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Chargement... La chute de Berlin (2002)par Antony Beevor
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On 1 February 1943, as the German Sixth Army surrendered to the Russians after a battle that had created a new nightmare of the horrors of modern warfare, a Soviet colonel gathered some bedraggled, starving German prisoners and, waving at the shattered ruins of Stalingrad, he shouted, 'That's how Berlin is going to look.' That decided Antony Beevor: that after his bestselling Stalingrad he had to write the story of the fall of Berlin. This brilliant storyteller has again delivered history with a thriller's pace Est contenu dansContientDistinctionsListes notables
Références à cette œuvre sur des ressources externes. Wikipédia en anglais (90)
The Red Army had much to avenge when it finally reached the frontiers of the Third Reich in January 1945. Frenzied by their terrible experiences with Wehrmacht and SS brutality, they wreaked havoc-tanks crushing refugee columns, mass rape, pillage, and unimaginable destruction. Hundreds of thousands of women are children froze to death or were massacred; more than seven million fled westward from the fury of the Red Army. It was the most terrifying example of fire and sword ever known. Antony Beevor has reconstructed the experiences of those millions caught up in the nightmare of the Third Reich's final collapse. The Fall of Berlin is a terrible story of pride, stupidity, fanaticism, revenge, and savagery, yet it is also one of astonishing endurance, self-sacrifice, and survival against all odds. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)940.54213155History and Geography Europe Europe 1918- Military History Of World War II Campaigns and battles by theatre European theatre Germany & Central Europe Northeastern Germany Brandenburg and Berlin BerlinClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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J'avais donc un préjugé très favorable sur cette auteur, ce qui m'a permis de passer outre à mon apriori premier par rapport à cet épisode de l'histoire.
En effet les fins de règne sont rarement très flamboyantes. De plus l'URSS de l'époque et l'armée rouge ne sont pas spécialement des sujets qui m'attiraient.
C'est donc, ma confiance dans les qualités de l'auteur qui m'ont fait franchir le pas. Bien que classé dans la rubrique « Livre d'histoire », j'ai souvent l'impression avec Antony Beevor de lire un roman. Une sorte d' Alexandre Dumas, qui te fait vivre l'histoire comme si tu y étais.
Ce livre s'attache donc à nous fait partager les dernier mois du troisième Reich, en nous faisant passer alternativement du côté Allemand et Soviétique.
L'aspect militaire n'est pas le plus mis en valeur, mais c'est compréhensible, car ce n'est que l'Histoire d'une armée russe surpuissante en tout qui écrase une Wehrmacht à l'agonie. Il n'y a donc pas à attendre de grand mouvements stratégiques subtils. La technique du simple rouleau compresseur qui avance d'Est en Ouest résume très bien la situation.
Ce qui devient intéressant c'est de suivre des deux côtés la façon dont les humains pris la dedans vivent ce truc qui les dépassent.
Les militaires allemands n'y croient plus mais ont une telle peur des soviétiques qu'ils deviennent jusqu'au-boutiste. Certains se battent contre les russes depuis plus de trois ans et savent toute la sauvagerie qu'ils peuvent attendre de leur adversaires. sauvagerie exacerbée par les exactions de l'armée allemande en URSS.
Pour les civils c'est un peu différent, ils ont été préparés pendant des années par la propagande allemande. Le « sous homme » slave va amener le désordre et le chaos dans cette Allemagne si respectueuse de l'ordre.
Malheureusement la propagande n'est pas que d'un seul côté. L'organisation de l'armée russe est impressionnante à ce sujet. Une sorte d'armée « politique » parallèle veille à ce que l'ensemble des combattants pensent et agissent comme le camarade Staline, commandant suprême, la décidé. Tout écart de parole est sévèrement condamné par la mort ou la déportation.
Le plus difficile à accepter est la valeur quasiment nulle donné à l'individu. Un général, un troufion, un prisonnier de guerre russe libéré, une femme sont traités exactement de la même façon, comme des pions. L'exemple des prisonniers de guerre soviétiques femmes est parlant: L'armée rouge libère un camps de prisonniers parmi lesquels figurent des femmes soldats russes. Elles sont violés par leur libérateurs puis ensuite interrogées par le NKVD pour ensuite être au mieux renvoyées au front ou au pire en Sibérie. Eh oui ! un prisonnier est toujours un lâche qui n'a pas su défendre la mère patrie. On le soupçonne aussi la plupart du temps d'avoir été perverti par la propagande nazi.Le propre frère de Staline fait prisonnier est soupçonné d'avoir été retourné.
Sans tomber dans la comparaison malsaine, Les SS et la gestapo en face ont parfois l'air d'amateurs. Chez eux on est encore dans le travail artisanal. Une forte personnalité locale prendra la judicieuse idée d'exécuter tous les prisonniers politiques avant l'arrivée des russes ou mieux dempêcher les populations civiles de s'échapper, mais ça n'a jamais le l'aspect systématique des soviétiques ou l'acteur importe peu c'est la machine de l'état qui fonctionne.
Sinon dans le désordre, j'ai aussi découvert:
* la disparition totale d'un pays la Prusse. Après plus de 700ans d'Histoire près de deux millions d'allemands on était expulsés de leur pays pour que celui ci une fois dépecé deviennent partie intégrante de la Russie actuelle (Kaliningrad) ou de la Pologne.
* Une anecdote savoureuse: Les derniers troupes a défendre Hitler furent étrangères, scandinaves et Française. Des SS qui n'avaient plus rien à espérer.
* Le gout de l'ordre chez les allemands qui étonnent les soviétiques. Les autorités civiles ont une aptitude impressionnante à accepter le nouvel ordre établis afin de mettre fin au chaos. On voit ainsi les services municipaux berlinois aller spontanément se mettre à la disposition des autorités d'occupations.
* Le grande naïveté américaine (Roosevelt et Eisenhower) de croire que Staline est un gars bien a qui on peut faire confiance, alors que Churchill , a lui , très bien compris que ce qui va s'appeler la guerre froide a déjà commencer.
* Et plein d'autres trucs tout aussi passionnant.
Voilà je m'arrête là en vous ayant je l'espère donné l'idée d'ajouter ce bouquin à votre liste des trucs à lire ( )