaité donné la voix au donneur et à ses proches qui doivent rapidement -et c'est d'une violence inouïe- se déterminer sur le don d'organes de Simon, jeune homme qui vient brusquement de décéder d'un accident, et non au receveur et à sa renaissance due à cet acte gratuit, unique et sacré.
Le style du livre est très composite : tour à tour jeune et relâché, académique, journalistique et lyrique, formant une langue singulière qui constitue l'empreinte de ce roman. Il est le plus souvent froid et clinique, marqué par la concentration de l'auteur toute à son sujet, l'extrême précision des descriptions anatomiques et des actes médicaux. On sent à tout instant que l'auteure veille à dompter son propre coeur pour ne rien céder à la pleine maîtrise qu'elle entend sauvegarder. Le résultat est saisissant et fait notamment de la scène du prélèvement d'organes un moment de lecture rare, haletant et glacé, totalement inoubliable.
La première partie du livre est particulièrement réussie; la seconde l'est moins tandis que la tension extrême se relâche, que le temps s'accélère et que l'auteure cède à quelques facilités dans le traitement des personnages.
Réparer les vivants n'en demeure pas moins un roman de premier rang par l'intérêt de son sujet, l'angle de son traitement, son style, sa singularité, son intensité.
 
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biche1968 | 33 autres critiques | Nov 20, 2014 |
Prix télérama 2014, prix Lire 2014
 
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CelineLascours | 33 autres critiques | Apr 29, 2014 |
Superbe roman sur le deuil, la mort brutale d'un enfant, l'anéantissement et la révolte des parents confrontés à ce choc suprême. On les suit, on plonge avec eux dans leur douleur, on suffoque à l'idée d'avoir à vivre la même chose. On rencontre des médecins, une infirmière, des gens attentifs, humains, au beau milieu de la mort. Et cette grande question : votre fils a-t-il manifesté une opposition au don d'organe de son vivant ? Question inaudible, absurde, révoltante pour ces parents, et concernant ce jeune qui n'avait jamais prévu de mourir, à fond qu'il était dans la vie. Et pourtant cette question va faire son chemin et ouvrir ce couple au don magnifique des organes de leur fils, pour re-donner vie à des malades en attente désespérée d'un organe. Plusieurs patients vont bénéficier d'une partie du corps de Simon, transcendant ainsi la mort.
Bouleversant et superbement écrit.
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fiestalire | 33 autres critiques | Feb 22, 2014 |
Une écriture juste, fluide, riche sans être pédante. Un sujet à priori peu féminin, mais passionnant : un grand chantier.

Ici on connaît, ils se succèdent et on sait à quel point ils bouleversent à tout jamais les structures sociétales locales. Le dernier en date c'est un pont qui relie la Guyane à l'état de l'Amapa au Brésil, et qui mène encore plus nulle part que le pont de Coca.

De Kérangal met la focale sur quelques uns de ces travailleurs venus d'un peu partout et la construction s'anime, devient une histoire d'hommes et de femmes.

Si je n'ai pas mis une meilleure note c'est que j'ai moins aimé les chapitres sur cet isthme imaginaire et sur les indiens. Elle le voulait universel, mais à tout mélanger, climat à la fois continental et forêt primaire peuplée d'indiens, nom de la ville trop connoté, c'est devenu un fourre-tout au fil des pages qui pour moi ont nuit à la force du récit.

Un livre offert par @Rolande
 
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domguyane | 5 autres critiques | Jul 8, 2012 |
Waouh, quelle écriture surprenante, complètement déjantée, brillante! Debbie Harry, Blondie, l'icône rock du début des années 80 en concert et trois filles qui traînent leur ennui dans les bars du Havre et qui rêvent d'Amérique.
 
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lenasouslefiguier | 1 autre critique | Mar 21, 2007 |
19 sur 19