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Critiques

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18 sur 18
J’avais beaucoup aimé l’adaptation du tome 1, au point d’acheter les quatre livres de la série d’un coup (mais sans les avoir lus pour l’instant). Je me suis donc précipitée sur cette adaptation du tome 2. Je l’ai trouvé peut-être un peu moins bien que le premier. Les personnages ont l’air de faire du sur place, de ne pas avancer. Peut-être est-ce voulu et ce tome-là serait alors le tome du temps des hésitations et des décisions difficiles à prendre, mais cela fait un livre au final un livre longuet qui ne donne qu’envie de passer au suivant en espérant retrouver la vivacité du premier tome.
 
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raton-liseur | 139 autres critiques | Jun 24, 2023 |
J'avais apprécié le premier tome et comme celui-ci a défrayé la chronique, je m'attendais à le dévorer. Hélas. C'est un marathon d'événements et d'émotions. Malgré les longues descriptions qui ne laissent rien à l'imagination, j'avais l'impression de ne pas connaître les personnages, et il y a une curieuse distance qui n'engage pas le lecteur : je n'ai pas éprouvé pour eux beaucoup de sympathie même dans leurs pires épreuves. La fin est lourde et je quitte ce roman avec soulagement.
Seule l'histoire de Naples rachète ce livre à mes yeux: de voir la trame de l'histoire et la ville au travers les personnages m'a permis d'apprécier cette époque italienne.
 
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Cecilturtle | 103 autres critiques | Mar 8, 2023 |
Les aventures de Lila et Elena sont fascinantes et dynamiques avec un réalisme qui accroche le lecteur.
 
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Cecilturtle | 318 autres critiques | Mar 8, 2023 |
récit d'une femme délaissée par son compagnon et qui commence à yoyoter grave !
 
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misscharityfromspace | 50 autres critiques | Aug 19, 2022 |
Elsa Ferrante a réussi à écrire une fresque ample et très vivante de Naples et de l’Italie, au sortir de la seconde guerre mondiale jusqu’à la fin du siècle, en passant par les noires années du fascisme.
C’est une véritable saga mettant en scène de multiples personnages presque tous liés les aux autres d’une manière ou d’une autre. Il y est question de plusieurs familles dont certaines se vouent une haine féroce.
Les personnages au centre du récit sont Elena, la narratrice qui, aux moyens d’efforts scolaires sans compter, parviendra à sortir du lot jusqu’à devenir une auteure assez célébrée, et Lila, camarade d’école extraordinairement intelligente et douée qui, happée par la pauvreté de son milieu, se marie très jeune avec un boutiquier sans jamais mettre à profit ses dons hors du commun.
Tandis que le premier volume décrit les années d’enfance et d’adolescence, les deux tomes qui suivent font le récit de l’âge adulte, le quatrième allant jusqu’à l’orée de la vieillesse.
Fidélité à l’enfance en même temps qu’un immense besoin de s’affranchir de la misère qu’elle caractérise, tant matérielle qu’intellectuelle au sein de la famille : la tétralogie d’Elena Ferrante est un long roman d’apprentissage dans lequel l’évolution n'est jamais linéaire. De doutes en remises en question, d’échecs en succès, de belles surprises en revers, rien n’est jamais acquis et l’objectif d’une vie supérieure et « heureuse » (si tant est que le bonheur ait véritablement un sens dans ce récit) se vit d’abord comme une course aveugle entre rivaux (mais n’en est-il pas hélas ainsi de tant de vies ?). Elena et Lila n’ont de cesse de se mesurer l’une à l’autre, de s’ignorer et de se dévorer tour à tour, de s’aimer et de se détester. Elles peinent à exister sans le regard de l’autre, encore davantage sous le regard de l’autre.
Caractère insondable, trouble, ambivalent et terriblement inconstant des relations que l’on entretient avec autrui, notamment au sein d’une relation « amicale ». On est loin de l’amitié de Montaigne et de La Boétie !
Il faut dire qu’aucun personnage ne suscite la sympathie dans cette tétralogie à la fois sombre et réaliste (ou alors de courte durée). Chacun est dépeint, à commencer par la narratrice, dans sa vérité la plus crue et souvent peu reluisante. Colère, envie, jalousie, désir de vengeance et d’écraser « son prochain » occupent la plupart des personnages. Il y a heureusement des exceptions : Enzo, compagnon taiseux et stable de Lila après qu’elle ait quitté son mari, et Pietro, mari d’Elena que cette dernière quittera pour Nino, l’amour d’enfance, brillant et séduisant, ambitieux et malin, mais qui aime toutes les femmes et qui n’appartient à personne.
Source d’agacement régulière par la profusion de détails qu’il charrie, ce long roman n’en étonne pas moins par son ampleur et sa force. Que de personnages, que de thématiques, quel regard acéré et sans concession porté sur les relations interpersonnelles ! Amitié, folie amoureuse, carcan familial, affranchissement par l’acquisition de connaissance, militantisme, mafia, écriture, sexualité, violence, féminisme, maternité, deuil, etc., font partie des nombreuses thématiques véritablement développées et en aucun cas effleurées.
On est effrayé par le degré de violence omniprésente régnant à Naples au siècle dernier (et il n’est pas certain que cette violence se soit radicalement apaisée depuis), par le caractère inextricable de l’attachement à la famille, y compris quand elle montre son visage le plus monstrueux.
Le premier tome, plus particulièrement dédié aux années d’enfance et d’adolescence des deux protagonistes, a suscité chez moi un intérêt somme toute un peu tiède. Il n’en a pas été de même avec les deux tomes suivants, que j’ai trouvés plus mûrs et plus percutants, alors que l’on assiste au combat de personnages, désormais plus familiers et plus riches par l’épaisseur que l’auteure leur a conféré, tentant de faire face à leur existence et même de lui donner un sens (par le militantisme, le terrorisme, l’écriture, l’amour, l’agent…). Petite baisse de régime, me semble-t-il, dans le quatrième et derrnier tome... peut-être en écho au rythme des existences qui faiblit au fur et à mesure du temps qui passe ?
 
