Daniel Kraus
Auteur de The Shape of Water [novelization]
A propos de l'auteur
Crédit image: Author Daniel Kraus at the Saturday zombie discussion panel on Day 3 of the 2012 New York Comic Con, Saturday October 13, 2012 at the Jacob K. Javits Convention Center in Manhattan. By Luigi Novi, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=22563880
Séries
Œuvres de Daniel Kraus
Wrath 2 exemplaires
Creepshow: Holiday Special 2023 (One Shot) #1 2 exemplaires
The Death and Life of Zebulon Finch -- The Complete Confession: At the Edge of Empire; Empire Decayed (2016) 2 exemplaires
Nightfall: Double Feature #1 1 exemplaire
Year Zero Vol.0 1 exemplaire
Spielverbot für die Wegbereiter 1 exemplaire
Oeuvres associées
Étiqueté
Partage des connaissances
- Date de naissance
- 1975-06-07
- Sexe
- male
- Nationalité
- USA
- Lieu de naissance
- Midland, Michigan, USA
Membres
Critiques
Listes
Prix et récompenses
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Auteurs associés
Statistiques
- Œuvres
- 26
- Aussi par
- 1
- Membres
- 2,815
- Popularité
- #9,121
- Évaluation
- 3.7
- Critiques
- 135
- ISBN
- 166
- Langues
- 10
La bd commence par une sorte de tangente, on n’entre pas dans le vif du sujet tout de suite, ce qui est une bonne façon de mettre le lecteur à la hauteur des personnages, et de faire monter la tension dans l’attente de quelque chose qui ne vient pas tout de suite. Mais une fois arrivés à Comfort Notch (l’entaille confortable, entaille au sens de l’entaille du bücheron dans le tronc d’un arbre, drôle de nom pour une ville) avec Kat et Syb, on sent tout de suite que quelque chose ne tourne pas rond. Une tragédie qui remonte à il y a quelques années, des habitants au comportement étrange, une propension à ratisser les feuilles mortes (ah oui, parce que ça se passe en automne bien sûr…), une espèce d’arbre particulièrement lucrative qui pousse ici et nulle part ailleurs, cela fait beaucoup pour une seule petite bourgade américaine. Et peu à peu, l’étau se resserre...
Le scénario m’a paru assez classique. J’y ai retrouvé des accents de Lovecraft notamment. Mais l’intérêt de cette bande dessinée réside principalement dans son traitement graphique, qui oscille entre des couleurs d’automne riches et chaudes et les mêmes couleurs qui se font tout à coup menaçantes et encerclantes.
J’ai peu de références dans le domaine, mais cette bande dessinée me paraît réussie. Je ne suis pas le public qu’elle vise, elle m’a mise mal à l’aise sans raison et d’habitude j’accepte qu’un bouquin me mette mal à l’aise, mais à condition que cela m’apprenne quelque chose, ici, mais c’est le genre qui veut cela, le fait de mettre mal à l’aise est une fin en soi et non un moyen. Et puis il n’y a qu’à voir, le lendemain de ma lecture, j’étais au volant de ma voiture et ça soufflait bien. Une petite feuille inoffensive aux jolies couleurs rouges et or s’est collée sur mon pare-brise et j’ai eu, littéralement, un mouvement de recul, avant de me reprendre et de sourire de moi-même. Une bd réussie, vous dis-je...… (plus d'informations)