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Olivia Rosenthal

Auteur de Que font les rennes après Noël ?

13 oeuvres 110 utilisateurs 4 critiques

A propos de l'auteur

Crédit image: By Catherine Tambrun - Own work, CC0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=39247570

Œuvres de Olivia Rosenthal

Étiqueté

Partage des connaissances

Date de naissance
1965
Sexe
female
Nationalité
France
Lieu de naissance
Paris, France
Prix et distinctions
Candide Preis (2009)

Membres

Critiques

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Rosenthal-Puisque-nous-sommes-vivants/350756

> Ce livre attaque de face un sujet plutôt lourd et qui se prête à tous les désespoirs et dans ces cas-là, vous le savez, la politesse du désespoir, c'est… l'humour. Rien de plus vrai. Les chants les plus beaux seraient les plus désespérés mais pourquoi pas les plus drôles aussi? Attention, je ne vous dis pas que nous avons là un roman comique et je ne sais plus si j'ai ri une seule fois, mais souri, oui, souvent.
Danieljean (Babelio)

> Filature, rencontre, aventure amoureuse… Il faut suivre Olivia Rosenthal, pour se perdre avec délice à travers les péripéties de son double. Et son récit en forme d’hymne à la vie.
Le Monde

> Puisque nous sommes vivants est un livre magnifique. On n’a jamais lu ça. On ne connaît pas cette écriture, ce rythme, cette voix sarcastique, drôle, emportée et profonde. C’est le troisième livre d’Olivia Rosenthal et il faut, bien sûr, l’inscrire « dans le temps ». En l’occurrence, ce trajet dans le temps joue en faveur de l’auteur, déverrouillant son labyrinthe intérieur, la rapprochant (elle, O.R., la narratrice, l’héroïne, toutes à la fois) d’un affront de soi-même que la littérature exige. [...]
Chronic'art
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | Feb 20, 2021 |
Le titre a de quoi intriguer. Tout autant que les deux lignes écrites au dos de la couverture de ce roman publié aux éditions Verticales :
"Récit d'apprentissage, thriller métaphysique ou manuel d'exorcisme, ce livre raconte comment esquiver les coups et si possible comment les rendre."
Cette présentation extrêmement floue en dit long sur la complexité à résumer ce livre.
Je dirais, pour ma part, qu'il traite de l'absence, du deuil, de la culpabilité et du choix de regarder la mort en face pour dompter la douleur et l'omniprésence de ses fantômes.
Ainsi, la mort fait tout au long du roman l'objet de passages écrits en italiques : EMI (expérience de mort imminente), rapports de police secs et concis, descriptions médicales non moins glacées sur le corps en putréfaction, etc. Autant dire que la mort est volontairement exposée et désacralisée pour mieux en contrer la finalité et le coup porté.
Le livre est divisé en cinq parties sans que le lien entre elles n'apparaisse clairement au prime abord. J'avoue m'être assez ennuyée à la lecture des trois premières parties, dans ce dédale de phrases courtes et d'ellipses, me demandant bien où l'auteur voulait en venir.
Ce n'est qu'à la quatrième partie que le texte a commencé a faire sens pour moi et à susciter un intérêt plus soutenu.

Il contient de beaux passages à l'écriture toujours nerveuse, haletante et clinique. Ainsi :
"Le silence entre mon ami et moi est devenu massif, il a un poids, il a une densité, il a une présence, il s'est dressé entre nous comme une muraille, il nous sépare. Nous sommes moins proches. Le doute croît, la méfiance naît. Nous marchons encore l'un à coté de l'autre mais nos marches sont moins enjouées, nous nous tenons à distance. Mon ami perd de l'ampleur, de l'envergure, il rétrécit, il est en passe de devenir l'une des silhouettes floues et indistinctes qui peuplent mon existence. Je le vois sur le trottoir d'en face, il se découpe à contre-jour sur les façades, il ne s'arrête pas toujours quand il me reconnaît, je lui fais un signe de la main, parfois il répond distraitement, parfois, comme si de rien n'était, il passe. Je lui emboîte le pas, je le suis, il marche vite, il rejoint de nouvelles zones, il se promène dans d'autres quartiers, il arpente de nouveaux territoires, il poursuit d'autres corps, d'autres visages dont il ne me dit rien, il s'absente de plus en plus, il esquive, je pratique des filatures secrètes, je tente de l'atteindre, il va plus loin, j'ai beaucoup de mal à le suivre.
Mon ami est en train de partir, il faut que je le retienne."

Encore l'absence et une forme de deuil face à la perte de l'être aimé; la peur d'être abandonné.

Malgré l'intérêt du sujet de ce livre, la singularité de son traitement et de son style, je dois dire qu'il m'a tout de même laissé une impression d'inachevé, inférieure à celles que les critiques littéraires ont pu en écrire.
… (plus d'informations)
½
 
Signalé
biche1968 | Oct 11, 2014 |

Prix et récompenses

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Sophie Lewis Translator

Statistiques

Œuvres
13
Membres
110
Popularité
#176,729
Évaluation
½ 3.3
Critiques
4
ISBN
27
Langues
3

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