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Dương Thu Hương

Auteur de Les Paradis aveugles

13+ oeuvres 1,453 utilisateurs 45 critiques 2 Favoris

A propos de l'auteur

Œuvres de Dương Thu Hương

Les Paradis aveugles (1988) 524 exemplaires
Novel Without a Name (1991) 355 exemplaires
Terre des oublis (2005) 201 exemplaires
Myosotis (2000) 139 exemplaires
Au zénith (2009) 80 exemplaires
Au-delà des illusions (1999) 78 exemplaires
Itinéraire d'enfance (2007) 40 exemplaires
Sanctuaire du coeur (2011) 11 exemplaires
Les collines d'eucalyptus (2014) 6 exemplaires

Oeuvres associées

Night, Again: Contemporary Fiction from Vietnam (1996) — Contributeur — 28 exemplaires

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Group Read, October 2014: Paradise of the Blind à 1001 Books to read before you die (Décembre 2014)

Critiques

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Thu-Huong-Au-zenith/121587

> DEUX CHEFS-D'OEUVRES. DEUX ROMANS INITIATIQUES. À LIRE ABSOLUMENT. — Qualité de la construction romanesque. Écriture à la fois sobre et flamboyante, tendre et crue, évoquant tragédies, destins, pouvoir. C'est bien la magie de la littérature que cette capacité d'emmener le lecteur dans les méandres de l'histoire vietnamienne contemporaine, à travers le regard des différents personnages.
La vie de l'auteur ; qui vit depuis 2006 à Paris, vaut un roman. Cette femme née en 1947 au Vietnam, a connu la guerre contre les français, a lutté 20 ans contre les américains et 20 ans contre le pouvoir en place à Hanoï. (Jacques MARMEY)
• Duong Thu Huong, Terre des oublis, 794 pages, 2006, Sabine Wespieser
• Id., Au Zénith, 800 pages, 2009, Sabine Wespieser
Carnets du Yoga, (278), Juin 2009, (p. 19)
… (plus d'informations)
 
Signalé
Joop-le-philosophe | 3 autres critiques | Apr 12, 2023 |
Peu après la guerre d’Indochine, Bê part de son village natal pour retrouver son père, officier cantonné à la frontière du Vietnam. Un roman initiatique dans un pays encore largement rural, montagnard et superstitieux, qui amène l’adolescente à découvrir des traditions, des cuisines, des paysages et des situations sociales parfois dramatiques. Un texte qui peut sembler par moments naïf, sentimental ou même peu crédible, mais qui permet au lecteur occidental d’appréhender une littérature et une culture peu connue.… (plus d'informations)
 
Signalé
Steph. | 1 autre critique | Feb 24, 2021 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Thu-Huong-Terre-des-oublis/14435
> Le Livre de Poche (celiatas) : https://fr.calameo.com/books/0043038443afedcb9a996

> DEUX CHEFS-D'OEUVRES. DEUX ROMANS INITIATIQUES. À LIRE ABSOLUMENT. — Qualité de la construction romanesque. Écriture à la fois sobre et flamboyante, tendre et crue, évoquant tragédies, destins, pouvoir. C'est bien la magie de la littérature que cette capacité d'emmener le lecteur dans les méandres de l'histoire vietnamienne contemporaine, à travers le regard des différents personnages.
La vie de l'auteur ; qui vit depuis 2006 à Paris, vaut un roman. Cette femme née en 1947 au Vietnam, a connu la guerre contre les français, a lutté 20 ans contre les américains et 20 ans contre le pouvoir en place à Hanoï. (Jacques MARMEY)
• Duong Thu Huong, Terre des oublis, 794 pages, 2006, Sabine Wespieser
• Id., Au Zénith, 800 pages, 2009, Sabine Wespieser
Carnets du Yoga, (278), Juin 2009, (p. 19)

> Harzoune Mustapha. Terre des oublis. — Duong Thu Huong traduit du vietnamien par Phan Huy Duong éditions Sabine Wespieser, 2006.
In: Hommes et Migrations, n°1263, Septembre-octobre 2006. Immigration et marché du travail. Un siècle d'histoire. pp. 154-155. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/homig_1142-852x_2006_num_1263_1_5155_t1_0154_0000_1

> Terre des oublis, magistral roman de l'après-guerre du Vietnam, a obtenu le Grand Prix des lectrices de
Elle 2007.

