Peter Snejbjerg
Auteur de Preacher, Tome 6 : Guerre au Soleil
A propos de l'auteur
Œuvres de Peter Snejbjerg
John Constantine, Hellblazer Vol. 08: Rake at the Gates of Hell (2014) — Illustrateur — 105 exemplaires
The Children's Crusade #2 (In Which Avril Mitchell Learns the Story So Far) (1994) — Illustrateur — 22 exemplaires
Starman - Stars My Destination - Used - Very Good 3 exemplaires
Preacher Special: One Man’s War 1 exemplaire
Oeuvres associées
StarShipSofa Stories Volume 3 — Illustrateur — 4 exemplaires
Étiqueté
Partage des connaissances
- Date de naissance
- 1963
- Sexe
- male
- Nationalité
- Denmark (birth)
- Pays (pour la carte)
- Denmark
Membres
Critiques
Listes
Prix et récompenses
Vous aimerez peut-être aussi
Auteurs associés
Statistiques
- Œuvres
- 27
- Aussi par
- 24
- Membres
- 2,937
- Popularité
- #8,722
- Évaluation
- 3.8
- Critiques
- 52
- ISBN
- 68
- Langues
- 9
- Favoris
- 1
Ce pourrait être un récit de grandeur et décadence, sans autre morale que celle de la légende d’Icare, mais c’est autre chose. Et c’est davantage. Eric devient d’abord un super-héros, et son penchant pour les causes chrétiennes le pousse à sauver son prochain. Mais il est de plus en plus gêné pour en parler avec son frère et surtout avec son ami qui, s’il ne le comprend pas, profite d’abord de la notoriété d’Eric. Car les pouvoirs incommensurables de ce dernier ne font pas seulement de lui un héros, mais le mettent à part dans l’échelle humaine : ses pensées, ses envies, ses pulsions répondent à des stimuli incompréhensibles. Vaguement amusé par les mouvements populaires en sa faveur, il l’est nettement moins lorsque les politiques lui demandent de s’engager officiellement à leurs côtés. Et ce qui devait arriver arrivera forcément, au point que de dieu sur Terre devienne d’un seul coup, suite à un acte aussi odieux qu’inexplicable, l’ennemi numéro un de la race humaine. Un ennemi qu’aucune force terrestre ne peut abattre…
Refusant la dramatisation à outrance ou le spectaculaire, privilégiant des dialogues parfois poignants où l’incompréhension des proches reflète parfaitement l’état d’esprit d’un être qui ne parvient même pas à se définir, Arcudi parvient à mener sa barque avec intelligence et sensibilité. On pourra lui reprocher une fin un peu attendue, mais finalement d’une implacable logique, très marvellienne. Quant aux illustrations aux traits un peu grossiers, elles arrivent à mettre en valeur les expressions diverses sur les visages des protagonistes, l’encrage n’hésitant pas à en rajouter sur le sang (la puissance d’Eric est telle qu’il balaie une armée d’un revers de main).
Une excellente variation sur le thème.… (plus d'informations)