Pierre Pradervand
Auteur de The Gentle Art of Blessing: A Simple Practice That Will Transform You and Your World
A propos de l'auteur
Pierre Pradervand has worked for decades in personal development and social justice. His impressive career includes work on nearly every continent, and as a speaker and workshop facilitator, Pierre often gives talks on how to live a more enriched and contented life. In his workshops he provides afficher plus personal development tools that empower everyone to find and strengthen their internal anchors. Learn more about Pierre's work at www.gentleartofblessing.com. afficher moins
Œuvres de Pierre Pradervand
The Gentle Art of Blessing: A Simple Practice That Will Transform You and Your World (2003) 53 exemplaires
Tijd anders (be)leven 2 exemplaires
The Gentle Art of Spiritual Discernment: A Guide to Discovering Your Personal Path (2023) 2 exemplaires
Goed omgaan met geld 1 exemplaire
L'audace d'aimer : une voie vers la liberté intérieure : L'itinéraire spirituel de… (2012) 1 exemplaire
När myror bär elefanter : de afrikanska böndernas tysta revolution : nya vägar mot självtillit… (1990) 1 exemplaire
Découvrir les vraies richesses : Pistes pour vivre plus simplement (French Edition) (1996) 1 exemplaire
365 Bendiciones para sanarme a mí mismo y al mundo: Vivir realmente la espiritualidad personal en la vida diaria… (2019) 1 exemplaire
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Critiques
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Pradervand-Vivre-le-temps-autrement/189844
> S’il est une question qui pourrait définir le sous-développement des pays occidentaux, c’est bien la question du temps. Alors que nous sommes censés par notre travail créer du bonheur, nous constatons que nous avons de moins en moins de temps pour vivre. Certes, la technique nous permet d’aller plus vite, mais pour aller où ?
Pierre Pradervand, déjà auteur de plusieurs ouvrages sur la simplicité volontaire, nous montre ici comment l’accélération de la société ne profite finalement non seulement à personne… mais, en plus, la société se charge elle-même de créer ses propres contre-productivités qui nous font perdre le temps que l’on pourrait penser gagné par ailleurs (que l’on pense aux embouteillages). On a bien du mal à définir ce qu’est le temps puisque comme le dit ce poème anonyme : “le temps est trop long pour ceux qui attendent, trop rapide pour ceux qui ont peur, trop long pour ceux qui pleurent, trop bref pour ceux qui se réjouissent, mais pour ceux qui aiment, le temps n’existe plus”. En fait, le temps ne varie pas, ce sont nos activités qui varient. Or dans une société de consommation, nous sommes sans cesse sollicités pour faire plus, consommer plus… Nous ne manquons pas de temps, mais de volonté pour y inscrire ce qui nous est vraiment important. L’auteur en arrive aux mêmes solutions que les décroissants : travailler moins, simplifier sa vie, organiser son travail, se méfier des voleurs de temps, endiguer la surinformation et y ajouter une dimension spirituelle : faire tout avec amour, vivre l’instant présent, apprendre à ne rien faire, et finalement s’aimer soi-même. Plein d’anecdotes, ce petit livre est un véritable bienfait. MB.
--Revue Silence, sept. 2005… (plus d'informations)
> S’il est une question qui pourrait définir le sous-développement des pays occidentaux, c’est bien la question du temps. Alors que nous sommes censés par notre travail créer du bonheur, nous constatons que nous avons de moins en moins de temps pour vivre. Certes, la technique nous permet d’aller plus vite, mais pour aller où ?