> Duonq Thu Huonq porte la littérature à son acmé. Nous fait plonger au coeur de la chair et de l'esprit dans des ténèbres traversées d'éclats de lumière. Chef-d'oeuvre ? Oui.
Stéphane Guibourgé, Le Fiqaro

> Avocate des droits de l'homme et des réformes démocratiques, Duong Thu Huong n'a cessé de défendre vigoureusement, à travers ses livres, ses engagements. Exclue du Parti communiste vietnamien en 1990 pour « indiscipline », elle est arrêtée et emprisonnée sans procès le 14 avril 1991. Son arrestation provoque un large mouvement de protestation en France et aux Etats-Unis. Elle est libérée en novembre 1991. Elle vit désormais en France.
Le Livre de Poche

> Au lendemain de la guerre du Vietnam, Miên doit accomplir son devoir face à l’opinion et retourner vivre auprès de son mari qu’elle croyait mort, celui-ci s'étant sacrifié pour son pays. Sous la pression communautaire, elle quitte son mari, son enfant et une vie très confortable pour une vie de dénuement... Une haine s’installe entre ce trio amoureux qui subissent le malheur qui les afflige.... Ce livre nous plonge dans les odeurs, les traditions, la culture et les couleurs du Vietnam. Une merveille !
Gwenaëlle Colombe, Espace culturel Leclerc à Mimizan (40)
… (plus d'informations)
 
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Joop-le-philosophe | 6 autres critiques | Dec 16, 2018 |
Thanh adolescent au sein d'une famille aimante, découvre son homosexualité. Dans un pays où pèse le poids des traditions culturelles et religieuses ainsi et que le poids de l'idéologie communiste et nationaliste, l'homosexualité est un sujet tabou, tout juste toléré qui doit être caché. Thanh est déboussolé, perdu, seul face à ses interrogations et désirs. Se laissant entraîner et manipuler, il plonge dans une longue fuite en avant qui le mènera aux travaux forcés dans un bagne au plus profond de la jungle vietnamienne.

Au travers de l'histoire de Thanh, l'auteur nous livre une peinture terrible de l'univers des camps de travail vietnamien et d'une société très inégalitaire et totalement corrompue, ou pour une majorité de la population la débrouille, l'entraide familiale ou entre voisin sont les seuls moyens de survie.

Je ne connaissais pas cette auteure, et je connais très mal ce pays, le Vietnam, et cette société mélangeant la culturea ancestrale fortement imprégnée de bouddhisme, la culture occidentale suite à la colonisation française et la présence américaine, et une culture politique communiste s'appuyant sur le souvenir des guerres victorieuse anticoloniale et de libération. C'est aussi la description d'un parcours d'un adolescent devant mener sa vie, basculer dans l'âge adulte, balloter entre la nostalgie de la sécurité du cocon familiale et de la protection amoureuse de sa mère et se laisser aller par le destin ou en assumer ses choix et décisions.

Malgré un style agréable, l'histoire de Thanh ne m'a pas captivée. Ses incessantes introspections écrit en italique, comme une voix off, relèvent parfois de la psychologie de comptoir et d'un romantisme fleur bleu qui m'a souvent agacé.
"Destin", "sort", deux mots qui reviennent de manière récurante dans le texte de ce roman. Au fil des pages, je n'ai pas commpris si ce rappel permanent était une véritable croyance de Thu Huong Duong en la fatalité et la prédestination, philosophie et conception de la vie qui me dérange, ou un tic de style, comme les termes "biche" et "faon" qui reviennent sans cesse pour parler de la mère et de son fils. Au fil du texte, on balance sans cesse entre deux conceptions de la vie, deux philosophies. Notre vie est-elle régie par le destin ou est-elle soumise à notre volonté et nos choix ?

J'ai été également perturbé par des petites phrases ponctuant de temps en temps le texte qui rélève au minimum du cliché sinon au pire d'une conception de la société qui me dérange là encore. Exemple : à propos des femmes "mais elles appartenaient au sexe faible, au beau sexe, et leurs terribles frustrations pouvaient se déchaîner en colères terribles,..." (p820) ou bien concernant l'homosexualité et le fait d'assumer à ne pas fonder un couple pour procréer "..on ne se marie pas, on n'a pas d'enfant, on se borne à suivre ses envies, à faire l'amour et à s'amuser" (p444)

En fin de roman, l'auteur écrit " Un auteur même très inventif, n'aurait pu imaginer un tel changement"(p825) et j'ai eu là encore beaucoup mal à comprendre l'intérêt de ce propos. Est-ce du second degré, en tout cas celà vient tout d'un coup cassé l'ensemble du texte et la magie d'un roman. D'autant plus si on le rapproche de l'épilogue de l'auteur laissant entendre qu'à l'origine de ce roman il y a des faits et évènements réels.

En reprenant à plusieurs reprises mes commentaires avant de la publier pour essayer d'argumenter mon appréciation du roman, je découvre petit à petit la subtilité du texte et ce basculement incessant entre ces deux philosophies de vie : une vie de sérénité face aux évènements lié au destin et à la fatalité,"nous ne sommes toi et moi que de pauvres marionnettes actionnées par des puissances invisibles. Nos volontés ne sont qu'illusion, aussi fugace que des feux follets" (p639) ou une vie d'angoisse et de peur lié à la volonté de mené sa vie "la vie se passe à faire des choix, et ce jusqu'à notre mort" (p719). Donc finalement un roman qui me semblait sans grand intérêt mis à part la découverte d'un pays, d'une culture et surtout de personnages qui demeurent attachants et qui finalement s'avère d'une profondeur impressionnante écrit d'une manière discrète et assez subtile.

A retenir ce passage : "l'histoire de l'espèce humaine s'est construite autour d'un verbe unique : utiliser" (p747)
… (plus d'informations)
 
Signalé
folivier | May 7, 2018 |

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