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Critiques

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Toute la lumière que nous ne pouvons voir est le deuxième roman de l'Américain Anthony Doerr et autant le dire tout de suite, il s'agit d'une franche réussite. Située pendant la seconde guerre mondiale, l'intrigue met en exergue trois personnages : une jeune française aveugle, une jeune soldat allemand passionné de science et un officier allemand à la recherche des plus belles pierres précieuses disséminées dans les pays envahis par les armées nazies. On se prend rapidement d'affection pour les deux jeunes gens et on est captivés par le réalisme des descriptions de l'auteur, qu'elles concernent un orphelinat allemand, une école hitlérienne ou les difficultés rencontrées par une aveugle dans sa vie de tous les jours. De petites longueurs apparaissent dans le dernier tiers du livre mais ne diminuent en rien le plaisir pris à sa lecture, donnant simplement la curiosité de savoir si l'auteur gommera cette petite imperfection dans son prochain roman.
 
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Patangel | 887 autres critiques | Dec 17, 2022 |
> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Doerr-Toute-la-lumiere-que-nous-ne-pouvons-voir/7...

> TOUTE LA LUMIÈRE QUE NOUS NE POUVONS VOIR, par Anthony Doerr (Le Livre de Poche, 2016, Poche, 704 pages). — « La force physique et émotionnelle d un chef-d'oeuvre. » —Library Journal
Véritable phénomène d édition aux États-Unis, le roman d'Anthony Doerr possède la puissance et le souffle des chefs-d'oeuvre. Magnifiquement écrit, captivant de bout en bout, il nous entraîne du Paris de l'Occupation à l'effervescence de la Libération, dans le sillage de deux héros dont la guerre va bouleverser l existence : Marie-Laure, une jeune aveugle, réfugiée avec son père à Saint-Malo, et Werner, un orphelin, véritable génie des transmissions électromagnétiques, dont les talents sont exploités par la Wehrmacht pour briser la Résistance. En entrecroisant le destin de ces deux personnages, ennemis malgré eux, dans le décor crépusculaire d une ville pilonnée par les bombes, Doerr offre un roman soigneusement documenté et une fresque d une beauté envoûtante.
Bien plus qu'un roman de guerre, Toute la lumière que nous ne pouvons voir est une réflexion profonde sur le destin, le choix et l'humanité.
Johnny Gimenez (Culturebox)
 
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Joop-le-philosophe | 887 autres critiques | Dec 29, 2018 |
Très beau roman. Par petits chapitres courts, et par des flash-backs permanent, Anthony Doerr nous raconte comment deux enfants, Marie Laure, fille du serrurier du Musée du Jardin des Plantes à Paris, et Werner, orphelin allemand élève dans un lycée nazi, sont entraînés dans la fureur de la guerre et vont se retrouver à Saint-Malo lors du siège de la ville par les Américains et de sa destruction en août 1944. C'est également, un thriller autour de la quête d'un diamant dont la légende dit que le possesseur du diamant aura la vie éternelle mais créera le malheur et la destruction autour de lui. Une belle histoire d'amour d'un père pour sa fille. C'est également une multitude de personnage tous attachant décrit avec tendresse. Et s'appuyant sur la nature physique de la lumière qui est une onde électro-magnétique, tout comme les ondes radios dont Werner est un spécialiste le roman une belle réflexion sur le noir, les ténèbres de la guerre, des destructions, des fanatismes, de la peur.
 
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folivier | 887 autres critiques | Apr 8, 2017 |
Auteur(s) : Anthony Doerr
Titre : Toute la lumière que nous ne pouvons voir
Maison d’édition : Albin-Michel
En 75-100 mots, pourquoi avez-vous choisi ce livre ? S’agit-il d’une lecture de loisir, obligatoire, suggérée ?
J’ai choisi ce livre par curiosité, et il s’agit d’une lecture de loisir. Je n’apprécie pas toujours les romans portant sur la Deuxième Guerre mondiale, mais celui-ci semblait intéressant. Il parle d’enfants, de l’expérience d’une fillette française aveugle et d’un garçon allemand particulièrement doué en physique durant la guerre. Par ailleurs, il m’a été recommandé par ma bibliothécaire de quartier alors que je venais de finir un autre roman qui parlait d’enfance marginale.
En 75-100 mots, un aspect qui vous a plu :
La narration est particulièrement intéressante, en raison de l’expérience particulière des enfants qui y est décrite. La cécité de Marie-Laure est décrit d’une manière particulièrement touchante mais sans apitoiement, en soulignant au contraire la richesse de cette expérience. L’auteur a également évité la dialectique du nazi convaincu et du résistant convaincu dans son traitement de la Seconde Guerre mondiale, en montrant Werner exprimant des doutes face aux actions des nazis mais, par besoin d’acceptation et par lâcheté, entre tout de même en ligne à l’école nazie puis dans l’armée. Le livre, malgré les thèmes peu originaux, réussi donc à éviter les pièges de certains clichés.
En 75-100 mots, un aspect qui vous a moins plu :
L’intégration d’un élément de suspense, à savoir la présence d’une pierre précieuse confiée au père de Marie-Laure qui, à son tour, en partant la confie à sa fille et traquée par un Allemand en charge d’évaluer les pillages, semble un peu superflu à l’histoire. Cela ne gâche en rien une lecture autrement extrêmement agréable, mais semble justement tomber dans le piège des clichés, en ajoutant un élément anxiogène qui, considérant le contexte de la Seconde Guerre mondiale, n’est pas nécessaire.

En 225-250 mots, l’objet livre : (ici, vous devez faire la présentation des parties du livre et de leurs fonctions. Comment l’objet se présente-t-il ? Quels en sont les attributs [papier, encre, typographie, illustrations] ? Quels sont les éléments paratextuels [page de couverture, page de titre et verso, résumé, biographie de l’auteur, épigraphe, préface, table des matières, index, etc.] les plus importants et comment contribuent-ils à l’expérience de lecture ?)
Tout d’abord, la page couverture montre Saint-Malo depuis l’océan, dans des tons de bleus. Il s’agit d’un livre de bibliothèque, la couverture est donc rigidifiée et donne donc l’impression d’une solidité, d’une lourdeur particulière. Dans le même sens, comme il s’agit d’une édition grand format, l’expérience est différente de celle d’un format de poche, ayant peut-être une impression d’un impact plus grand car le transporter veut dire qu’on veut vraiment le lire et non pas seulement parce qu’il est aisé à glisser dans son sac en quittant le logis. Le papier est également plutôt épais et la calligraphie est simple, de taille moyenne et il n’y a pas d’illustrations. Il y a très peu d’élément hors du texte lui-même et ils ont tous (biographies de l’auteur, autres parutions, remerciements) réservés à la fin du volume. On commence donc la lecture sans d’autres éléments. Il me semble que les éléments les plus importants dans la lecture du livre soient à même le texte. Il s’agit des séparations de chapitre. En effet, le roman prend la forme d’un jeu de caméra entre trois points de vue, les deux principaux étant ceux de Werner et Marie-Laure. De très brefs chapitres se succèdent donc en nous faisant passer d’une expérience à l’autre. En séparant le récit de cette manière et en posant le début de chaque chapitre sur la page gauche, le lecteur est forcé à tourner la page pour changer de perspective et cet effet physique aide particulièrement à intégrer mentalement cette forme de narration.
 
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dominique6344a16 | 887 autres critiques | Oct 9, 2016 |