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biche1968 | 92 autres critiques | Feb 5, 2021 |
Elsa Ferrante a réussi à écrire une fresque ample et très vivante de Naples et de l’Italie, au sortir de la seconde guerre mondiale jusqu’à la fin du siècle, en passant par les noires années du fascisme.
C’est une véritable saga mettant en scène de multiples personnages presque tous liés les aux autres d’une manière ou d’une autre. Il y est question de plusieurs familles dont certaines se vouent une haine féroce.
Les personnages au centre du récit sont Elena, la narratrice qui, aux moyens d’efforts scolaires sans compter, parviendra à sortir du lot jusqu’à devenir une auteure assez célébrée, et Lila, camarade d’école extraordinairement intelligente et douée qui, happée par la pauvreté de son milieu, se marie très jeune avec un boutiquier sans jamais mettre à profit ses dons hors du commun.
Tandis que le premier volume décrit les années d’enfance et d’adolescence, les deux tomes qui suivent font le récit de l’âge adulte, le quatrième allant jusqu’à l’orée de la vieillesse.
Fidélité à l’enfance en même temps qu’un immense besoin de s’affranchir de la misère qu’elle caractérise, tant matérielle qu’intellectuelle au sein de la famille : la tétralogie d’Elena Ferrante est un long roman d’apprentissage dans lequel l’évolution n'est jamais linéaire. De doutes en remises en question, d’échecs en succès, de belles surprises en revers, rien n’est jamais acquis et l’objectif d’une vie supérieure et « heureuse » (si tant est que le bonheur ait véritablement un sens dans ce récit) se vit d’abord comme une course aveugle entre rivaux (mais n’en est-il pas hélas ainsi de tant de vies ?). Elena et Lila n’ont de cesse de se mesurer l’une à l’autre, de s’ignorer et de se dévorer tour à tour, de s’aimer et de se détester. Elles peinent à exister sans le regard de l’autre, encore davantage sous le regard de l’autre.
Caractère insondable, trouble, ambivalent et terriblement inconstant des relations que l’on entretient avec autrui, notamment au sein d’une relation « amicale ». On est loin de l’amitié de Montaigne et de La Boétie !
Il faut dire qu’aucun personnage ne suscite la sympathie dans cette tétralogie à la fois sombre et réaliste (ou alors de courte durée). Chacun est dépeint, à commencer par la narratrice, dans sa vérité la plus crue et souvent peu reluisante. Colère, envie, jalousie, désir de vengeance et d’écraser « son prochain » occupent la plupart des personnages. Il y a heureusement des exceptions : Enzo, compagnon taiseux et stable de Lila après qu’elle ait quitté son mari, et Pietro, mari d’Elena que cette dernière quittera pour Nino, l’amour d’enfance, brillant et séduisant, ambitieux et malin, mais qui aime toutes les femmes et qui n’appartient à personne.
Source d’agacement régulière par la profusion de détails qu’il charrie, ce long roman n’en étonne pas moins par son ampleur et sa force. Que de personnages, que de thématiques, quel regard acéré et sans concession porté sur les relations interpersonnelles ! Amitié, folie amoureuse, carcan familial, affranchissement par l’acquisition de connaissance, militantisme, mafia, écriture, sexualité, violence, féminisme, maternité, deuil, etc., font partie des nombreuses thématiques véritablement développées et en aucun cas effleurées.
On est effrayé par le degré de violence omniprésente régnant à Naples au siècle dernier (et il n’est pas certain que cette violence se soit radicalement apaisée depuis), par le caractère inextricable de l’attachement à la famille, y compris quand elle montre son visage le plus monstrueux.
Le premier tome, plus particulièrement dédié aux années d’enfance et d’adolescence des deux protagonistes, a suscité chez moi un intérêt somme toute un peu tiède. Il n’en a pas été de même avec les deux tomes suivants, que j’ai trouvés plus mûrs et plus percutants, alors que l’on assiste au combat de personnages, désormais plus familiers et plus riches par l’épaisseur que l’auteure leur a conféré, tentant de faire face à leur existence et même de lui donner un sens (par le militantisme, le terrorisme, l’écriture, l’amour, l’agent…). Petite baisse de régime, me semble-t-il, dans le quatrième et derrnier tome... peut-être en écho au rythme des existences qui faiblit au fur et à mesure du temps qui passe ?
 
