Fumiko Enchi (1905–1986)
Auteur de Masks
A propos de l'auteur
Educated in the classics, Enchi Fumiko began writing plays but turned to fiction. Her novels and short stories often focus on the emotional lives of middle-aged women struggling against the constraints of Japanese society. Enchi's translation into modern Japanese of the Heian Period novel, The Tale afficher plus of Genji, was widely respected. Allusions to Genji and the device of imbedding classical elements within the modern story enrich her fiction. (Bowker Author Biography) afficher moins
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Œuvres de Fumiko Enchi
愛情の系譜 4 exemplaires
やさしき夜の物語 3 exemplaires
私も燃えている 3 exemplaires
虹と修羅 2 exemplaires
菊車 2 exemplaires
小町変相 2 exemplaires
妻は知っていた 2 exemplaires
女舞 2 exemplaires
遊魂 2 exemplaires
雪燃え 2 exemplaires
円地文子集 2 exemplaires
女の繭 2 exemplaires
L’Envoûtement 1 exemplaire
源氏物語 1 exemplaire
Chroniques glorieuses 1 exemplaire
賭けるもの (1980年) (集英社文庫) 1 exemplaire
Oeuvres associées
Étiqueté
Partage des connaissances
- Nom canonique
- Enchi Fumiko
- Nom légal
- Ueda, Fumi
- Autres noms
- 円地 文子
- Date de naissance
- 1905-10-02
- Date de décès
- 1986-11-12
- Lieu de sépulture
- Yanaka Cemetery, Tokyo, Japan
- Sexe
- female
- Nationalité
- Japan
- Lieu de naissance
- Tokyo, Japan
- Lieux de résidence
- Tokyo, Japan
- Prix et distinctions
- Order of Culture (1985)
Tanizaki Prize (1969)
Membres
Critiques
Listes
Prix et récompenses
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Auteurs associés
Statistiques
- Œuvres
- 38
- Aussi par
- 3
- Membres
- 1,096
- Popularité
- #23,436
- Évaluation
- 3.9
- Critiques
- 11
- ISBN
- 57
- Langues
- 8
- Favoris
- 4
L’Envoûtement, titre dont je n’ai pas compris le lien avec l’histoire, est l’évocation d’une vie de femme dans le Japon du XXème siècle, celui des traditions et des mutations. Une vie sans grand relief ni très pleine, une vie de couple plutôt ratée. Et c’est surtout l’arrivée progressive de la vieillesse qui est évoquée ici. On rencontre le personnage principal alors que ses deux filles ont quitté la maison familiale pour voler de leurs propres ailes et, si l’auteur évoque la vie avant cela, c’est surtout cette nouvelle phase, entre recherche d’indépendance et arrivée des premiers signes de vieillissement, qui est explorée.
Dans une atmosphère assez glauque qui est pour moi (de façon outrancièrement simplificatrice) typique des romans japonais, l’auteur décrit cette femme qui, de façon presque inconsciente, se retourne sur sa vie peu satisfaisante pour en ébaucher un bilan. Ce n’est pas triste, mais empreint d’une pudeur qui se meut en résignation et fatalisme qui me donne cette sensation que je ne peut exprimer autrement que par le terme de « glauque ».
Une lecture qui ne me laissera certes pas un souvenir impérissable, mais qui, dans un style qui demeure très japonais, me semble plus accessible que d’autres œuvres plus connues venant de ce pays (je pense notamment à Kawabata qui me donne toujours du fil à retordre). C’est donc une bonne découverte que cette lecture, qui allie de façon très intéressante et personnelle un style très japonais et une interrogation universelle, celle du temps qui passe et de nos vies qui s’écoulent à son gré.… (plus d'informations)