Marc Marciszewer

> RÉSUMÉ. — Le Maha Satipatthana présente un enseignement crucial du Bouddha sur la libération de la souffrance, déroulant aussi une élucidation lumineuse des Quatre Nobles Vérités. Par la présence attentive aux phénomènes physiques et mentaux en soi-même, comme par la réflexion centrée sur notre condition humaine éphémère, Bouddha pointe inlassablement vers la possibilité immédiate de l’extinction de l’illusion d’être l’individu qu’on croit être. Se libérer de la souffrance, c’est se libérer de l’idée d’être celle ou celui qui souffre.Généralement présenté comme une pratique progressive, Marc Marciszewer nous rappelle ici que ce discours est aussi et surtout une invitation à reconnaître et se fondre dans l’espace infiniment ouvert de la conscience, qu’il dénomme l’Être, ici-même et maintenant.… (plus d'informations)

> VIVRE EN ÉVEIL, LE PROCESSUS TRANSFORMATEUR, de Marc Marciszewer. — Parmi tous les ouvrages que nous recevons, rares sont ceux, tel “Vivre en éveil, le processus transformateur” de Marc Marciszewer, se trouvant en accord avec la démarche de 3e millénaire.
Ce processus transformateur est une « relaxation naturelle », une démarche non-duelle d’observation de ce qui est. « Vivre en éveil » est être à l’écoute de nos « dimensions mentale, physique et affective. » L’auteur nous invite à toujours vérifier ses propos par nous-mêmes dans la vie de tous les jours.
Après une brève présentation de sa démarche, il entre dans le vif du sujet en nous proposant cinq “approches-guidées”, exemples de séances de relaxation basées sur l’écoute de nos sensations corporelles, de nos tensions et d’observation de notre mental : « l’écoute des sensations est un moyen pédagogique qui permet de couper court à l’activité mentale envahissante, et de prendre conscience d’une réalité qui est en contact avec l’énergie biologique, l’énergie de vie qui emplit l’univers tout entier et que partagent toutes les espèces vivantes. »
« La sensation pure, intime de votre corps… sans diriger l’attention où que ce soit, sans pour autant devenir inattentif. Ce qui signifie dans cette démarche que si vous vous rendez compte que votre mental vagabonde, vous ne cherchez pas à le contraindre à revenir à un objet d’attention que vous auriez choisi, mais au contraire vous l’accompagnez afin de voir quels sont ses mobiles, ses centres d’intérêt, et ainsi, vous intéressant à l’inattention, à la dispersion du mental, du moi, l’attention est spontanément ranimée, sans effort, sans contrainte, sans choix. Se forcer à être présent est stupide et violent : vous gaspillez votre précieuse énergie, vous créez des tensions, des noeuds. Mais prendre conscience de ce mouvement de fuite, de distraction, est attention, attention en éveil, détendue. » Nous pouvons nous aménager très facilement ces instants de calme dans la journée et, peu à peu, ils permettent d’avoir « plus fréquemment des rappels à nous-mêmes, des moments où spontanément la relaxation surgit en nous et imprègne notre façon d’être. » Marc M. nous alerte sur la dualité entre l’observateur et la chose observée jusqu’au « stade où ne demeure que pure observation sans plus l’idée d’être en train d’observer. L’observateur se fond dans l’observation, le mouvement mental cesse, la vie circule librement, dégageant une formidable énergie… »
« Le vide étant ce qui est lorsque cesse le mouvement de la pensée identifiée, ce mouvement qu’on se complaît à entretenir, que ce soit en l’alimentant ou en tentant de le chasser. Le vide est cet espace intérieur illimité à partir duquel on observe… Ce vide est plénitude, mais cette plénitude n’est ni imaginable, ni saisissable. Seul l’esprit délivré du passé, délivré du mouvement identifié de la pensée le vit… Sinon, ce n’est que pure imagination, projection, fantasme. »
La deuxième partie de l’ouvrage présente le Satipatthana, le plus célèbre entretien du Bouddha sur l’éveil de l’attention, librement traduit et adapté par l’auteur. Ed. Claude Alzieu Editeur, 1999 180 p.
—3e millénaire, (53), Automne 1999, (p. 88)… (plus d'informations)

> SOPHROLOGIE DE L'ÉCOUTE, par Marc Marciszewer (2019, Lanore, 240 p.). — Cet ouvrage est avant tout un manuel de formation en quarante semaines, douze pour prendre soin de soi et vingt-huit pour prendre soin des autres. La sophrologie « à l’Écoute » a pour objectif concret d’apporter au sophrologue une maîtrise satisfaisante de son activité et peut être également utilisée comme méthode de développement personnel. La démarche proposée associe, au rôle fondamental du ressenti du corps et à l’expérience vécue, la prise de conscience et l’observation de son propre esprit. L’auteur nous donne ici un guide de méditation simple et accessible, la sophrologie étant principalement un art de vivre.
—3e millénaire, (131), Printemps 2019… (plus d'informations)

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Marciszewer-Le-corps-est-conscience/1111839
> Zuihô (Amazon) : https://www.amazon.fr/gp/customer-reviews/RPX8LJJTMNP71
> La Lettre du Crocodile : http://lettreducrocodile.over-blog.net/2018/11/le-corps-est-conscience.html

> Le besoin de notre époque consiste en des pratiques que les individus puissent effectuer eux-mêmes pour faire leur propre nettoyage psychique au quotidien. Fort de sa longue expérience directe avec les patients, Marc met l’efficacité pragmatique au-delà de la dogmatique théorique.
—Jacques Vigne

> LE CORPS EST CONSCIENCE, Aux sources de la sophrologie non duelle, par Marc Marciszewer (Accarias/L'Originel, 160 p.). — Si nous prêtons attention aux sensations corporelles, nous quittons naturellement le domaine de la pensée. Telle est cette approche de la sophrologie, dont l’objectif est non seulement de détendre le corps, calmer le mental et pacifier le cœur, mais aussi et surtout de reconnaître ou pressentir l’espace infiniment ouvert de notre esprit. Les outils et les méthodes de la sophrologie sont vieux comme le monde. L’auteur est en résonance avec une démarche d’écoute que l’on trouve dès l’antiquité, dans des écoles de sagesse en Grèce, en Chine et surtout en Inde (Vipassana, Shivaïsme du Cachemire, Advaïta Vedanta). La démarche de sophrologie ici proposée ne se réfère pas tant à l’anatomie physique qu’au corps d’énergie. Toujours le même geste intérieur : revenir à la sensation, au corps sensible. Pour être attentivement présent, nous découvrons vite qu’il nous faut apprendre ou réapprendre à laisser se détendre suffisamment notre corps et à permettre à notre esprit de se reposer dans son espace originel, tranquille, autrement dit à ne plus s’identifier aux pensées, sensations, émotions, images qui traversent cet espace ouvert, notre esprit. L’auteur propose de nombreux exercices performants pour nous permettre d’expérimenter directement par nous-mêmes. Comme le souligne Jacques Vigne dans sa préface, « le besoin de notre époque consiste en des pratiques que les individus puissent effectuer eux-mêmes pour faire leur propre nettoyage psychique au quotidien. Fort de sa longue expérience directe avec les patients, Marc met l’efficacité pragmatique au-delà de la dogmatique théorique. »
—3e millénaire, (129), Automne 2018… (plus d'informations)