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biche1968 | 139 autres critiques | Feb 5, 2021 |
Elsa Ferrante a réussi à écrire une fresque ample et très vivante de Naples et de l’Italie, au sortir de la seconde guerre mondiale jusqu’à la fin du siècle, en passant par les noires années du fascisme.
C’est une véritable saga mettant en scène de multiples personnages presque tous liés les aux autres d’une manière ou d’une autre. Il y est question de plusieurs familles dont certaines se vouent une haine féroce.
Les personnages au centre du récit sont Elena, la narratrice qui, aux moyens d’efforts scolaires sans compter, parviendra à sortir du lot jusqu’à devenir une auteure assez célébrée, et Lila, camarade d’école extraordinairement intelligente et douée qui, happée par la pauvreté de son milieu, se marie très jeune avec un boutiquier sans jamais mettre à profit ses dons hors du commun.
Tandis que le premier volume décrit les années d’enfance et d’adolescence, les deux tomes qui suivent font le récit de l’âge adulte, le quatrième allant jusqu’à l’orée de la vieillesse.
Fidélité à l’enfance en même temps qu’un immense besoin de s’affranchir de la misère qu’elle caractérise, tant matérielle qu’intellectuelle au sein de la famille : la tétralogie d’Elena Ferrante est un long roman d’apprentissage dans lequel l’évolution n'est jamais linéaire. De doutes en remises en question, d’échecs en succès, de belles surprises en revers, rien n’est jamais acquis et l’objectif d’une vie supérieure et « heureuse » (si tant est que le bonheur ait véritablement un sens dans ce récit) se vit d’abord comme une course aveugle entre rivaux (mais n’en est-il pas hélas ainsi de tant de vies ?). Elena et Lila n’ont de cesse de se mesurer l’une à l’autre, de s’ignorer et de se dévorer tour à tour, de s’aimer et de se détester. Elles peinent à exister sans le regard de l’autre, encore davantage sous le regard de l’autre.
Caractère insondable, trouble, ambivalent et terriblement inconstant des relations que l’on entretient avec autrui, notamment au sein d’une relation « amicale ». On est loin de l’amitié de Montaigne et de La Boétie !
Il faut dire qu’aucun personnage ne suscite la sympathie dans cette tétralogie à la fois sombre et réaliste (ou alors de courte durée). Chacun est dépeint, à commencer par la narratrice, dans sa vérité la plus crue et souvent peu reluisante. Colère, envie, jalousie, désir de vengeance et d’écraser « son prochain » occupent la plupart des personnages. Il y a heureusement des exceptions : Enzo, compagnon taiseux et stable de Lila après qu’elle ait quitté son mari, et Pietro, mari d’Elena que cette dernière quittera pour Nino, l’amour d’enfance, brillant et séduisant, ambitieux et malin, mais qui aime toutes les femmes et qui n’appartient à personne.
Source d’agacement régulière par la profusion de détails qu’il charrie, ce long roman n’en étonne pas moins par son ampleur et sa force. Que de personnages, que de thématiques, quel regard acéré et sans concession porté sur les relations interpersonnelles ! Amitié, folie amoureuse, carcan familial, affranchissement par l’acquisition de connaissance, militantisme, mafia, écriture, sexualité, violence, féminisme, maternité, deuil, etc., font partie des nombreuses thématiques véritablement développées et en aucun cas effleurées.
On est effrayé par le degré de violence omniprésente régnant à Naples au siècle dernier (et il n’est pas certain que cette violence se soit radicalement apaisée depuis), par le caractère inextricable de l’attachement à la famille, y compris quand elle montre son visage le plus monstrueux.
Le premier tome, plus particulièrement dédié aux années d’enfance et d’adolescence des deux protagonistes, a suscité chez moi un intérêt somme toute un peu tiède. Il n’en a pas été de même avec les deux tomes suivants, que j’ai trouvés plus mûrs et plus percutants, alors que l’on assiste au combat de personnages, désormais plus familiers et plus riches par l’épaisseur que l’auteure leur a conféré, tentant de faire face à leur existence et même de lui donner un sens (par le militantisme, le terrorisme, l’écriture, l’amour, l’agent…). Petite baisse de régime, me semble-t-il, dans le quatrième et derrnier tome... peut-être en écho au rythme des existences qui faiblit au fur et à mesure du temps qui passe ?½
 
