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Œuvres de Bernard Rérolle

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> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Rerolle-Le-Japon-du-silence-et-la-contemplation-d...

> Scheuer Jacques. Bernard Rérolle, Le Japon du silence et la contemplation du Christ (coll. Religions en dialogue). 1991.
In: Revue théologique de Louvain, 27ᵉ année, fasc. 2, 1996. p. 242. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/thlou_0080-2654_1996_num_27_2_2824_t1_0242_0000_2

> LE JAPON DU SILENCE ET LA CONTEMPLATION DU CHRIST, de Bernard Rérolle. — Ce livre a été pour moi une merveilleuse leçon de simplicité ; Bernard Rérolle y parle familièrement et, dans le fil de cette conversation au coin du tatami, on découvre un homme très curieux de l’autre, parce qu’aimant vraiment les hommes dans leurs singularités si dissemblables et si proches. Le ton est celui d’un journal, constitué par les observations quasi quotidiennes de neuf mois d’aventure spirituelle. Mais l’esprit est fort loin du tourisme initiatique qu’affectionnent certains ; il est tout aussi loin du vague syncrétisme, bien à la mode actuellement, dans lequel on se perd et se dissout, sans parvenir à une authentique rencontre avec l’autre.
Car c’est essentiellement de cette confrontation, de cette mise à nu de sensibilités religieuses diverses que le livre se nourrit. Au long des durs sesshin où s’agenouiller devient une torture, dans l’humidité et le froid, et la déroute du mental, et le sentiment de l’inutilité éventuelle d’une telle démarche, se révèle finalement un « dedans », une profondeur creusant la propre foi du chercheur, dans le respect absolu de la sagesse japonaise. J’aimerais citer un passage de ce beau journal, où tous ceux qui connaissent Bernard Rérolle le retrouveront, et où ceux qui n’ont pas encore reçu son enseignement pourront en éprouver les points les plus marquants :
« Aujourd’hui, fête de saint François D'assise : le bréviaire nous fait lire une de ses lettres. Le Poverello nous encourage à la prière et à la sainteté personnelle et ne mentionne l’amour et le service du prochain qu’en final, comme une conséquence. Ce découpage manifeste sans doute l’intention des rédacteurs du bréviaire plus que la pensée profonde de frère François. Mais je le reçois quand même comme une question pour notre époque. Il peut être imprudent de donner au service du prochain une place prépondérante si c’est au détriment de la vitalité « spirituelle »… Je note tout particulièrement cette phrase : « Nous ne devons être ni sages, ni prudents selon la chair, mais simples, humbles et purs. » Ces mots font écho aujourd’hui à ce que répète Oshida à propos de la « simplicité ». Il ne s’agit pas d’un conseil de morale mais d’une direction, d’une orientation de notre travail sur nous-mêmes. La démarche spirituelle, l’entrée dans une voie de conversion et de salut, si elles passent par la « technique » de la contemplation, consistent à inverser les processus psychologiques et mentaux par lesquels nous nous rendons présents à autrui et à notre travail, à Dieu et à nous-mêmes. C’est aussi un écho aux sesshins (…). Je me reparle de tout cela un peu longuement parce que c’est autour de ce thème que je mijote mes projets pour mon retour en France l’an prochain. A bien y réfléchir, la vie contemplative ne propose rien de plus et rien de moins qu’une vie humaine normale, simple mais complète, Elle invite chacun à refuser de se laisser noyer, immerger, disperser, soûler. Elle l’invite au contraire à être présent ici et maintenant en cherchant constamment à percevoir la dimension d’au-delà qui se cache et se révèle à travers ses événements. Le son de la cloche du monastère, par exemple : si j’y suis attentif, je sens comme il se détache sur le fond de silence ou sur la rumeur de la ville, il est signal de la chose à faire et en même temps plus que signal, son dense que je peux aimer pour sa musique ou pour sa valeur pédagogique. Ou encore la couleur enflammée de cet arbre d’automne, je l’élève par mon attention, je la laisse se détacher sur le fond qui la met en valeur. Cela pourrait n’être qu’une brève émotion esthétique, mais, si elle entre dans ma vie devenue contemplative, elle devient signe d’au-delà qui a quelque chose à me dire pour ma conduite du moment. De même encore, si je me tiens présent à mon frère ou à ma soeur que j’aime : je les laisse se détacher seulement de la foule de tous les autres, mais notre aujourd’hui se détache sur le fond de notre histoire commune. » (Ysé MASQUELIER).
Carnets du Yoga, (136), Février 1992

> LE JAPON DU SILENCE ET LA CONTEMPLATION DU CHRIST, de Bernard Rérolle. — Bernard Rérolle, prêtre catholique, formé au yoga depuis les années 60 et élève de K. G. Dürckheim, connaît bien le bouddhisme Zen.
L’auteur nous livre au jour le jour, sous forme de carnet de voyage, son séjour de plus d’un an dans le silence des monastères Zen. À la faveur des rencontres et des amitiés, il découvre – et nous montre – que la frontière avec les autres religions peut être belle et qu’en tout cas elle est un lieu où chacun à rendez-vous avec lui-même. Editions du Centurion, Collection Religions en Dialogue - 250 p.
3ᵉ millénaire, (23 ), Printemps 1992

> COUPS DE CHAPEAU — Autre voyageur, vers un Orient plus lointain celui-là : Bernard Rerolle, ancien directeur (avec Jean-Yves Leloup) de ce qui fut une fabuleuse expérience de dialogue entre les traditions : le Centre international de la Sainte Baume. Bernard, après l'arrêt forcé de cet essai de dialogue interreligieux, est allé vivre plus d'une année au Japon. Ancien élève de K. G Dürckeim et connaisseur du bouddhisme Zen, ce prêtre catholique a tiré toute la sève possible de ses séjours dans les temples du Japon qui lui furent comme des miroirs tendus pour approfondir sa quête. Cela nous donne un de ces carnets de voyage qu'il fait si bon lire car il nous entraînent dans la substance même de la réflexion de quelqu'un qui nous fait partager ses joies, ses douleurs, ses doutes et ses cheminement. Et quelle belle méditation sur le silence et la nécessité de la fibre contemplative au sein même de l'action ! | Le Japon du silence et la contemplation du Christ, Ed. Critérion.
Nouvelles Clés, (21), Janv./Févr. 1992, (p. 85)
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Joop-le-philosophe | Feb 15, 2019 |

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