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Chargement... Zoo City (original 2010; édition 2010)par Lauren Beukes
Information sur l'oeuvreZoo city par Lauren Beukes (2010)
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It's a style that can be challenging, and the thriller plot – involving a reclusive, ghastly music producer (like a dreadfully gone-to-seed South African Simon Cowell) and an unfortunate pair of X-Factor-ish teen-pop twins – isn't much help. In the proud tradition of Chandler and Hammett, possibly Beukes herself isn't sure who did what to whom, in what order and why, on the way to a supremely messy and disgusting climax. But like Gibson, she brings a secret tenderness and humanity to her off-kilter portrait of the here and now. What her many fans will remember, and value, is deadbeat Zinzi's personal journey, towards a frail but determined integrity. Prix et récompensesDistinctions
Ancienne journaliste et ex-junkie, Zinzi habite Zoo City, un quartier de Johannesburg peuplé de marginaux et de criminels qui se sont vus attribuer la charge d'un animal symbiotique. Si l'animal meurt, son propriétaire aussi. " Animalée " après la mort de son frère, Zinzi est affublée d'un paresseux qu'elle porte sur son dos. Elle vit désormais de petites arnaques et recherche ce ou ceux que les gens ont perdu(s). Elle est exceptionnellement douée pour cela. Justement, une célèbre pop star s'est volatilisée. Zinzi espère tenir là son billet de sortie de Zoo City. Mais elle devra pour cela s'enfoncer plus encore dans les bas-fonds du ghetto... " Zoo City constitue une lecture des plus enthousiasmantes, et Lauren Beukes atterrit illico sur la liste des auteurs à suivre de très près. " Philippe Boulier – belial.fr Ce roman a reçu le prix Arthur C. Clarke Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813Literature English (North America) American fictionClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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Car, dans l’univers de "Zoo City", sans que l’on sache pourquoi, des animaux magiques s’attachent aux personnes qui ont commis des crimes; avec ces animaux viennent bien évidemment un stigma social (les « animalés » sont immédiatement perçus comme des criminels), mais également des pouvoirs magiques.
Zinzi, anti-héroïne au passé sulfureux (ancienne journaliste et junkie, elle a autrefois tué son frère dans des circonstances troubles), a la possibilité de retrouver les choses perdues. Ce don lui permet de décrocher un travail auprès de Odi Huron, imprésario et producteur des futures stars de la pop africaine, des adolescents jumeaux, dont la sœur a disparu.
Il lui faut non seulement gérer son statut d’animalée, mais également son passé de journaliste, ses actuels « employeurs » et leurs arnaques par Internet et, de façon générale, la vie dans une Afrique du Sud post-apartheid toujours en proie à la criminalité et terre d’accueil pour des réfugiés de tout le continent (à commencer par son camarade de plumard).
Comme je le disais en ouverture, j’aurais aimé aimer ce livre: le contexte d’une Afrique contemporaine et de cette présence animale surnaturelle, « marque du péché » pour les criminels mais également source de pouvoir, est tellement truffé d’idées géniales que je ne saurais même pas par commencer.
Le gros défaut du bouquin, c’est son rythme. Je veux bien admettre que ma lecture, au format numérique sur l’iPhone à la pause déjeuner, n’était pas des plus idéales, mais je n’ai jamais non plus eu l’intérêt d’en lire plus. Par moment, je sentais que c’était à la limite de la corvée, « allez, encore un chapitre; une cuillère pour papa, une cuillère pour maman… »
"Zoo City" met énormément de temps à démarrer et, une fois passé les deux-tiers, change brusquement de rythme et d’ambiance pour se terminer certes en apothéose, mais dans un genre qui n’a presque rien à voir avec le commencement.
Malgré cela, le roman a de très bons côtés: le contexte, donc, mais également des personnages bien campés, crédibles et attachants. J’ai aussi bien aimé le style de Lauren Beukes (lu en anglais), qui fait bien ressortir ces deux aspects par des descriptions alertes. Je pourrais cela dit quelque peu chouiner sur l’usage massif d’argot sud-africain; sans lexique, c’est rude. Mais, un peu comme dans "The Windup Girl", on s’y fait assez vite.
(Chronique précédemment parue sur Blog à part: http://alias.codiferes.net/wordpress/index.php/zoo-city-de-lauren-beukes/) ( )