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Auprès de Nisargadatta Maharaj

par David Godman

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> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Godman-Aupres-de-Nisargadatta-Maharaj--Je-suis-se...

> AUPRÈS DE NISARGADATTA MAHARAJ, par David Godman, traduit de l'Anglais par Alain Porte - Éditions Accarias-L’Originel, 160 pages - 16.50 €. — Éloge de l’inattendu, échos de Nisargadatta Mahârâj, l’ouvrage qui vient de paraître nous fait voyager avec délices. Non pas géographiquement, dans l’espace, ni même dans le temps :
Il nous emmène plutôt dans une autre dimension du monde et pas n’importe laquelle. Nous savons bien que l’Inde abrite depuis des millénaires une étrange catégorie d’êtres, appelés yogin, vipra, jnânin… Si les premiers se consacrent à réaliser la jonction avec l’univers, les deuxièmes sont « ceux dont l’âme vibre », mais c’est au troisième groupe, celui de « ceux qui savent », qu’appartient Nisargadatta Maharaj.
À la différence des sages gardant le silence, ce dernier s’exprime par la voix, agit sur le vif, et ses actes, comme ses paroles, jaillissent sans artifice, parfois pleins de véhémence. Les propos recueillis par David Godman, souvenirs du maître de Bombay, sont comme des radiographies de l’instant, justes et percutants. Ils désarçonnent l’interlocuteur par leur à-propos et leur véhémence souvent inattendue.
C’est tout le mérite de David Godman de nous faire revivre, au rythme d’un dialogue mené avec une amie, des moments de rencontre d’une grande puissance entre le maître indien et ses disciples occidentaux. La traduction de l’anglais, assurée par le grand connaisseur des textes indiens Alain Porte, laisse affleurer la spontanéité des échanges, leur saveur épicée d’imprévu.
En quoi ce témoignage nous concerne-t-il aujourd’hui ? Tout d’abord, il faut rappeler que Nisargadatta Maharaj appartient à l’histoire de l’Inde contemporaine, il est en effet considéré comme une figure de référence de la spiritualité indienne du XXᵉ siècle, parmi les plus originales. L’essentiel réside cependant dans la faculté d’adaptation dont il a fait preuve : héritier d’une lignée traditionnelle de nom Navnâth Sampradaya (p.20), disciple d’un guru auquel il voue une intense vénération, il rompt néanmoins avec la forme ancienne où n’existaient « ni questions ni réponses, ni grande réunion » (p. 21) pour accueillir des visiteurs assoiffés de spiritualité, venus du monde entier. Il les pousse alors à poser des questions !
Mais quittons la forme et tournons-nous vers la raison d’être de ce modus operandi. Sans doute ce jnânin avait-il perçu au fond du cœur, dans ses hôtes de passage, une difficulté à centrer et intérioriser l’attention ; et pensant : « mieux vaut une parole vivifiante qu’un pseudo-samâdhi ! », il a instauré ce climat de question-réponse dont les écoles indiennes, ardentes au débat, sont coutumières. Ainsi, en dépassant le niveau des conventions, en plongeant sous la surface des choses à travers le langage, ces échanges nous invitent à découvrir le mouvement fluide du monde, à travers le regard d’un homme sans souci de soi.
Toutefois la parole n’est qu’un niveau de l’échange, car l’essentiel se déroule, simultanément ou séparément, en profondeur, dans le silence qui rayonne de la présence du vrai maître, sadguru, dans ce silence vibrant que le disciple qualifié ressent par symbiose quand il est prêt.
« Je sentis descendre en moi un silence aussi solide qu’un roc, un silence qui devint de plus en plus profond à mesure que les minutes s’écoulaient. Il n’y avait qu’un éclat de conscience qui m’emplissait si totalement que les pensées étaient complètement impossibles. Vous ne pouvez vous rendre compte à quel point la pensée est un poids monstrueux jusqu’à ce que vous ayez pu vivre sans elle, dans un bonheur total, dans un silence total, dans une absence totale d’effort… » (p.48). Ainsi témoigne David Godman d’une expérience inattendue auprès de Nisargadatta Maharaj.
De tels passages sont comme un antidote pour le lecteur d’aujourd’hui, submergé d’informations, de technologies, de vitesse, car ils viennent rappeler la vertu du silence, du non-forgé, de l’espace intérieur, infini. Mais pour en arriver là, il arrive parfois qu’on ne puisse faire l’économie d’une déflagration qui, si elle est juste, s’avère thérapeutique et redonne le goût de la liberté. En cet art Nisargadatta excellait, lui dont le nom signifie « doté (datta) de spontané (ni-sarga) », lui qui, plus que tout, faisait l’éloge de la sincérité, et rappelait la vertu du « puissant désir d’être soi-même » (p. 26), c’est-à-dire de l’acte de vivre en transparence.
Tout au long de ce livre qui s’ouvre sur une poétique présentation d’Alain Porte, s’égrènent des moments pleins d’inattendu, de merveilleux parfois, des souvenirs, des paroles rapportées, qui se trouvent répartis en sept chapitres aux noms évocateurs : Tout réside dans la sincérité, « L’eau ne se soucie pas d’étancher ou non la soif », Maharaj plante ses mots dans la conscience, (…) Maharaj n’est pas mort, car il n’est jamais né, etc. En appendice figure un extrait du célèbre recueil de ses paroles :« I Am That » chap. 23, suivi d’un bref glossaire.
Une telle lecture est un bain de jouvence, elle nous immerge dans une dimension de la vie toujours présente mais oubliée et nous invite à cette aventure exaltante : vivre en toute lucidité. Par bonheur, de loin en loin, s’élèvent des voix comme celle de Nisargadatta, laissant surgir en lui (ni-sarga) une parole digne des Upanishads ou du Bouddha : « Explorez votre monde, appliquez-y votre pensée, faites-en l’examen critique, passez au peigne fin toute idée que vous avez sur lui. » (p. 147)… « Soyez passionnément dépassionné - c’est tout. » (p. 153).
Qui resterait indifférent à une telle injonction ? —Colette POGGI
Infos Yoga, (108), Eté 2016, (p. 42)