Pierre Pradervand, déjà auteur de plusieurs ouvrages sur la simplicité volontaire, nous montre ici comment l’accélération de la société ne profite finalement non seulement à personne… mais, en plus, la société se charge elle-même de créer ses propres contre-productivités qui nous font perdre le temps que l’on pourrait penser gagné par ailleurs (que l’on pense aux embouteillages). On a bien du mal à définir ce qu’est le temps puisque comme le dit ce poème anonyme : “le temps est trop long pour ceux qui attendent, trop rapide pour ceux qui ont peur, trop long pour ceux qui pleurent, trop bref pour ceux qui se réjouissent, mais pour ceux qui aiment, le temps n’existe plus”. En fait, le temps ne varie pas, ce sont nos activités qui varient. Or dans une société de consommation, nous sommes sans cesse sollicités pour faire plus, consommer plus… Nous ne manquons pas de temps, mais de volonté pour y inscrire ce qui nous est vraiment important. L’auteur en arrive aux mêmes solutions que les décroissants : travailler moins, simplifier sa vie, organiser son travail, se méfier des voleurs de temps, endiguer la surinformation et y ajouter une dimension spirituelle : faire tout avec amour, vivre l’instant présent, apprendre à ne rien faire, et finalement s’aimer soi-même. Plein d’anecdotes, ce petit livre est un véritable bienfait. MB.
--Revue Silence, sept. 2005… (plus d'informations)
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Pradervand-Decouvrir-les-vraies-richesses--Pistes...
> Pierre Pradervand a beaucoup voyagé dans les pays dits "en développement", ce qui l'a amené progressivement à s'interroger sur le sens de notre société de gaspillage. Prenant conscience que le niveau de vie occidental n'est pas reproductible à l'échelle de la planète, il s'est interrogé sur la possibilité pour les habitants des pays les plus riches de vivre plus simplement, c'est-à-dire en pillant moins les ressources naturelles. Après un rapide tour d'horizon de la surconsommation actuelle, il dénonce la vision "économiste" du monde.
"La seule façon de permettre la croissance économique soutenue - objectif de tous les gouvernements depuis la guerre - est de pousser à la consommation. Nous avons suivi ce programme en élèves zélés ! Mais il y a trois petits hics à la réalisation de ce programme : nous avons porté de graves atteintes à notre environnement, créé un fossé croissant entre les pauvres et les riches (tant au Nord qu'au Sud), et surtout, notre insatisfaction semble s'accroître en proportion directe de la quantité de choses consommées" (p.27).
"La pollution est non seulement comptée comme une richesse dans le PNB, mais elle peut être comptabilisée trois fois ! Une première fois quand elle est produite par l'entreprise x dans le cadre de la production de biens, une deuxième fois dans le cadre des mesures concrètes prises pour lutter contre la pollution, et une troisième fois à travers les soins médicaux donnés à ceux qui tombent malades à cause d'elle" (p.62).
Avec de nombreuses références à des auteurs connus (Gandhi, Schumacher…) et aux religions, il essaie alors de définir ce qu'est la "richesse" et montre très bien que celle-ci se situe d'abord dans sa tête (l'être) et non dans les possessions matérielles (l'avoir). "Tant les grandes sagesses de l'humanité que notre propre expérience nous montre que le bonheur se situe d'abord sur le plan non matériel, mais dans le domaine de l'esprit, du spirituel, de la satisfaction morale, culturelle et esthétique, et de l'expression de nos merveilleuses qualités humaines" (p.37). "Dire je désire cet objet, c'est situer son bonheur en dehors de soi, c'est croire qu'une chose ou un objet peut nous satisfaire, alors que le bonheur vrai réside dans notre capacité à donner, à rayonner la joie, à vivre dans l'amour" (p.39).
Dans un chapitre très fouillé, l'auteur s'attaque à l'un des problèmes majeurs de la problématique écologiste : qu'est-ce que vivre avec "assez". Il en arrive à la conclusion suivante : "on pourrait définir le superflu comme toute chose qui n'a pas d'utilité, de rôle, ou de fonction significative dans notre vie, mais qui occupe ou encombre notre espace physique et mental" (p.75). Et il précise : "Dans une société où l'homme est trop souvent réduit à une sorte d'oesophage destiné à absorber toujours plus efficacement de plus en plus de produits dont il a de moins en moins besoin, la surconsommation ne produisant pas le bonheur, le bonheur lui-même devient suspect" (p.94).
