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Critiques

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Un roman originellement écrit en vers, ce que ne rend pas la traduction de Tourgueniev.
Un récit ironique et même souvent mordant, brillant et mélancolique sur le peuple russe. Il décrit notamment les jeunes années d'Eugène Onéguine, dandy lassé de tout mais qui se prend néanmoins d'amitié pour un jeune poète. Il tuera toutefois son ami en duel, après l'avoir provoqué en faisant la cour à la femme qu'il aime. Tatiana, soeur de cette jeune femme, aime éperdument Eugène Onéguine qui ne lui retourne qu'indifférence. Pourtant, la retrouvant quelques années plus tard avantageusement mariée, son amour pour elle éclate.
Si Eugène Onéguine décrit les moeurs russes, il rend essentiellement compte de l'universalité des coeurs à travers des rencontres, des passions, des amours perdues, des remords et des erreurs irréparables.

Extraits :
"L'habitude est un don que nous accorde le ciel pour remplacer le bonheur qu'il ne peut nous donner".
"hum, hum ! respectable lecteur, toute votre famille se porte-t-elle bien ? Permettez : vous désirez peut-être savoir de moi quelle espèce de gens sont les parents ? Ce sont des gens que nous sommes contraintes de caresser, d'aimer, d'estimer de toute notre âme ; à qui, d'après la coutume populaire, nous devons rendre visite le jour de Noël, ou bien écrire par la poste des lettres de félicitation, pour que, tout le reste de l'année, ils ne songent point à nous. Que Dieu leur donne donc de longs jours !"
"Il été aimé ; il le croyait au moins, et il était heureux. Fortuné, cent fois fortuné celui qui sait croire ; qui, domptant son esprit sceptique, se repose dans la voluptueuse insouciance de son coeur, comme un voyageur aviné dans une auberge, ou bien, si vous voulez une plus gracieuse comparaison, comme un papillon qui s'est plongé dans une fleur de printemps. Mais digne de pitié est celui qui prévoit toujours, à qui la tête ne tourne jamais, qui finit par détester chaque parole, chaque geste dans la traduction qu'il s'en fait à lui-même, celui dont le coeur paralysé par l'expérience a perdu la force de s'oublier".
 
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biche1968 | 68 autres critiques | Jan 2, 2021 |
récit très intéressant, sans doute un chef d’œuvre.½
 
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Marc-Narcisse | 20 autres critiques | Jan 4, 2019 |
> Par Flora (EdiLivre.com) : A la découverte de la littérature russe
22 avr. 2017 ... Doubrovski est un de roman de Pouchkine publié après sa mort et largement modifié. Cet écrivain est une véritable légende en Russie, et il est encore très célèbre aujourd'hui. Le personnage principal donne son titre au roman. Doubrovski est un petit propriétaire voisin et ami du riche et arrogant Troïekourov. Leurs relations sont bonnes, jusqu'à ce qu'une discorde sème la zizanie entre eux.
 
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Joop-le-philosophe | 2 autres critiques | Dec 9, 2018 |
Je faisais un quatre-quarts et je crois que je n’ai jamais aussi bien travaillé ma pâte, tant j’étais suspendue à l’écoute de cette nouvelle.
Cette nouvelle de Pouchkine est d’une construction classique pour son époque, utilisant le subterfuge d’une personne racontant un souvenir et, par un étrange concours de circonstance, découvrant grâce à une rencontre tardive, les dessous d’une histoire qui l’avait intrigué.
Le narrateur, un jeune officier, admire un homme qui partage leurs soirées de jeunesse, mais tombe de haut le jour où celui-ci, insulté directement, se refuse à demander réparation. Serait-il un lâche ?
Je n’ai pu écouter cette nouvelle sans une arrière-pensée pour la mort de Pouchkine lui-même, tué lors d’un duel quelques années après la parution de cette nouvelle. C’est une conception de l’honneur qui y est exposée, en même temps qu’une réflexion sur ce que veut dire « tenir à la vie ».
Le quatre-quarts était délicieux, moelleux d’avoir été tant travaillé, peut-être aurais-je dû y mettre des cerises (au mépris de toute tradition), car il faut un certain panache pour picorer des cerises à quelques pieds de distance de la bouche du pistolet qui pourrait arrêter tout cela d’un seul coup.
 
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raton-liseur | 1 autre critique | Apr 7, 2014 |
Hermann, jeune officier, ne partage pas le goût de ses camarades pour les cartes. Jusqu'au jour où un destin contraire le précipite à son tour dans la passion du jeu : il apprend qu'une vieille comtesse connaît le secret de trois cartes, il s'introduit chez elle et la fait mourir de peur, mais son fantôme revient lui révéler la combinaison magique. Personnage énigmatique, la Dame de pique devient, tour à tour, femme ensorcelante, figure maléfique, ou funeste apparition qui ponctue la vie de notre héros.
 
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vdb | 1 autre critique | Dec 31, 2011 |
«Lorsque le sommeil s'empara de lui, il rêva de cartes, de tapis vert, de liasses d'assignats et de monceaux de ducats. Il jouait carte sur carte ; il doublait avec assurance ; gagnait sans cesse, amoncelait des piles d'or et bourrait ses poches de billets.»
La plus célèbre nouvelle de Pouchkine, un classique de la littérature russe.
 
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vdb | 1 autre critique | Nov 21, 2010 |
Récits de feu Ivan Pétrovitch Bielkine : Le coup de pistolet - La tempête de neige - Le marchand de cercueils - Le maître de poste - La demoiselle-paysanne.
 
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vdb | Dec 31, 2011 |
Paris: Neuf. Boitier.
Buissoniere: TB. Jaquette.
 
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Mairesse | Nov 11, 2013 |