> VITE LU. ET À RELIRE VITE. — Un ouvrage qui parle de Nisargadatta, qui fait parler Nisargadatta, à travers les souvenirs de David Godman. Sans retrouver le ton profond et grave de "L'ultime guérison", et de "Etre rien c'est être tout" (et pour cause, il s'agissait des derniers mois à vivre du grand sage, épuisé par la maladie) on sourit, on s'émeut à l'évocation de certains moments vécus dans ce premier étage d'une maison de Bombay.
Il devient dans cet ouvrage drôle, fragile, plein d'humour et d'amour, tout en restant tel "l'eau qui ne se soucie pas d'étancher ou non la soif", plantant ici et là ses mots dans la conscience, amenant l'auditeur, et par là même le lecteur, à voir en lui. Ouvrage parfois léger certes, mais toujours pertinent. Jubilatoire.
Sage moderne se référant toutefois aux écritures, notamment la Bhagavad Gita et aux Upanishad, Nisargadatta est à mon sens le complément paradoxal de Krishnamurti, illustrant à eux deux l'aboutissement expérimenté et vécu de la non-dualité.
Un ouvrage vite lu, en une soirée. Et que je vais relire très vite, en appréciant chaque page. Inutile de dire que j'ai beaucoup aimé, d'autant plus que David Godman avait déjà publié les remarquables "Sois ce que tu es, les enseignements de Ramana Maharshi", "Annamalai Swami, une vie auprès de Ramana Maharshi" et "Comme une montagne de camphre", permettant de faire connaissance d'un maître aussi modeste que méconnu, Annamalai Swai, un être que j'aurais aimé rencontrer.
Rien que pour cela, merci Mr Godman. (Daniel ROBERT)
le 3 mars 2016, (Sur Amazon.fr) 5/5

> RÉSUMÉ. — David Godman, à l’occasion d’un entretien improvisé avec son amie Jarriet, est conduit - 23 ans après les faits - à faire revivre les quatre années (1978-1981) où il a régulièrement rendu visite au “Maître spirituel” Nisargadatta Maharaj, dans la ville de Bombay. Nisargadatta était un “être de connaissance” (Jnânî, en sanskrit) tout à fait incandescent. En réalité, son enseignement ne visait qu’une seule chose essentielle : « Planter ses mots directement dans la conscience » de ses visiteurs ou adeptes, et éviter à tout prix de gorger de concepts l’intellect des “chercheurs de vérité”.
Au fil de l’entretien, David Godman voit remonter à la surface maints événements ; il nous introduit dans la petite pièce où Maharaj accueillait des visiteurs venus du monde entier, au premier étage de sa maison, dans un quartier populeux de Bombay. Le récit de David Godman possède tout à la fois la fraîcheur de l’instant vécu et le recul avisé de l’observateur conquis. Nisargadatta Maharaj semble n’avoir eu qu’une seule et unique préoccupation : faire disparaître la carapace des identités illusoires, pour que chaque individu parvienne à sa vraie nature : la conscience qui ne connaît ni limites ni formes.
3ᵉ millénaire, (120), Été 2016 ( )
  Joop-le-philosophe | Nov 19, 2016 |
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