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André Pieyre de Mandiargues (1909–1991)

Auteur de La motocyclette

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A propos de l'auteur

Œuvres de André Pieyre de Mandiargues

La marge (1967) 73 exemplaires
La motocyclette (1963) 73 exemplaires
Le lis de mer (1958) 42 exemplaires
Le musée noir (1963) 28 exemplaires
Arcimboldo le merveilleux (1977) 28 exemplaires
Soleil des loups (1951) 21 exemplaires
Feu de braise (1966) 18 exemplaires
Tout disparaîtra (1987) 11 exemplaires
The Tide {story} (1976) 8 exemplaires
Porte dévergondée (1965) 8 exemplaires
Chagall (1975) 7 exemplaires
Le deuil des roses (1983) 7 exemplaires
Deuxième belvédère (1990) 6 exemplaires
De liefdesnacht van Vanina (1956) 6 exemplaires
Monsieur Mouton (1993) 6 exemplaires
Le belvédère (1958) 5 exemplaires
Mascarets (1971) 5 exemplaires
The Girl Beneath the Lion (1958) 3 exemplaires
Hans Bellmer. Oeuvre gravé (1969) 3 exemplaires
Beylamour (1965) 3 exemplaires
Ultime belvédère (2003) 2 exemplaires
La Nuit séculaire (1979) 2 exemplaires
Le Tresor Cruel de Hans Bellmer (1980) 2 exemplaires
Le Cadran lunaire (1972) 2 exemplaires
La marge 2 exemplaires
Les Corps illuminés (1965) 2 exemplaires
汚れた歳月 1 exemplaire
Troisieme belvedere (1971) 1 exemplaire
ポムレー路地 (1988) 1 exemplaire
La motocicleta 1 exemplaire
La marge 1 exemplaire
Le point où j'en suis (1964) 1 exemplaire
Isabella morra (1974) 1 exemplaire
Belvedere (2013) 1 exemplaire
Clorinda 1 exemplaire
La motocicleta 1 exemplaire
Le Marronnier. (1968) 1 exemplaire
Le marronnier (1974) 1 exemplaire
Sugaï 1 exemplaire
La marea y otras narraciones (1977) 1 exemplaire
L'étudiante (1945) 1 exemplaire
Gris perla (2000) 1 exemplaire
Troisième belvédère (1971) 1 exemplaire
Marbre: récit 1 exemplaire
The Red Loaf 1 exemplaire

Oeuvres associées

Histoire d'O (1954) — Introduction, quelques éditions3,647 exemplaires
La Peau de chagrin (1831) — Avant-propos, quelques éditions1,509 exemplaires
Black Water: The Book of Fantastic Literature (1983) — Contributeur — 506 exemplaires
The Gates of Paradise (1993) — Contributeur — 116 exemplaires
Surrealist Painters and Poets: An Anthology (2001) — Contributeur — 68 exemplaires
The Dedalus Book of Surrealism, I: The Identity of Things (1656) — Contributeur — 58 exemplaires
The Dedalus Book of Surrealism, II: The Myth of the World (1994) — Contributeur — 38 exemplaires
L'Araignée d'eau (1964) — Avant-propos, quelques éditions11 exemplaires
Comment travaillent les écrivains (1978) — Contributeur — 3 exemplaires
澁澤龍彦訳 暗黒怪奇短篇集 (河出文庫) (2013) — Contributeur — 2 exemplaires
鉱物 (書物の王国) (1997) — Contributeur — 1 exemplaire
シュルレアリスムの箱 (渋沢龍彦文学館) (1991) — Contributeur — 1 exemplaire
凶区 8 1965.6 — Contributeur — 1 exemplaire
凶区 19 1967.12 — Contributeur — 1 exemplaire
現代フランス幻想小説 — Contributeur — 1 exemplaire
海 1977年5月特別号 現代詩1977年 — Contributeur — 1 exemplaire
夜想 1 〈マンディアルグ×ボナ〉 — Contributeur — 1 exemplaire
せつない話 第2集 — Contributeur — 1 exemplaire
フランス短篇24 (現代の世界文学) (1989) — Contributeur — 1 exemplaire
フランス怪談集 — Contributeur — 1 exemplaire

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Partage des connaissances

Nom canonique
Pieyre de Mandiargues, André
Nom légal
Pieyre de Mandiargues, André Paul Édouard
Date de naissance
1909-03-20
Date de décès
1991-12-13
Sexe
male
Nationalité
France
Lieu de naissance
Paris, France
Lieu du décès
Paris, France
Lieux de résidence
Paris, France
Professions
poet
essayist
novelist
Prix et distinctions
Prix des Critiques (1951)
Grand Prix de Poésie de l'Académie française (1979)
Courte biographie
Poète, essayiste et romancier, André Pieyre de Mandiargues entreprit dès 1934 l’écriture de ses premiers textes poétiques qui ne furent publiés en recueil qu’en 1961 sous le titre L’Âge de craie. Après la Seconde Guerre mondiale au cours de laquelle il publia son premier livre, Dans les années sordides (1943), il se lia avec André Breton et fréquenta les surréalistes, mais son imaginaire, empreint d’onirisme et d’érotisme, son écriture, à la fois précieuse et singulière, échappèrent néanmoins à leur influence. Également proche du milieu de la NRF de Jean Paulhan et Marcel Arland, André Pieyre de Mandiargues entretint des correspondances très suivies avec nombre d’écrivains. Dans ses nouvelles ou romans parmi lesquels Soleil des loups (1951), La Motocyclette (1963) ou La Marge (1967, prix Goncourt), l’auteur déploie un univers insolite, envahi de fantasmes où se mêlent des obsessions liées au désir et à la mort. Il écrivit également quelques pièces de théâtre, mais surtout de nombreuses études sur des peintres (Léonor Fini, De Pisis, Chirico, etc.), dont la plupart, avec des essais sur la littérature ou d’autres "choses vues", ont été rassemblées dans les trois Belvédère (1958, 1962, 1971).