Il rappelle ensuite l'histoire du "centième singe" : sur une île, des scientifiques observent le comportement de singes qui mangent des pommes de terre pleines de sable. Un jour, un des singes pense à les laver dans l'eau de mer avant des les manger. Tout doucement, d'autres singes copient le geste. Lorsque le centième singe fait de même, du jour au lendemain, tous les singes s'y mettent. Par ce parallèle, il veut dire que souvent nous avons l'impression que nos petits gestes ne changent rien. Mais si nous sommes le centième singe alors c'est une pratique qui peut devenir générale.
"Si nous ne créons pas un monde qui marche pour tous, il ne fonctionnera bientôt pour personne" (p. 109) Autre originalité de ce livre : la très bonne analyse sur le conformisme social. La peur de se marginaliser dans son comportement fait que souvent nous n'osons pas nous lancer.
La brève analyse de ce qu'est la mort me laisse sceptique.
La seconde moitié du livre est extrêmement pratique : alternant questions au lecteur et exemples, Pierre Pradervand nous interroge sur notre vision du monde : comment ressentons-nous le temps et l'argent et comment commencer à vivre sa vie autrement. "La vie simple commence peut-être simplement par un ralentissement du rythme frénétique de notre vie" (p. 15ô). Un livre pratique qui vous remue bien les neurones et devrait provoquer en vous une irrésistible envie de "vivre autrement". MB. --Revue Silence, juin 1996… (plus d'informations)
> Pierre Pradervand a beaucoup voyagé dans les pays dits "en développement", ce qui l'a amené progressivement à s'interroger sur le sens de notre société de gaspillage. Prenant conscience que le niveau de vie occidental n'est pas reproductible à l'échelle de la planète, il s'est interrogé sur la possibilité pour les habitants des pays les plus riches de vivre plus simplement, c'est-à-dire en pillant moins les ressources naturelles. Après un rapide tour d'horizon de la surconsommation actuelle, il dénonce la vision "économiste" du monde.
"La seule façon de permettre la croissance économique soutenue - objectif de tous les gouvernements depuis la guerre - est de pousser à la consommation. Nous avons suivi ce programme en élèves zélés ! Mais il y a trois petits hics à la réalisation de ce programme : nous avons porté de graves atteintes à notre environnement, créé un fossé croissant entre les pauvres et les riches (tant au Nord qu'au Sud), et surtout, notre insatisfaction semble s'accroître en proportion directe de la quantité de choses consommées" (p.27).
"La pollution est non seulement comptée comme une richesse dans le PNB, mais elle peut être comptabilisée trois fois ! Une première fois quand elle est produite par l'entreprise x dans le cadre de la production de biens, une deuxième fois dans le cadre des mesures concrètes prises pour lutter contre la pollution, et une troisième fois à travers les soins médicaux donnés à ceux qui tombent malades à cause d'elle" (p.62).
Avec de nombreuses références à des auteurs connus (Gandhi, Schumacher…) et aux religions, il essaie alors de définir ce qu'est la "richesse" et montre très bien que celle-ci se situe d'abord dans sa tête (l'être) et non dans les possessions matérielles (l'avoir). "Tant les grandes sagesses de l'humanité que notre propre expérience nous montre que le bonheur se situe d'abord sur le plan non matériel, mais dans le domaine de l'esprit, du spirituel, de la satisfaction morale, culturelle et esthétique, et de l'expression de nos merveilleuses qualités humaines" (p.37). "Dire je désire cet objet, c'est situer son bonheur en dehors de soi, c'est croire qu'une chose ou un objet peut nous satisfaire, alors que le bonheur vrai réside dans notre capacité à donner, à rayonner la joie, à vivre dans l'amour" (p.39).
