Tan Dun
Auteur de Crouching Tiger, Hidden Dragon: Original Motion Picture Soundtrack
A propos de l'auteur
Œuvres de Tan Dun
Crouching Tiger, Hidden Dragon: Original Motion Picture Soundtrack (2000) — Compositeur — 48 exemplaires
Marco Polo [programme book] 2 exemplaires
Marco Polo 1 exemplaire
The First Emperor [programme book] 1 exemplaire
Concerto for Orchestra [💿] 1 exemplaire
The Banquet 1 exemplaire
The First Emperor: Opera in Two Acts; Act 2 1 exemplaire
Sun and Moon 1 exemplaire
Elegy: Snow In June 1 exemplaire
Silk Road 1 exemplaire
Circle With Four Trios, Conductor and Audience 1 exemplaire
The First Emperor: Opera in Two Acts; Act 1 1 exemplaire
Internet Symphony "Eroica" facsimile 1 exemplaire
Tea - A Mirror of Soul [programme book] 1 exemplaire
Oeuvres associées
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom canonique
- Tan Dun
- Nom légal
- 谭盾
Tán Dùn - Date de naissance
- 1957-08-18
- Sexe
- male
- Nationalité
- China
- Lieu de naissance
- Changsha, China
- Professions
- composer
conductor
Membres
Critiques
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Statistiques
- Œuvres
- 32
- Aussi par
- 4
- Membres
- 119
- Popularité
- #166,388
- Évaluation
- 4.1
- Critiques
- 8
- ISBN
- 7
- Langues
- 1
Fallait-il que le sujet soit le thé pour que je convoite cet opéra depuis sa création en octobre 2002! Je ne suis pas adepte d'opéra, mais j'en connais les airs les plus "populaires", par la force des choses. Il n'y en aura pas venant de TEA, je crois pouvoir l'affirmer. Je suis encore sous le charme, et je le réécouterai demain, mais c'est le thé qui me séduit dans le contenu, et le thé/âtre dans le contenant.
Je l'ai visionné tout de go, sans même lire le synopsis, et il n'y a pas de livret inclus avec le DVD. Cette première expérience a été un enchantement, deux heures de pures délices.
Le décor est minimal, les costumes résolument modernes tout en rappelant les traditions chinoise et japonaise, on passe rapidement outre l'occidentalité des interprètes des trois nobles chinois. Et en optant pour les sous-titres anglais, j'ai pu suivre ce qu'ils chantaient ;-) J'ai plus apprécié les sons produits par l'eau, le papier, les pierres, la céramique que la musique, peut-être parce que je pourrais en créer moi-même. J'ai ajouté l'usage d'un chung tout neuf pour déguster un Yunnan, comblant ainsi tous mes sens en une seule séance. J'ignorais pourtant que la petite coupe de porcelaine translucide et sa soucoupe profonde se nicheraient si confortablement sur les doigts de ma main gauche déployés en éventail et combien l'odeur de cacao serait enivrante.
C'était le 19 avril, il faisait soleil, le mercure est monté à 23oC, les oiseaux chantaient... Le lendemain, à peine 5oC, les fenêtres étaient fermées, et malgré cela, j'ai dû interrompre l'écoute à plusieurs reprises tellement la pluie était forte et couvrait les délicats bruits d'eau produits dans l'opéra. J'avais lu le synopsis et constatais des erreurs, déplorais la prise de vue qui me faisait manquer certains détails annoncés, cherchais - dans ma mémoire - ces doubles sens mentionnés... J'ai mis quatre heures à écouter la même oeuvre qui m'en avait pris deux la veille, j'ai essayé trois thés, autant de tasses et de théières, sans qu'aucun me réchauffe et qu'aucune me satisfasse. Une expérience plus cérébrale, glaciale même.
Ne pas conclure que cette oeuvre, en moyenne, me laisse tiède ;-) Je la recommande même chaleureusement aux amateurs de thé plus qu'à ceux d'opéra: soignez chaque détail et vous pourriez vivre un rare moment de grâce.
21 avril 2005… (plus d'informations)