Pierre-Jean Remy (1937–2010)
Auteur de Callas : Une vie
A propos de l'auteur
Œuvres de Pierre-Jean Remy
Diplomates en guerre (La Seconde Guerre mondiale racontée à travers les archives du Quai d'Orsay) (2007) 3 exemplaires
Rose 1 exemplaire
La Vie d'Adrian Putney, Poete 1 exemplaire
Algerie, bords de Seine 1 exemplaire
Orient-Express 1 1 exemplaire
La vie dʹAdrian Putney : poète 1 exemplaire
Un cimetiere rouge en Nouvelle Angleterre 1 exemplaire
Oeuvres associées
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom légal
- Jean-Pierre Angremy
- Date de naissance
- 1937-03-21
- Date de décès
- 2010-04-28
- Sexe
- male
- Nationalité
- France
- Lieu de naissance
- Angoulême, France
- Organisations
- Académie française (1988)
- Prix et distinctions
- Grand Prix du roman de l'Académie française (1986)
Membres
Critiques
Prix et récompenses
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Auteurs associés
Statistiques
- Œuvres
- 54
- Aussi par
- 1
- Membres
- 173
- Popularité
- #123,688
- Évaluation
- 3.8
- Critiques
- 2
- ISBN
- 74
- Langues
- 6
Pourquoi ai-je acheté ce roman, moi qui n'ai jamais été particulièrement attirée par les œuvres de Rémy? A cause de la période dont il traite : les années 20, 30 et la guerre, à travers un personnage principal, Vincent Lange, écrivain à succès ami de Gide et devenu plus tard sympathisant nazi.
La question qui se pose ici est celle, insondable, du comment, du pourquoi de la trajectoire d'un idéaliste au cœur plutôt à gauche finissant collaborateur de l'ennemi en la personne d'une dictature raciste et inhumaine. Question passionnante, la même que se pose Dominique Fernandez dans Ramón et à laquelle ce dernier répond, ou plus exactement suggère des éléments de réponse, avec beaucoup plus de finesse : le style, déjà, les sépare (élégant et précis chez Fernandez, d'un classicisme vieilli, alourdi chez Rémy), mais aussi la vision de leurs personnages respectifs. Tandis que Rémy ne parvient jamais à nous rendre Lange sympathique (je crois d'ailleurs qu'il n'essaie pas, effrayé par l'audace de sa propre démarche), le portrait que brosse Fernandez de son propre père est infiniment humain, nuancé, respectueux sans complaisance et au fond plus aimant : les sentiments contradictoires du fils envers le père teintent d'une couleur intéressante le portrait de Ramón, alors qu'à partir du texte de Rémy il est difficile, voire impossible, de s'imaginer une quelconque raison d'aimer l'écrivain Lange, à plus forte raison la personnalité Lange. Bref, s'il me fallait faire connaissance avec les œuvres de Victor Lange, voici un ouvrage que j'aurais préféré de pas lire...… (plus d'informations)