Salim Barakat
Auteur de La llagosta de ferro : una infantesa al Kurdistan
A propos de l'auteur
Œuvres de Salim Barakat
Les Plumes ou : Les preuves qui échappèrent à Mem Azad durant sa lointaine et drolatique escapade (1992) 6 exemplaires
What About Rachel, the Jewish Lady? 3 exemplaires
موتى مبتدئون : رواية / Mawti Mubtadiuna : riwayah 1 exemplaire
Oeuvres associées
Literature from the "Axis of Evil": Writing from Iran, Iraq, North Korea, and Other Enemy Nations (2006) — Contributeur — 157 exemplaires
Étiqueté
Partage des connaissances
- Date de naissance
- 1951-09-01
- Sexe
- male
- Nationalité
- Syria
Membres
Critiques
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Statistiques
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- Popularité
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- Évaluation
- 3.2
- Critiques
- 2
- ISBN
- 21
- Langues
- 7
Le livre est court en plus. C’est le récit par Salim Barakat de son enfance en Syrie, aux débuts des années 50, en pleine guerre, le pays étant déjà instable à l’époque. Salim Barakat n’enjolive pas du tout son enfance et son « personnage » puisqu’il présente dans ce livre cinq tableaux d’une extrême violence sur ses jeux lorsqu’il était enfant. Pendant 100 pages, aucune personne de son entourage ne sera vraiment présenté, ils resteront des ombres. Le contexte n’est que sous-entendu ; il n’y a aucun récit de combat, de révoltes … sauf une fois où il est fait allusion à la manière dont les autres groupes regardent les kurdes.
J’ai été vraiment gênée par cette lecture (dans mon confort peut être). La description des jeux d’enfants ne mènent à rien. En tout cas, c’est ce que je me suis au début. C’est violent et voilà : comment j’ai torturé des chats, comment j’ai torturé des grenouilles … cela devient vite long parce qu’on ne voit pas bien où l’auteur veut en venir. Puis, au fur et à mesure de l’avancement de ma lecture, j’ai commencé à voir le style (il est franchement magnifique mais le livre est trop court et trop fort pour pouvoir l’apprécier), les phrases évocatrices des sentiments de l’enfant, d’une sorte de malaise, d’étouffement. Dans le sens où ses gestes étaient comme dictés par quelque chose de plus fort que lui. Puis, après j’ai compris. Ben c’est tout simplement cela une enfance dans un pays en guerre. Des jeux d’enfants avec des pensées et des actions copiées sur les adultes. Plus exactement, le monde des adultes rentrant dans le monde des enfants. À la fin du livre, la seule pensée que j’avais est que c’était franchement tragique. Il n’y a pas une note positive, rien. J’étais triste pour l’auteur car on ne se remet pas de ce genre d’enfance ; j’étais aussi curieuse de savoir comment il était devenu lui, tout simplement.
En conclusion, ce n’est pas le type de lecture que je recommanderai. Pourtant c’est une lecture qui montre ce qui nous est habituellement caché. Le livre rompt le silence, ne nous montre pas d’images horribles d’enfants en sang, mais donne surtout à comprendre le ressenti d’enfants qui essaient de vivre « normalement » dans un monde où c’est impossible.… (plus d'informations)