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Critiques

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Comme chaque hiver, depuis six ans, Mme Peyrefitte est malade. Le 14 janvier, son fils reçoit, de la religieuse qui la soigne, une lettre le priant de venir le plus tôt possible. La nuit suivante, il rêve de sa mère. Songe prémonitoire ou simple incursion des soucis du jour dans le sommeil ? Il avait décidé de se rendre auprès d'elle, à Toulouse, le 20. Doit-il avancer son départ ? Certes, elle est âgée de quatre-vingt-deux ans, mais elle s'est toujours bien remise jusqu'ici. Ce voyage ne peut-il attendre deux jours ? Ne serait-elle pas la première à insister pour qu'il ne change rien à ses plans ? Le fils arrivera-t-il à temps pour recueillir le dernier souffle de sa mère? Non. Les raisons qu'il se donne de ne pas hâter sa venue malgré la lettre pressante et le télégramme du lendemain, Roger Peyrefitte les détaille avec élégance dans ce récit où l'amour filial et l'égotisme se livrent une lutte inégale.
 
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AFNO | Jun 7, 2017 |
On qualifie volontiers de « singulier » ce qui échappe à l'ordre courant et naturel des choses. Mais le rare est-il si rare, l'inusité si peu usité qu'ils ne se puissent jamais rencontrer? Le jeune Tchèque Mathias s'inscrirait en faux, car le hasard d'une fréquentation d'atelier lui fait connaître les voies multiples où l'amour, par exemple, rie craint pas de s'engager quand il s'incarne dans une Mme Bertin, dévoreuse de jeunes gens même de son sang, dont le libertinage à toutes fins tue jusqu'à l'objet aimé. Les amours singulières ne sont pas toujours destructrices. Le baron de Gloeden en donne la preuve, lui que charme et enchante la beauté des jeunes garçons de Taormina. Le récit de ses journées siciliennes forme le second volet de ces amours peu communes dont Roger Peyrefitte se plaît à opposer l'aimable délassement au cruel satanisme.
 
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vdb | 1 autre critique | Nov 21, 2010 |
C'est un petit roman étonnant qui vise à explorer l'ancien par rapport au moderne, les différentes formes de l'amour, les relations entre êtres humains. Béatrix, châteleine, est victime du passé alors que son frère, Armel, est la modernité même dans ses moeurs et ses ambitions. C'est Béatrix qui triomphe, mais à quel prix. Le lecteur en reste sur une sensation de malaise car s'il y a espoir qu'un jour Murville sortira du passé, Béatrix, malgré tous les événements, y restera figée. Malgré un développement un peu rapide, le thème est superbe et l'histoire bien écrite.
 
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Cecilturtle | Nov 22, 2008 |
Ce roman décrit les relations de deux adolescents dans un collège de jésuites. Tout est dit avec discrétion. Ce livre est à découvrir lentement.