Photo de l'auteur

Sheila Connolly (1950–2020)

Auteur de Buried in a Bog

52+ oeuvres 4,846 utilisateurs 317 critiques 3 Favoris

A propos de l'auteur

Comprend les noms: Sarah Atwell

Crédit image: Photo by Hilary Wood.

Séries

Œuvres de Sheila Connolly

Buried in a Bog (2013) 380 exemplaires
One Bad Apple (2008) 352 exemplaires
Fundraising the Dead (2010) 324 exemplaires
Rotten to the Core (2009) 221 exemplaires
Scandal in Skibbereen (2014) 201 exemplaires
Red Delicious Death (2010) 196 exemplaires
A Killer Crop (2010) 177 exemplaires
Through a Glass, Deadly (2008) 175 exemplaires
Let's Play Dead (2011) 173 exemplaires
Bitter Harvest (2011) 160 exemplaires
An Early Wake (2015) 156 exemplaires
Fire Engine Dead (2012) 127 exemplaires
Sour Apples (2012) 127 exemplaires
A Turn for the Bad (2016) 122 exemplaires
Murder at the Mansion (2018) 120 exemplaires
Monument to the Dead (2013) 119 exemplaires
Razing the Dead (2014) 103 exemplaires
Cruel Winter (2017) 103 exemplaires
Pane of Death (2008) 101 exemplaires
Relatively Dead (2013) 92 exemplaires
Many a Twist (2018) 91 exemplaires
Privy to the Dead (2015) 90 exemplaires
Golden Malicious (2013) 88 exemplaires
Picked to Die (2014) 88 exemplaires
The Lost Traveller (2019) 80 exemplaires
A Gala Event (2015) 78 exemplaires
Seeds of Deception (2016) 73 exemplaires
Dead End Street (2016) 73 exemplaires
Snake in the Glass (2009) 68 exemplaires
Fatal Roots (2020) 65 exemplaires
A Late Frost (2017) 62 exemplaires
Killer in the Carriage House (2019) 60 exemplaires
Seeing the Dead (2014) 43 exemplaires
Called Home (2011) 35 exemplaires
Nipped in the Bud (2018) 32 exemplaires
Dead Letters (2012) 32 exemplaires
Under the Hill (2014) 28 exemplaires
Digging Up History (2019) 27 exemplaires
Defending the Dead (2015) 27 exemplaires
Tied Up with a Bow (2018) 25 exemplaires
Reunion with Death (2013) 25 exemplaires
Watch for the Dead (2015) 23 exemplaires
Search for the Dead (2016) 16 exemplaires
An Open Book (2012) 12 exemplaires
Revealing the Dead (2018) 12 exemplaires
The Rising of the Moon (2012) 8 exemplaires
Once She Knew (2012) 7 exemplaires
A Necessary Death (2015) 4 exemplaires
Red Delicious 1 exemplaire
Fie Engine Dead 1 exemplaire

Oeuvres associées

Writes of Passage: Adventures on the Writer's Journey (2014) — Contributeur — 17 exemplaires
Edgar Allan Cozy: Wicked Short Stories (2016) — Contributeur — 7 exemplaires

Étiqueté

Partage des connaissances

Membres

Critiques

J’ai lu le deuxième de la série, malgré le peu d’enthousiasme suscité par le premier volume (surtout dans les commentaires parce que moi, j’avais bien rigolé). Ben, surprise ! … il est beaucoup mieux même si à mon avis l’auteur a un sacré problème avec les meurtres. Elle n’arrive pas à envisager de les résoudre. Ce qui est gênant pour un auteur de roman policier (j’ai lu sur les blogs anglophones (je n’arrive pas à retenir qui habite où, en fait) que c’est plus un cozy mystery).

On retrouve Maura, trois mois après les faits qui ont été raconté dans le premier tome. Elle est devenu propriétaire du pub Sullivan’s et de la maison de Old Mick, propriétaire décédé du même pub (je spoile un peu mais comme il y a peu de chances que vous lisiez le livre, vous ne m’en voudrez pas). Cela la change beaucoup puisque quand elle était à Boston, où sa grand-mère irlandais l’a élevée, elle était pauvre et était sans aucune attache (sauf sa grand-mère, avant son décès). Contrairement au premier volume, Sheila Connolly ne nous le rabâche pas toutes les trois lignes (ce qui vraiment est très reposant) et en plus elle ne rappelle pas toute l’histoire, c’est juste sous-entendu. On peut enfin se concentrer sur le cozy mystery ! On retrouve tous les personnages : Rose, Mick, Jimmy, Bridget, Sean (le policier).

