Květa Legátová (1919–2012)
Auteur de La belle de Joza
A propos de l'auteur
Crédit image: cojeco
Séries
Œuvres de Květa Legátová
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom canonique
- Legátová, Květa
- Nom légal
- Hofmanová, Věra
- Date de naissance
- 1919-11-03
- Date de décès
- 2012-12-22
- Sexe
- female
- Nationalité
- Czechoslovakia
- Pays (pour la carte)
- Czech Republic
- Lieu de naissance
- Podolí, Czechoslovakia
- Lieu du décès
- Prag, Tschechien
- Professions
- Lehrerin
Schriftstellerin
Membres
Critiques
Prix et récompenses
Statistiques
- Œuvres
- 6
- Membres
- 109
- Popularité
- #178,011
- Évaluation
- 3.8
- Critiques
- 5
- ISBN
- 23
- Langues
- 8
Eliška est une jeune doctoresse pleine d’avenir. Elle est jeune, belle, jolie, brillante, a un amant (marié) bien en vue. Elle est sûre d’elle, moderne, pleine de caractère. Sauf qu’on est en pleine Guerre mondiale et qu’elle doit donc fuir la Gestapo. Pour se protéger, un de ses amis lui « ordonne » de se marier avec un de ses patients, Joza. Celui-ci est un peu considéré comme l’idiot du village mais Eliška et lui ont bien accroché. Bien que réticente, elle se range à cette solution et se retrouve en pleine montagne, dans un tout petit hameau, Želary, qui vit complètement hors du temps et surtout de la guerre. C’est donc bien le refuge idéal.
Eliška méprise, au départ, la vie rurale et les activités simples, en apparence, qui occupent les villageois. Au fur et à mesure, elle va s’ouvrir à eux et à leur mode de vie. Ils vont la prendre sous leurs ailes et lui apprendre tout pour pouvoir s’intégrer et vivre parmi eux. Une intégration toute simple, sans question. Elle va prendre goût à cette nouvelle vie et même sur la fin, dénigrer son ancienne vie et en comprendre la futilité.
Cela va de pair avec l’amour qu’elle va développer pour Joza. Celui-ci incarne la gentillesse et la compréhension à l’état pur. Il ne crie pas, ne la bat pas, ne la critique pas quand elle fait mal à manger. Il ne cherche qu’à lui faire plaisir et ne souhaite que son bien. Elle découvre avec lui le « véritable » amour, alors qu’elle croyait l’avoir trouvé avec son amant médecin.
Ce qui m’a plu dans cette histoire, c’est la « renaissance »de Eliška. Au début du roman, elle fait garce tandis qu’à la fin elle est une femme apaisée. L’auteure, par sa description des personnes qui habitent le village, nous donne à nous aussi une impression de sérénité, d’être hors du temps.
C’est vraiment une lecture très apaisante, hors du temps en cette rentrée littéraire. J’ai bien envie de découvrir le deuxième livre de cette auteure, publié en France par les éditions Noir sur Blanc en 2010, Ceux de Želary et qui se passe donc dans le même village d’après le titre du livre.… (plus d'informations)