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biche1968 | 318 autres critiques | Feb 5, 2021 |
Elsa Ferrante a réussi à écrire une fresque ample et très vivante de Naples et de l’Italie, au sortir de la seconde guerre mondiale jusqu’à la fin du siècle, en passant par les noires années du fascisme.
C’est une véritable saga mettant en scène de multiples personnages presque tous liés les aux autres d’une manière ou d’une autre. Il y est question de plusieurs familles dont certaines se vouent une haine féroce.
Les personnages au centre du récit sont Elena, la narratrice qui, aux moyens d’efforts scolaires sans compter, parviendra à sortir du lot jusqu’à devenir une auteure assez célébrée, et Lila, camarade d’école extraordinairement intelligente et douée qui, happée par la pauvreté de son milieu, se marie très jeune avec un boutiquier sans jamais mettre à profit ses dons hors du commun.
Tandis que le premier volume décrit les années d’enfance et d’adolescence, les deux tomes qui suivent font le récit de l’âge adulte, le quatrième allant jusqu’à l’orée de la vieillesse.
Fidélité à l’enfance en même temps qu’un immense besoin de s’affranchir de la misère qu’elle caractérise, tant matérielle qu’intellectuelle au sein de la famille : la tétralogie d’Elena Ferrante est un long roman d’apprentissage dans lequel l’évolution n'est jamais linéaire. De doutes en remises en question, d’échecs en succès, de belles surprises en revers, rien n’est jamais acquis et l’objectif d’une vie supérieure et « heureuse » (si tant est que le bonheur ait véritablement un sens dans ce récit) se vit d’abord comme une course aveugle entre rivaux (mais n’en est-il pas hélas ainsi de tant de vies ?). Elena et Lila n’ont de cesse de se mesurer l’une à l’autre, de s’ignorer et de se dévorer tour à tour, de s’aimer et de se détester. Elles peinent à exister sans le regard de l’autre, encore davantage sous le regard de l’autre.
Caractère insondable, trouble, ambivalent et terriblement inconstant des relations que l’on entretient avec autrui, notamment au sein d’une relation « amicale ». On est loin de l’amitié de Montaigne et de La Boétie !
Il faut dire qu’aucun personnage ne suscite la sympathie dans cette tétralogie à la fois sombre et réaliste (ou alors de courte durée). Chacun est dépeint, à commencer par la narratrice, dans sa vérité la plus crue et souvent peu reluisante. Colère, envie, jalousie, désir de vengeance et d’écraser « son prochain » occupent la plupart des personnages. Il y a heureusement des exceptions : Enzo, compagnon taiseux et stable de Lila après qu’elle ait quitté son mari, et Pietro, mari d’Elena que cette dernière quittera pour Nino, l’amour d’enfance, brillant et séduisant, ambitieux et malin, mais qui aime toutes les femmes et qui n’appartient à personne.
Source d’agacement régulière par la profusion de détails qu’il charrie, ce long roman n’en étonne pas moins par son ampleur et sa force. Que de personnages, que de thématiques, quel regard acéré et sans concession porté sur les relations interpersonnelles ! Amitié, folie amoureuse, carcan familial, affranchissement par l’acquisition de connaissance, militantisme, mafia, écriture, sexualité, violence, féminisme, maternité, deuil, etc., font partie des nombreuses thématiques véritablement développées et en aucun cas effleurées.
On est effrayé par le degré de violence omniprésente régnant à Naples au siècle dernier (et il n’est pas certain que cette violence se soit radicalement apaisée depuis), par le caractère inextricable de l’attachement à la famille, y compris quand elle montre son visage le plus monstrueux.
Le premier tome, plus particulièrement dédié aux années d’enfance et d’adolescence des deux protagonistes, a suscité chez moi un intérêt somme toute un peu tiède. Il n’en a pas été de même avec les deux tomes suivants, que j’ai trouvés plus mûrs et plus percutants, alors que l’on assiste au combat de personnages, désormais plus familiers et plus riches par l’épaisseur que l’auteure leur a conféré, tentant de faire face à leur existence et même de lui donner un sens (par le militantisme, le terrorisme, l’écriture, l’amour, l’agent…). Petite baisse de régime, me semble-t-il, dans le quatrième et derrnier tome... peut-être en écho au rythme des existences qui faiblit au fur et à mesure du temps qui passe ?½
 