Cela a pour moi été une source de grande déception : Maura sort avec Sean et non pas avec Mick. Je m’imaginais cela depuis le premier volume et non, l’auteur a fait tout le contraire de ce que je voulais. Je m’imagine Mick comme beau, fort, gentil et ténébreux alors que Sean pour moi est grand et maigre mais gentil aussi. Je pense que Maura est petite, gentille et très dynamique (un peu trop et se fourre donc toujours dans le pétrin). Il lui faut donc quelqu’un qui la protège et je pensais à Mick et pas au policier. Ce qui m’a fait rigolé, c’est que dans ce coin d’Irlande, d’après l’auteur, il n’y a pas beaucoup de gens entre 20 et 30 ans. Elle insiste beaucoup là-dessus (visiblement, elle a une marotte à chaque volume). Cela m’a fait pensé qu’elle était mandatée par l’office du tourisme pour attirer des femmes là-bas pour le repeuplement de ce coin du pays. Cela m’a fait regarder où était Skibbereen (j’ai même fait Street View) et donc, si tu est un homme de trente ans et qui habite par là, je veux bien venir habiter chez toi.

Tout cela j’espère vous permet de mieux situer le contexte général du roman. Passons à l’histoire, au fond du problème quoi. Skibbereen s’honore d’avoir un taux de criminalité très bas mais depuis l’arrivée de Maura, on compte déjà trois morts en trois mois (deux dans le premier volume et un dans celui-là)(à mon avis, elle porte la poisse). Pour l’instant, l’évènement reste suffisamment rare pour qu’il soit fascinant.

Un jour, Althea, une fashionista new-yorkaise, arrive dans le pub comme un éléphant au milieu d’un troupeau de souris et demande si par hasard il n’y aurait pas aux alentours des familles issus de la noblesse anglo-irlandaise (ou plus précisément des familles qui ont eu de l’argent dans le temps). En effet, elle travaille dans un musée et a eu connaissance d’une esquisse de Van Dyck (c’est ce qu’elle suppose) qui pourrait la préparation d’un tableau qui serait dans la région de Cork (au vu de qui possédait l’esquisse). Commence alors une véritable chasse au trésor. Maura, trop récente du coin, s’adresse à Old Billy qui squatte un fauteuil du bar toute la journée et qui raconte ses vieilles histoires au touriste. Il aiguille Althea vers le manoir des Townsend, où vit la dernière descendante de la famille qui a plus de quatre-vingt ans. Elle est gardé par deux domestiques, un couple, et un jardinier. Althea, toute à son enthousiasme, y va le soir-même et se fait claquer la porte au nez. Le problème est qu’au matin, on retrouve le jardinier assassiné sur la pelouse. Maura est obligé de signaler à Sean, la présence de l’américaine (car ce ne peut être un hasard tout de même). Une fois qu’il y a eu le meurtre, Maura se consacre à aider Althea avec l’aide de Gillian, une artiste locale, qui vit la moitié de l’année à Dublin, et Harry, le neveu de la vieille dame du manoir qui est descendu à la suite du meurtre. Ils recherchent le tableau dans la maison, le trouve, cherche ensuite la preuve formelle que c’est un Van Dyck …

La mort du jardinier revient épisodiquement dans la mémoire de Maura (mais elle ne le connaissait pas donc bon …) mais elle préfère chercher la peinture que de s’occuper du meurtre ou de son pub. À la page 230 (sur 294), on en arrive enfin à la résolution du meurtre ! C’est quand même pour cela que je lis des romans policiers pas pour chercher des peintures. Enfin, bref … Le problème est que la résolution s’exécute par un tour de passe-passe (un personnage extérieur à l’histoire et à la région ; c’était déjà la même idée dans le premier volume) et qu’il n’y a pas d’arguments logiques pour cette réponse. C’est ce qui me fait dire que l’auteur a un problème avec les meurtres. Il ne faut pas faire mourir les gens si on ne veut pas résoudre d’énigmes !

C’est tout à fait le genre de romans dont j’aime voir les défauts et chicaner sur l’histoire alors qu’en réalité j’y passe un bon moment de détente et de rigolade. Il ne faut juste pas chercher à y voir ce qu’il n’y a pas.
… (plus d'informations)
½
 
Signalé
CecileB | 17 autres critiques | May 17, 2014 |
Mon cerveau ayant besoin de détente, j’ai pris ce livre dans ma PAL. Avec une telle couverture, cela ne peut être qu’un petit mystère, sans prétention (vous ne serez pas toucher par la grâce de l’écriture), qui ne casse trois pattes à un canard mais qui détend parce qu’il ne faut pas trop réfléchir.

Sheila Connolly est américaine, écrit des séries policières (the Museum mysteries, the Orchard Mysteries, the County Cork Mysteries dont je vous présente ici le premier volume)(pour une fois, j’ai commencé par le premier volume) mais surtout a fait des recherches généalogiques. Comme vous le savez, Connolly est un nom irlandais (c’est son grand-père qui a émigré d’Irlande) et donc ses recherches l’ont amenée à s’intéresser à ce pays, et plus particulièrement à la région de Cork, qu’elle a visitée plusieurs fois pour « mieux comprendre ». C’est ce qui lui a donné l’idée de cette série.

Maura Donovan vient de perdre sa grand-mère à laquelle elle était particulièrement attachée puisque c’est elle qui l’a élevée, son père étant mort et sa mère l’ayant abandonnée. La vieille dame lui a fait promettre sur son lit de mort, d’aller en Irlande pour elle (elle est enterrée aux États-Unis avec son fils), pays qu’elle avait quitté après la mort soudaine de son mari tant aimé (j’espère que vous suivez toujours qui est mort et à quel moment).

