Éric Rohmer (1920–2010)

Comme l'a écrit l'Humanité : "La légende de Perceval le Gallois, de Chrétien de Troye, n'a rien perdu de son charme en devenant un film."
Et Baroncelli dans le Monde : « Il n'y a pas un plan de Perceval qui ne soit le fruit d'une mûre réflexion, d'un parti pris esthétique, d'une connaissance profonde de l'œuvre originale. Joignant l'érudition de l'historien au raffinement du miniaturiste, Rohmer nous propose le plus merveilleux des voyages dans le temps»
Sur les couleurs dans le film, voir ce qu'en dit Michel Pastoureau, à qui Rohmer a demandé conseil, dans son livre 'Dernière visite chez le roi Arthur'… (plus d'informations)

Film relativement ennuyeux dans lequel Eric Rohmer a souhaiter peindre le portrait d'une sorte de Don Juan au féminin. Celle-ci partage une maison de vacances avec deux jeunes hommes désœuvrés qui aiment théoriser sur la vacuité de l'existence.
L'un d'entre eux, sous le vernis du mépris et du détachement le plus total, finit par être attiré et fasciné par cette jeune femme dont il ne comprend ni les motivations ni les intentions. Jeux de l'amour faussement innocents et plutôt acides en réalité où l'on feint l'indifférence pour dissimuler le désir et la jalousie. Bref, un univers cher au réalisateur.… (plus d'informations)

De tous les cinéastes, Murnau est peut-être celui qui a su organiser l'espace de ses films de la façon la plus rigoureuse et la plus inventive. L'impression première que procurent ses oeuvres est celle d'une animation de la surface entière de l'écran, en ses moindres détails, à chaque instant de la projection. Celle, donc, d'une maîtrise absolue de tous les éléments qui contribuent à l'expression plastique, et d'une imagination apte sans cesse à créer et combiner de nouvelles formes. Le film de Faust nous paraît se prêter tout particulièrement à une étude sur l'organisation de son espace. La puissance de l'expression plastique prend manifestement le pas sur l'anecdote, en ce drame connu de tout spectateur. Les contemporains l'ont goûté, et nous le goûtons nous-mêmes comme une sorte d'opéra visuel, la mise en scène y tenant lieu de partition. Dans ce film, Murnau, au faîte de sa carrière, a su et a pu mettre en oeuvre tous les moyens capables de lui assurer cette maîtrise totale de l'espace.… (plus d'informations)