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biche1968 | 103 autres critiques | Feb 5, 2021 |
Giovanna a 12 ans quand elle entend son père la comparer à sa tante. Malheureuse, mal dans sa peau d’adolescente, elle part à la découverte de cette femme mystérieuse et de la part de sa famille qu’elle ne connaît pas. L’analyse fine, détaillée et sensitive de la transition entre enfance et âge adulte, avec ses doutes, ses humeurs changeantes et excessives, la description d’une famille scindée par des disparités sociales et culturelles et d’une ville, Naples. Un roman évocateur, qui n’est pas sans rappeler ”L’amie prodigieuse”, mais non dépourvu de longueurs et de passages peu pertinents et dont la fin appelle un second volet.½
 
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Steph. | 53 autres critiques | Aug 2, 2020 |
Je le concède, je suis parfois très loin de l’actualité littéraire. J’étais par exemple passée totalement à côté de cette auteure, dont je n’ai entendu parlé pour la première fois il n’y a que quelques semaines, et cela dans des termes tellement élogieux que je me suis tout de suite méfiée. Mais, plutôt curieuse de nature, je ne me suis pas fait prier pour me plonger dedans lorsque j’en ai trouvé un enregistrement, sans me départir d’une pointe de scepticisme.
Et j’ai été happée, littéralement happée par ce texte. J’ai suivi avec avidité les quatre cent coups d’Elena et de Lila, et surtout leurs rêves, leurs espoirs, leur relation aux études et à leur milieu. Des petites filles qui se ressemblent, toutes les deux douées pour les études, mais qui n’auront pas les mêmes opportunités et qui devront composer avec ce que la vie leur donne. C’est, en creux, sans jamais donner de leçon ni asséner des vérités à l’emporte-pièce, une réflexion sur la fidélité à son histoire familiale, sur la réalisation de ses désirs personnels, sur le fragile équilibre entre les deux, que l’on recherche peut-être tous sans jamais le trouver.
J’ai été surprise par la fin abrupte de ce livre, et je la comprends mieux maintenant que je sais que je n’ai en réalité écouté que le premier tome d’une longue saga. Je n’ai maintenant qu’une envie, celle de me plonger dans le reste de cette histoire, comprendre comment ces deux demoiselles au caractère si trempé vont mener les premières années de leur vie d’adulte, vont voir leurs rêves, leur espoirs et leurs illusions s’entrechoquer avec la difficile réalité.
Voilà un livre fascinant, qui m’a hantée pendant tout le temps où je l’ai lu, grappillant chaque petite minute possible pour retrouver les deux héroïnes, avec un faible pour Elena, la narratrice, je dois l’avouer. Et des personnages qui ne me quittent pas une fois la dernière phrase écoutée. Alors qu’importe toutes les spéculations autour de l’auteure. Elle veut garder son anonymat, soit, autant le respecter et ne pas chercher à en savoir plus. Ce qui compte chez un écrivain, c’est son œuvre et, ici, l’œuvre est suffisamment prodigieuse pour qu’elle se suffise à elle-même. Une merveilleuse découverte, et je ne m’arrêterai pas en si bon chemin.
 