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Critiques

« Si j’ai eu des passions, dans ma vie, ce n’aura été que pour l’amour, le langage et la liberté. Malgré le désir, présent en moi toujours, d’être poli, l’exercice de ces trois passions capitales n’a pu aller, ne va pas et n’ira encore sans quelque insolence », écrivait André Pieyre de Mandiargues dans la préface qu’il signa de son vrai nom au roman qu’il écrivit lui-même sous un pseudonyme. L’anglais décrit dans le château fermé fut interdit en 1955 et valut à Régine Desforges, son éditrice, une inculpation d’outrage aux bonnes moeurs.

L’ouvrage raconte la dernière orgie de M. de Montcul, un anglais aussi excentrique que sadique et blasé, qui s’est retiré dans sa résidence de Gamehuche, en Côte de Vit --- je suis d’accord, c’est ridicule. Dans les caves du château sont entreposées des centaines de tonnes d’explosifs et Montcul déclare dès le début du récit qu’il fera tout sauter « à la première fois qu’après avoir bandé [il ne sera] plus capable de jeter du sperme ». S’en suit une soirée où les excès les plus invraisemblables se produisent et qui se termine, comme vous le devinez, par « l’éjaculation grandiose » du château.

Entre temps, l’anglais s’amuse, et nous avons droit à des divertissements aussi sanglants que pervers, comme le supplice de la petite Michelette, violée par des poulpes dans un aquarium puis par des molosses excités par la « poudre attire-chiens » dont l’enfant est généreusement ointe. Ont peut également lire une des rares scènes de cryophilie de la littérature érotique, alors que la jeune Edmonde est sodomisée avec un phallus de glace surdimensionné :

« Je saisis la grande pine de glace, l’assurai bien dans ma poigne ; j’appuyai le bout au centre du troufignon. Il y eut un rétrécissement immédiat, et la rosette, qui s’était épanouie pour mes lèvres, se fronça comme si l’on avait tiré sur un fil (je pensai aussi à une anémone de mer qui se ferme). Puis les fesses commencèrent à trembler, les cuisses eurent cet aspect que l’on nomme "chair de poule". J’essayai de pénétrer en faisant tourner la pine comme un vilebrequin, mais la peau de l’anus, collée à la glace, tournait avec elle, et cela ne faisait que rétrécir le trou [...] J’enfonçai le gland brutalement dans le calice. La patiente hurla de nouveau, son corps se tordait sur la banquette, ses reins tremblaient, je crois qu’elle souffrait horriblement ; l’anus, en tout cas, était dilaté comme je suis sûr que rarement l’avait fait un vit de nègre, jamais le plus copieux étron, et le sphincter, follement se resserrait sur mon bélier de glace. »

Excès, outrances, fascination pour l’anomalie et l’étrange, voilà le chemin emprunté par Mandiargues pour transcender la banalité du réel, en allant toujours plus loin dans l’abominable. Une lecture difficilement soutenable.
… (plus d'informations)
1 voter
Signalé
annearchet | Oct 23, 2022 |
Tour à tour, et parfois en même temps, baroques, décadentes, fantastiques ou surréalistes, les nouvelles de ce recueil nous emmènent dans des univers où se côtoient femmes puissantes, fascinantes et dangereuses, animaux monstrueux et inquiétants, paysages sauvages et quartiers sordides, moments gracieux et féroces. Et si l’on ne saisit pas toutes les symboliques et les références, on se délecte d’un style ciselé, foisonnant, coloré et sensuel.
½
 
Signalé
Steph. | 1 autre critique | May 1, 2018 |
L'écriture est virtuose, c'est un fait. Les descriptions hallucinantes qui mènent le lecteur de l'admiration à l'horreur ou au dégoût tiennent à la fois de Borges, de Poe, de Huysmans auxquels se serait joint un illustrateur de la force de Jérôme Bosch, lequel aurait sorti de sa plume une belle galerie de monstres et de farfadets hirsutes.

L'auteur de craint pas d'égarer le lecteur dans des digressions descriptives et fantastiques qui, si elles fascinent, n'en fatiguent pas moins l'attention. De ce recueil de six nouvelles, on peut retenir un formidable "archéologue" dont la partie se déroulant sur un lac gelé m'a procuré une belle émotion littéraire ; une "Clorinde" court qui oscille entre érotisme et horreur ; un "pain rouge" pour lequel on se demande ce qu'avait absorbé ou fumé l'auteur tant nous baignons dans un royaume de Lilliput bizzaroïde; une "étudiante" que j'ai trouvé illisible, un "opéra des falaises" parfaitement baroque et mystérieux où la raison vacille avec la vie du capitaine ; une "vision capitale" clôturant le recueil sur un cauchemar marquant une vie.

Dans l'ensemble, une composition virtuose au style étonnant et affirmé qui ne laisse pas indifférent.
… (plus d'informations)
 
Signalé
Veilleur_de_nuit | Jan 25, 2011 |
Mlle. Res devient Mme. Nul, mais est retenue par M. Lionart comme amante. Les couleurs rouge, blanc, rose, prennent part symbolique à leurs affairs, et le noir fait sa présence intrusive/successive. La motocyclette noire à la vitesse extrême, c'est le véhicule de choix de la protagoniste et du conte lui-même. Plusieurs pensées assez philosophiques.
1 voter
Signalé
lidaskoteina | Aug 21, 2009 |

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