Dans un chapitre très fouillé, l'auteur s'attaque à l'un des problèmes majeurs de la problématique écologiste : qu'est-ce que vivre avec "assez". Il en arrive à la conclusion suivante : "on pourrait définir le superflu comme toute chose qui n'a pas d'utilité, de rôle, ou de fonction significative dans notre vie, mais qui occupe ou encombre notre espace physique et mental" (p.75). Et il précise : "Dans une société où l'homme est trop souvent réduit à une sorte d'oesophage destiné à absorber toujours plus efficacement de plus en plus de produits dont il a de moins en moins besoin, la surconsommation ne produisant pas le bonheur, le bonheur lui-même devient suspect" (p.94).
Il rappelle ensuite l'histoire du "centième singe" : sur une île, des scientifiques observent le comportement de singes qui mangent des pommes de terre pleines de sable. Un jour, un des singes pense à les laver dans l'eau de mer avant des les manger. Tout doucement, d'autres singes copient le geste. Lorsque le centième singe fait de même, du jour au lendemain, tous les singes s'y mettent. Par ce parallèle, il veut dire que souvent nous avons l'impression que nos petits gestes ne changent rien. Mais si nous sommes le centième singe alors c'est une pratique qui peut devenir générale.
"Si nous ne créons pas un monde qui marche pour tous, il ne fonctionnera bientôt pour personne" (p. 109) Autre originalité de ce livre : la très bonne analyse sur le conformisme social. La peur de se marginaliser dans son comportement fait que souvent nous n'osons pas nous lancer.
La brève analyse de ce qu'est la mort me laisse sceptique.
La seconde moitié du livre est extrêmement pratique : alternant questions au lecteur et exemples, Pierre Pradervand nous interroge sur notre vision du monde : comment ressentons-nous le temps et l'argent et comment commencer à vivre sa vie autrement. "La vie simple commence peut-être simplement par un ralentissement du rythme frénétique de notre vie" (p. 15ô). Un livre pratique qui vous remue bien les neurones et devrait provoquer en vous une irrésistible envie de "vivre autrement". MB. --Revue Silence, juin 1996… (plus d'informations)
> Qui est Roger McGowen ? / Moments clés de la vie de Roger McGowen
Sur rogermcgowen-rrsb.org… ; (en ligne),
URL : https://www.rogermcgowen-rrsb.org/%C3%A0-propos
Sur rogermcgowen-rrsb.org… ; (en ligne),
URL : https://www.rogermcgowen-rrsb.org/%C3%A0-propos
Prix et récompenses
Statistiques
- Œuvres
- 24
- Membres
- 102
- Popularité
- #187,251
- Évaluation
- 4.0
- Critiques
- 8
- ISBN
- 36
- Langues
- 6
> Pour fêter le centième titre de cette collection de petits livres de 96 pages, les éditions Jouvence ont choisi de publier un livre qui reprend de manière plus concise l’excellent livre Découvrir les vraies richesses qui avait fait l’objet d’un dossier dans Silence à l’époque (voir le n°224). Pour les lecteurs plus récents, un excellent placement financier pour apprendre à regarder votre argent d’un autre oeil. MB.
--Revue Silence, mars 2006
Avec de l’argent, vous pouvez acheter :
Un lit, mais pas le sommeil.
De la nourriture, mais pas l’appétit.
Des bijoux, mais pas la beauté.
Des livres, mais pas l’intelligence.
Des médicaments, mais pas la santé.
Des tranquillisants, mais pas la paix.
Le plaisir, mais pas la joie.
Le confort, le luxe, mais pas le bonheur.
Une certaine réputation, mais pas une bonne conscience.
Des relations, mais pas un véritable ami.
Une assurance sur la vie, mais pas sur la mort.
Une place au cimetière, mais pas au ciel.
-- Cité par Pierre Pradervand
dans “Gérer mon argent dans la liberté”, éd. Jouvence, 2005… (plus d'informations)