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raton-liseur | 318 autres critiques | Jun 16, 2019 |
> Par K. Moussou, P. Frey, O. de Lamberterie (Elle) : Les 39 meilleurs livre de poche du moment
6 juin 2018 - Bonne nouvelle pour celles qui ont dévoré « L’Amie prodigieuse », la palpitante saga d’Elena Ferrante. Pour patienter jusqu’à la parution du dernier volume en janvier 2018, offrez-vous cette « Poupée volée » (Folio). Il y a dans cet ouvrage sur la difficulté d’être mère tout ce qu’on aime chez la romancière italienne : le souffle, la lucidité, l’intensité.
--Olivia de Lamberterie
 
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Joop-le-philosophe | 41 autres critiques | Jan 8, 2019 |
Déçue, sans doute parce que le tapage médiatique autour des romans de Elena Ferrante a exacerbé les attentes mais surtout parce que je n'ai pas été emmenée dans ce quartier de Naples. Je n'ai pas rencontré l'enfant, les sentiments qui lui sont prêtés sont ceux de l'adulte qui raconte.
 
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Domdupuis | 318 autres critiques | Jun 19, 2018 |
Souvenirs d'enfance et d'adolescence de deux jeunes filles dans les années d'après guerre à Naples dans un quartier populaire.
Elena nous raconte ainsi son amitié avec sa voisine Lila, ses années d'école de collège et de lycée jusqu'au mariage de Lila avec un autre voisin du quartier qui a réussi. Nous vivons ainsi les années cinquante dans ce quartier où les films de Fellini se pointent dans certaines des disputes familiales ou de voisinage.
Un livre qui m'a intéressé plus sociologiquement que romanesquement , j'y ai retrouvé ma pauvre enfance à la même époque mais en France dans un quartier aussi populaire mais moins pittoresque.
A suivre les autres tomes peut-être.½
 
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coriala | 318 autres critiques | Mar 17, 2018 |
Le dernier volume de ”L’amie prodigieuse” clos brillamment la fresque napolitaine en rassemblant en une gerbe foisonnante tous les personnages et intrigues des épisodes précédents. Les subtiles analyses psychologiques, la réflexion sur l’écriture, les violences politiques et camorristes, le soleil napolitain et les enfants qui, au fil des soixante années du récit, grandissent, se perdent et se retrouvent, resteront longtemps en mémoire.½
 
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Steph. | 103 autres critiques | Feb 3, 2018 |
Le troisième volume de la saga napolitaine nous plonge au cœur des événements de 1968, des revendications politiques et étudiantes et des changements sociaux et technologiques. Prises dans la tourmente de l'époque et dans la complexité des relations humaines, Lila et Lenu s'éloignent ou se rapprochent, renouent avec le quartier de leur enfance ou s'en échappent, sans que l'on sache véritablement qui fuit et qui reste. Un roman qui, malgré quelques longueurs, séduit par la profondeur de ses personnages, la finesse de ses analyses psychologiques et le talent de sa narration. Ne reste plus qu'à attendre la parution du quatrième et dernier volet.
 
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Steph. | 92 autres critiques | Mar 2, 2017 |
Alors que Lila s'est mariée trop jeune avec un homme violent, Elena poursuit ses études. Le deuxième volume de la tétralogie s'attarde sur les années de lycée et d'université, les vacances à la mer, les premiers amours, les premiers engagements politiques et toujours présente, la relation d'amour-haine entre les deux amies. Comment vivre les différences sociales qui s'installent dans un groupe, comment se rêver universitaire quand on vient d'un milieu presque illettré, comment être soi quand tout l'entourage attend de vous autre chose? Une saga napolitaine qui, malgré une baisse de régime au premier tiers de ce volume, ne vous lâche pas.
 
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Steph. | 139 autres critiques | Feb 11, 2017 |
Le premier volume de cette tétralogie raconte l'enfance et l'adolescence d'Elena dans un quartier pauvre et triste de Naples. La mystérieuse auteur italienne, qui écrit sous pseudonyme, y évoque de manière vivante et colorée et avec de très fines analyses sociales et psychologiques, les amitiés fusionnelles, les inimitiés tenaces, mais surtout l'éveil au monde, l'importance existentielle de l'éducation, les divergences qui en découlent, la volonté de s'extraire d'un milieu dur et violent, que ce soit par le mariage ou les études. Un roman qui, de souvenir en souvenir, s'ancre dans un lieu et un temps bien particuliers mais qui touche à l'universel.½
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Steph. | 318 autres critiques | Jan 8, 2017 |
18 sur 18