Shaun TanCritiques
Auteur de Là où vont nos pères
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Critiques
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Relais | 43 autres critiques | Jan 23, 2015 | Superbe album... une histoire sans parole très émouvante et qui donne un regard très sensible sur les migrants et leur insertion dans un nouveau monde, une nouvelle culture. Un album très touchant, très humain peut-être un brin idéaliste dans ce monde rêvé où chacun est un immigrant avec son histoire, ses traumatismes et qui ayant trouvé sa place peu accueillir le nouvel étranger sans haine et sans rejet.
En imaginant un monde, une culture, une société très éloigné de nous tout en ponctuant cet univers de référence qui peut nous rappeler des lieux, des évènements l'auteur créé se sentiment étrange et terrifiant que peut ressentir tout nouvel immigrant en arrivant dans un nouveau pays, ignorant la langue, les coutumes, les habitudes alimentaires.
La structure des planches et des vignettes permet d'alterner l'action avec la réflexion, les détails quotidiens de ce nouveau monde et les grandes perspectives pour découvrir et tenter de comprendre cet univers. Un magnifique dessin tout en sépia donnant un sentiment du passé qui vient s'entrechoquer avec la description de cette société futuriste et inconnue.
Un album très intelligent et une très belle découverte.
En imaginant un monde, une culture, une société très éloigné de nous tout en ponctuant cet univers de référence qui peut nous rappeler des lieux, des évènements l'auteur créé se sentiment étrange et terrifiant que peut ressentir tout nouvel immigrant en arrivant dans un nouveau pays, ignorant la langue, les coutumes, les habitudes alimentaires.
La structure des planches et des vignettes permet d'alterner l'action avec la réflexion, les détails quotidiens de ce nouveau monde et les grandes perspectives pour découvrir et tenter de comprendre cet univers. Un magnifique dessin tout en sépia donnant un sentiment du passé qui vient s'entrechoquer avec la description de cette société futuriste et inconnue.
Un album très intelligent et une très belle découverte.
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folivier | 357 autres critiques | Nov 28, 2012 | "Pourquoi tant d'hommes et de femmes sont-ils conduits à tout laisser derrière eux pour partir, seuls, vers un pays mystérieux, un endroit sans famille ni amis(...)" De petites vignettes et de grandes planches pleine page, en noir et blanc : superbes portraits et témoignages de vietnamiens.½
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CHINEDESENFANTS | 357 autres critiques | Aug 14, 2012 | C'est une bande dessinée muette, superbe. Chaque case est comme un petit tableau. Elle raconte une histoire d'immigration, le départ, l'arrivée, l'intégration, la venue de la famille restée au pays. Superbe, je le répète.
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Louve_de_mer | 357 autres critiques | Feb 12, 2011 | Je suis allé acheter des livres pour la rentrée d’une de mes filles. J’ai forcément trainé une heure dans la librairie. Au rayon BD, j’ai découvert ce roman graphique, sublime, sans un mot.
tan_shaun_the-arrival2.1252867028.jpg
Je l’ai acheté pour deux raisons, le titre (une question qui me taraude depuis longtemps), et en ouvrant l’ouvrage au hasard, je tombe sur deux pages de nuages magnifiquement dessinés. Je l’ai acquis sans hésiter pour pouvoir me plonger calmement dans les tableaux. Il m’accompagnera longtemps.
C’est une oeuvre d’art. Il n’y a pas un mot, c’est un livre muet, sans langue, le rendant universel. Les dessins sont superbes. Le choix de couleurs est subtil, tout en nuance, brun, noir et blanc. Il y a un formidable travail sur les ombres.
