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Critiques

En quelques pages, Schnitzler nous attire dans un monde où apparences et réalités se divisent et s'opposent pour tourner au drame. Le dialogue intérieur d'Else illustre à merveille nos propres débats, incertitudes, rébellions, machinations et drames alors que nos gestes en disent si peu en comparaison, jusqu'à ce qu'une action change tout. C'est un chef d'oeuvre de contradictions et d'émotions.
 
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Cecilturtle | 6 autres critiques | Nov 13, 2021 |
La Ronde (en allemand: Reigen) est une pièce de théâtre de l'écrivain viennois Arthur Schnitzler, publiée pour la première fois en 1900 pour des amis aux frais de l'auteur. La première publication chez un éditeur de Vienne s'effectua en 1903 et fut un succès avec la vente de 40 000 exemplaires. L'interdiction en 1904 n'empêcha pas la circulation du texte, qui trouva un éditeur allemand en 1908. La pièce est jouée en 1921 à Berlin pour la première fois. Elle faisait toujours scandale à cause de son sujet, la sexualité. Son auteur était considéré par Sigmund Freud comme son "sosie" sur le plan artistique et les deux ont fait l'objet d'atttaques antisémites tant à Berlin qu'à Vienne, citation: On assista à des protestations violentes contre "l'ouvrage ignoble de ce juif viennois" (...) et on entendit scander "A bas les juifs!". A Vienne, la presse conservatrice nationaliste avait entretenu contre l'auteur un climat antisémite en qualifiant de "pornographe" ou de "cochon de littérateur juif". (...) Le député chrétien-social Ignaz Seipel sut récupérer politiquement cette hostilité ambiante en affirmant "que la social-démocratie ne peut s'empêcher d'intervenir et de déclencher des manifestations violentes chaque fois qu'il s'agit de défendre une quelconque machination juive".
La pièce est constituée de dix scénettes entre un homme et une femme qui ont une relation sexuelle. Le spectateur assiste aux préliminaires, jeu de séduction et de pouvoir, et à la fin des tête-à-tête, l'acte lui-même n'étant pas mis en scène. Arthur Schnitzler, dépeint la société viennoise du début du XIXème siècle, en présentant des personnages issus de toutes les classes sociales. Il écrit, fin février 1897, "de tout l'hiver, je n'ai écrit qu'une suite de scènes parfaitement impubliables et sans grande portée littéraire, mais qui, si on l'exhume dans quelques centaines d'années, jettera sans doute un jour singulier sur certains aspects de notre civilisation".
Les dix scénettes se présentent dans l'ordre suivant :
1. la fille - le soldat
2. le soldat - la femme de chambre
3. la femme de chambre - le jeune monsieur
4. le jeune monsieur - la femme mariée
5. la femme mariée - l'époux
6. l'époux - la grisette
7. la grisette - le poète
8. le poète - la comédienne
9. la comédienne - le comte
10. le comte - la fille
(Wikipedia)
 
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vdb | Jan 9, 2011 |
un grand classique, remarquablement mené et écrit
 
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pangee | 2 autres critiques | Nov 21, 2009 |
Une jeune fille de la bourgeoisie viennoise est chargée par sa mère de négocier la dette de son père auprès d'un personnage important. Elle comprend qu'elle est gravement compromise dans son honneur par cette démarche qui est censée sauver son père mais qui revient, en fait à une tentative de prostitution fomenté par sa mère pour préserver le statut social des parents.
Un récit brillant et tendu, écrit de façon subjective du point de vue de l'héroïne.
 
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gillesvh | 6 autres critiques | Mar 1, 2008 |