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The Birchbark House par Louise Erdrich
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The Birchbark House (édition 1998)

par Louise Erdrich

Séries: The Birchbark House (1)

MembresCritiquesPopularitéÉvaluation moyenneMentions
2,680785,461 (3.96)122
Omakayas, a seven-year-old Native American girl of the Ojibwa tribe, lives through the joys of summer and the perils of winter on an island in Lake Superior in 1847.
Membre:TCE599sum08
Titre:The Birchbark House
Auteurs:Louise Erdrich
Info:Scholastic (2000), Edition: 1st, Paperback, 249 pages
Collections:Votre bibliothèque
Évaluation:
Mots-clés:NatAm, 4-8, history, fic

Information sur l'oeuvre

Omakayas par Louise Erdrich

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Non, elle n’y pouvait rien changer, pas plus qu’elle ne pouvait changer qui elle était, elle, Omakayas, la petite fille qui entendait les plantes parler et qui avait des vertiges. Omakays, qui parlait aux ours et qui recevait leur médecine. Omakayas, qui regrettait un de ses frères et qui en voulait à l’autre, qui était jalouse de sa sœur. Omakayas, la Petite Grenouille, dont le premier pas avait été u saut. Omakayas, qui avait perdu son ami.
(…) Là, dans la cour, en regardant le feu, Omakayas se sentit soudain étrangement lucide. Pas plus qu’Andeg, elle ne pouvait échapper à ce qu’elle était. Omakayas, dans cette peau-là, à cet endroit, à cette époque. Personne d’autre. Quoi qu’elle fasse, elle ne serait jamais une autre personne et ne connaîtrait jamais vraiment d’autres pensées que les siennes. Elle ferma les yeux. Pendant un moment, elle eut l’impression de tomber de très haut, de plonger dans l’obscurité totale, de dégringoler sans pouvoir se raccrocher à rien. Apeurée, elle ouvrit les yeux et vit qu’elle atterrissait doucement là où elle était, dans son propre corps, à sa place.

(p. 182-183, Chapitre 13, “Sous la protection d’Une-Corne”, Partie 4, “Zeegwun (Le printemps)”).


J’ai découvert le nom de cette autrice dans plusieurs notes de lecture que j’ai vues passer ces derniers mois et que je lisais avec intérêt, mais je n’arrivais pas à me décider pour un titre, le seul qui m’ait vraiment attirée n’étant plus disponible en traduction et plusieurs autres me paraissant trop violents pour mon goût. Quand j’ai vu que ma bibliothèque possédait ce titre dans son rayon de littérature jeunesse, je me suis dit que c’était une entrée en matière peu risquée et que cela me convenait plutôt bien.
Et quelle bonne idée j’ai eue ! Omakayas, Petite Grenouille, est une petite fille de huit ans pleine de vie, qui n’aime pas tanner les peaux mais qui aime manger des morceaux de sève d’érable, une petite fille comme les autres, quelque part dans le Nord des Etats-Unis au XIXème siècle. Pendant un an, au fil des saisons, on la verra grandir, mûrir, vivre des expériences exaltantes et d’autres douloureuses, la vie en somme. Et Louise Erdrich décrit cela avec une sorte d’évidence qui rend la lecture fluide et rafraîchissante, même lorsqu’elle décrit des choses dures. J’ai aimé la grande simplicité de ce livre, cette façon de décrire la vie, rien de plus.
Je m’aperçois en creux que, pour les livres qui se passent dans cette partie du monde et à cette époque, on est habitué à des histoires qui décrivent comment les blancs détruisent la culture locale, comment il est difficile pour les natifs de s’en sortir, des livres politiques, des livres à thèse, qui veulent convaincre le lecteur, qui veulent déranger. Rien de tel ici, c’est un livre sur la difficulté de grandir, sur la vie au quotidien. Il se trouve qu’il se passe dans une communauté Ojibwé, et j’ai pris plaisir à ce décor, mais rien n’est jamais démonstratif et cela fait de ce livre un vrai plaisir de lecture. On apprend beaucoup sans s’en apercevoir, on est dépaysé sans qu’il soit besoin de le faire sentir. Encore une fois, les mots d’évidence et de simplicité me viennent à l’esprit pour décrire l’écriture de Louise Erdrich dans ce livre.
J’ai donc passé un très bon moment en compagnie d’Omakayas et avec la plume de Louise Erdrich. Je ne manquerai pas de [Le Jeu du silence], dans lequel je pourrai retrouver Omakayas, et je finirai par me lancer dans un roman adulte, en espérant retrouver au moins en partie cette grande simplicité dans l’écriture et cette évidence dans le propos. Une belle première approche, pour une autrice que je découvre bien tard au vu de sa carrière, mais avec un immense plaisir.
  raton-liseur | Apr 30, 2022 |
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Louise Erdrichauteur principaltoutes les éditionscalculé
Eekelen-Benders, Aleid vanTraducteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Hachmeister, SylkeÜbersetzerauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Kettner, ChristineConcepteurauteur secondairequelques éditionsconfirmé
Littrell, NicolleNarrateurauteur secondairequelques éditionsconfirmé

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Titre canonique
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To Persia, whose song heals
Premiers mots
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"The only person left alive on the island was a baby girl."
Citations
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It was a fancy pipe, made of a piece of sumac wood marked with a sweet grain. Bands along the stem were carefully beaded in black and yellow. Fishtail took extremely good care of his pipe, cleaned it often, prayed with it every sunrise. To him, it was a living thing. The bowl was red pipestone in the shape of an otter's head, his clan. Dark blue pony beads hung down a swatch of fringe, and Fishtail touched them carefully and lovingly as her stepped quietly along. (p. 75)
All of the Ojibwa would be safe on their own land farther west, Albert was saying. No one would bother them. Yes, there were hazards on the way - Dakota war parties, hunger, the threat of winter's dire weather. He'd rather not go. Still, said jolly Albert, he had moved before when the waves of white people "lapped his feet." (p. 79)
"Before they were born, before they came into this world, the chimookoman must have starved as ghosts. They are 'infinitely hungry.'" [Fishtail] (p. 80)
In the deep light of the fading afternoon, Grandma raised her arms, the way she did at sunrise near the water. Everything grew very quiet around her. Even Pinch stopped shuffling his feet and rubbing his nose. Outside, the birds hushed. The sky bent to listen. The wind died down. Golden leaves hung balanced in the air. It was as though, Omakayas thought, all of creation was interested in Nokomis's words. Even her own heart beat quieter, and that excited, jumpy feeling in her calmed. Whenever Grandma prayed, she made the world around her feel protected, safe, eternal. (p. 101)
Pinch brought laughter back to life. He brought their souls back into their bodies. The harder they laughed the more they knew, now, they would survive. (p. 186)
Derniers mots
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(Cliquez pour voir. Attention : peut vendre la mèche.)
Notice de désambigüisation
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Références à cette œuvre sur des ressources externes.

Wikipédia en anglais

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Omakayas, a seven-year-old Native American girl of the Ojibwa tribe, lives through the joys of summer and the perils of winter on an island in Lake Superior in 1847.

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