Il conte en images, l’exil et la reconstruction d’un chez soi. L’absence de paroles rend bien ce sentiment terrible de l’incommunicabilité quand on s’expatrie. Il n’y a pas que les mots qui nous manque, il y a aussi nos habitudes, nos références culturelles, alimentaires. Shaun Tan est un remarquable observateur de l’humain. Il décrit cette tendance à créer une communauté d’expatriés, unis par la nostalgie et l’espoir d’un meilleur. Il nous conte la construction d’un nouveau chez soi mélange d’ancien et d’inconnu qui s’acquiert au quotidien. Il montre cette enrichissement de l’identité par la créolisation. Il aborde à travers les récits des uns et des autres les raisons de la fuite, c’est toujours dramatique, c’est du noir et blanc, c’est beau.
Vous voyez de la poésie, un poème graphique, c’est rare.
Je le comparerai a un roman de duras. Vous devez mettre de vous pour remplir les trous de la narration. Ici, il vous faut faire le travail inverse de la lecture. J’ai appris deux fois à lire, une fois à déchiffrer et à avaler des pages et des histoires (merci à mon grand père) et une deuxième fois pour voir dans ma tête les mots devenir images (merci à ma prof de français de 5é). Ici vous voyez les images et vous imaginez les mots de la peine, de la joie, de l’incompréhension. Vous créez un langage pour conter l’histoire, pour mettre des mots car nous sommes mots. Shaun Tan démontreque le langage n’est pas que mots, mais peu aussi être uniquement images comme un rêve …
Ce livre est formidable, il est d’une richesse immense alors précipitez vous.
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Je l’ai acheté pour deux raisons, le titre (une question qui me taraude depuis longtemps), et en ouvrant l’ouvrage au hasard, je tombe sur deux pages de nuages magnifiquement dessinés. Je l’ai acquis sans hésiter pour pouvoir me plonger calmement dans les tableaux. Il m’accompagnera longtemps.
C’est une oeuvre d’art. Il n’y a pas un mot, c’est un livre muet, sans langue, le rendant universel. Les dessins sont superbes. Le choix de couleurs est subtil, tout en nuance, brun, noir et blanc. Il y a un formidable travail sur les ombres.
Il conte en images, l’exil et la reconstruction d’un chez soi. L’absence de paroles rend bien ce sentiment terrible de l’incommunicabilité quand on s’expatrie. Il n’y a pas que les mots qui nous manque, il y a aussi nos habitudes, nos références culturelles, alimentaires. Shaun Tan est un remarquable observateur de l’humain. Il décrit cette tendance à créer une communauté d’expatriés, unis par la nostalgie et l’espoir d’un meilleur. Il nous conte la construction d’un nouveau chez soi mélange d’ancien et d’inconnu qui s’acquiert au quotidien. Il montre cette enrichissement de l’identité par la créolisation. Il aborde à travers les récits des uns et des autres les raisons de la fuite, c’est toujours dramatique, c’est du noir et blanc, c’est beau.
Vous voyez de la poésie, un poème graphique, c’est rare.
Je le comparerai a un roman de duras. Vous devez mettre de vous pour remplir les trous de la narration. Ici, il vous faut faire le travail inverse de la lecture. J’ai appris deux fois à lire, une fois à déchiffrer et à avaler des pages et des histoires (merci à mon grand père) et une deuxième fois pour voir dans ma tête les mots devenir images (merci à ma prof de français de 5é). Ici vous voyez les images et vous imaginez les mots de la peine, de la joie, de l’incompréhension. Vous créez un langage pour conter l’histoire, pour mettre des mots car nous sommes mots. Shaun Tan démontreque le langage n’est pas que mots, mais peu aussi être uniquement images comme un rêve …
Ce livre est formidable, il est d’une richesse immense alors précipitez vous.
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PUautomne | 357 autres critiques | Dec 17, 2010 | Très belle histoire sans paroles, sur l'immigration, l'étrangeté des mondes étrangers.
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marind | 357 autres critiques | Sep 21, 2008 | Critiques en avant-première
Offres passées
- Tales from the Inner City (August 2018)
- Tales From Outer Suburbia (October 2008)
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