Tatiana Arfel

Je ressors toute sonnée de ce magnifique roman autour de ces trois personnages totalement séparés, que la vie va (re)mettre en contact. Une jeune femme (Mle B.) totalement anéantie par sa mère vampirique et destructrice, devant qui la seule voie de salut est de s'effacer complètement, de s'oublier, de s'anéantir à petit feu. Un enfant (le môme) né d'un viol et abandonné très tôt, relégué à l'état primitif, seul à trois ans dans une décharge dans laquelle il va s'accrocher à la vie d'une manière inouïe ; et Giacomo, ce magnifique personnage de cirque, clown de son état, tendre, à la sensibilité à fleur de peau, qui vibre au contact des autres et par qui mère et fils avanceront sur le chemin douleureux qui les ramènera l'un vers l'autre.
De toute beauté, de forte sensibilité, d'une magnifique finesse d'émotions.
Texte découvert grâce à une lecture dans le cadre des Mille lectures d'hiver du Loir-et-Cher.… (plus d'informations)