Maura étant une jeune femme décidée, et surtout sans travail, sans famille, sans copain, elle liquide l’appartement de la grand-mère, paie le reste des factures … part avec le peu d’économies qu’elle a (de quoi tenir une semaine en Irlande) pour l’Irlande donc (j’espère que vous avez compris que cela se passe en … Irlande).

Après 14 heures de bus (parce qu’elle conduit mais elle n’aime pas trop cela), elle arrive à Leap (le « grand » village d’à côté de chez sa grand-mère). Elle n’est pas franchement impressionnée par le temps tout gris qui l’accueille. Pour se renseigner, elle rentre au pub Sullivan où elle rencontre Rose (une quinzaine d’années), Jimmy (son père, qui est censé s’occuper du business, mais qui depuis la mort de sa femme a plutôt tendance à s’occuper des bouteilles) et Mick, co-gérant, petit-fils de la dame chez qui elle veut se rendre pour parler de sa grand-mère. Celle-ci, très heureuse, a prévenu tout le monde et a organisé son hébergement chez Ellen, ses quatre-enfants et son mari. Tout se passe bien pour Maura. La vieille dame lui prête même la voiture de son défunt mari pour favoriser ses déplacements (Maura qui n’a conduit que très rarement depuis son permis de conduire n’est pas franchement très à l’aise avec ces petites routes bordées de fossés).

Par hasard, le deuxième jour de son séjour (le premier de beau-temps où elle peut admirer le fameux vert-émeraude du pays), elle est là quand la police « repêche » un cadavre vieux de quatre-vingt ans dans une tourbière (bog in english). À la fin de la journée, elle va voir Rose au pub qui est débordée parce que tout le monde veut savoir ce qu’il se passe. Maura, dont le métier est de tenir un bar, l’aide toute la soirée et se fait donc proposer un travail par Jimmy et Mick. Le troisième jour de son séjour, elle se rend donc à son nouveau travail, fait du nettoyage, trouve une lettre qui va jouer un tour décisif dans l’enquête mais fait aussi la rencontre d’un homme qui va se faire assassiner quelques temps après.

Son séjour devant durer initialement une semaine, l’enquête se résout très vite grâce à son aide (que l’on pourrait plutôt appeler ses intuitions ou coups de chance).

Maintenant, mon avis. Ce n’est pas du tout une série policière ou avec un quelconque mystère. Il y a bien deux meurtres mais leur résolution est plutôt au second plan (je dirais même que s’ils étaient restés irrésolus, cela n’aurait choqué personne). Le livre est plutôt le prétexte pour Sheila Connolly de célébrer l’Irlande, ses habitants « si » gentils, « si » attachés à leur terre et à leur généalogie. Cela fait un peu cliché mais cela fait du bien de se dire qu’il existe encore des gens normaux. Bien sûr, nous sommes d’accord que ces Irlandais sont de la campagne, pas de Dublin (où il n’y a visiblement que des délinquants dans la tête des gens). Cela contraste un peu avec l’Irlande de Ken Bruen.

Le seul point noir du livre est que Maura dit tout le temps avoir eu une vie très malheureuse avec sa grand-mère parce qu’elle n’avait pas assez d’argent pour sortir de Boston (où elles habitaient), que la grand-mère travaillait et ne faisait qu’aider les autres, qu’elle a décidé de ne pas faire d’étude pour aider financièrement. Puis quand on fait le bilan, on se dit que sa grand-mère l’a quand même sacrément bien élevé, qu’on n’est pas obligé d’avoir vu le monde avant ses 20 ans, ni d’avoir trouvé sa vocation avant cet âge, qu’elle a le temps de reprendre des études (elle n’a que 25 ans, elle n’est pas encore à l’article de la mort). Tout cela pour dire qu’à mon avis, l’auteur aurait pu se passer de ces passages récurrents (qui en plus ralentissent le texte et le rendent un peu long parfois) et dire que Maura et sa grand-mère avait eu une vie très simple mais pas malheureuse, que Maura aurait dû profiter de la grand-mère pour qu’elle lui parle du pays (ce que se disent tous les gens qui perdent un proche).

Dans le même genre, je n’ai pas été trop convaincu par le rôle protecteur que Maura veut jouer auprès de Rose. Cela n’a pas de sens parce qu’elle n’a que vingt-cinq ans, ne s’est pas encore trouvé et n’a aucun recul sur sa situation. Je ne vois pas ce qu’elle peut lui expliquer.

Sinon, je ne vous conseille pas de lire la couverture du deuxième tome car cela vous spolie le premier.
… (plus d'informations)
 
Signalé
CecileB | 35 autres critiques | Apr 23, 2014 |

Listes

Prix et récompenses

Vous aimerez peut-être aussi

Auteurs associés

Statistiques

Œuvres
52
Aussi par
3
Membres
4,846
Popularité
#5,183
Évaluation
½ 3.5
Critiques
317
ISBN
282
Langues
4
Favoris
3

Tableaux et graphiques