Albert Bressand

Good Cop21, Bad Cop21 (2)

Suite et fin de l’essai intitulé Good Cop21, Bad Cop21, une réflexion sur les enjeux de la conférence sur le climat ayant eu lieu à Paris à la fin de l’année 2015. Une seconde partie moins géopolitique, plus polémique aussi dans la formulation et les angles d’analyse. Sans doute doit-on regretter ces excès de plume qui rendent ce volume moins agréable que le premier.

Cinq pistes de réflexion autour de l’objectif de limitation du réchauffement à 2°C. La première est traitée dans le tome 1 et touche au rôle et au manque de poids politique de l’ONU. La deuxième vient remettre en cause l’exclusive des énergies renouvelables qui ne suffira pas à palier les manques énergétiques induits par la démographie croissante mondiale. La troisième touche à l’usage des hydrocarbures, notamment le gaz de schiste, souvent perçu comme un mal à bannir. La quatrième vient mettre en perspective image et discours face à la réalité européenne, particulièrement la réalité allemande souvent fantasmée. Enfin, s’appuyant sur les propos du pape François et l’encyclique Laudato si’, l’auteur invite à changer notre rapport au système économique et notamment à la croissance.

Les propositions de l’auteur, si elles ont le mérite d’exister ne sont pas d’une nouveauté éblouissante ou révolutionnaire.… (plus d'informations)

Good Cop21, Bad Cop21 (1)

On aurait tort de penser que cette petite note est inutile ou sans intérêt majeur car elle pose un regard acerbe sur l’état géopolitique du monde à l’aube du sommet international pour l’environnement, la COP21.

Un regard acerbe et pertinent sur l’opposition entre deux visions diplomatiques du monde : l’esprit kantien de l’Europe et le machiavélisme de nombreux états du globe.

Si l’unanimité des états est faite sur la nécessité de se prémunir face au réchauffement climatique et donc de réduire les émissions de gaz à effet de serre, force est de constater que les méthodes et les points de vue pour y parvenir divergent. La croissance demeurant au cœur des impératifs de certains pays – en voie de développement ou pleinement industrialisés – ou les politiques règlementaires mises en œuvre pour changer les pratiques économiques et écologiques sont autant de frein que d’échappatoires à la signature – et surtout à la ratification – d’un accord contraignant.

Dans cet opuscule qui tient plus de l’article que de l’essai, l’auteur montre comment le processus onusien, s’il est à l’œuvre, n’a pas perdu de sa superbe mais tend à perdre de son efficacité.… (plus d'informations)