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Chargement... That old cape magic (original 2009; édition 2009)par Richard Russo
Information sur l'oeuvreLes sortilèges du Cap cod par Richard Russo (2009)
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Inscrivez-vous à LibraryThing pour découvrir si vous aimerez ce livre Actuellement, il n'y a pas de discussions au sujet de ce livre. Jack Griffin approche de la soixantaine. Après avoir débuté sa carrière comme scénariste à Los Angeles et épousé Joy, il est maintenant professeur dans une université du Connecticut et vit dans une jolie maison, ce qui semble correspondre à leur idée du bonheur, à lui et à Joy. Quand nous le rencontrons, Jack est entre deux mariages. Pas les siens, mais celui de Kelsey, la meilleure amie de sa fille Laura, et celui, un an plus tard de Laura elle-même. Pour l’instant, Jack est toujours marié à Joy, depuis trente quatre ans, mais ne se sent pas complètement heureux. C’est l’histoire de ce mariage qui nous est racontée. Ce séjour au Cap, où a lieu le premier mariage, aurait pu bien se passer, tant il est chargé de souvenirs : c’est là que Joy et Griffin ont choisi de passer leur lune de miel, c’est aussi le lieu privilégié élu par ses parents pour passer des vacances d’été plus ou moins heureuses. La famille et la transmission familiale sont au cœur de ce roman, la famille étant à la fois le pire et le meilleur qui puisse nous arriver. Les parents de Jack sont justement son problème. Il faut dire que le pauvre Jack Griffin est affligé de parents vraiment épouvantables. Universitaires cyniques et aigris, critiques et acerbes, ils sont constamment insatisfaits, à la poursuite d’un bonheur qui semble toujours leur échapper. Un peu comme la maison de vacances idéale qu’ils ne trouveront jamais. Ils continuent à envahir la vie de Jack qui se rend compte qu’il est en train de devenir comme eux. Au début du roman, Jack (toujours appelé Griffin dans le livre) refait, seul (si l’on excepte l'omniprésence de la voix de sa mère, dans sa tête ou au téléphone), le chemin qu’il faisait chaque été avec ses parents, en route pour les vacances, à la recherche de l’endroit idéal qui pourrait accueillir les cendres de son défunt père, dont il n’arrive pas à se séparer depuis plusieurs mois. Le titre en anglais, "That Old Cape Magic" fait référence à une chanson populaire maintes fois reprises, "That Old Black Magic", chanson qu’entonnaient invariablement les parents de Griffin, sur le pont de Sagamore, en route pour des vacances au Cap. Comédie douce amère, souvent très drôle, la magie Russo a finalement assez bien fonctionné. La dernière partie du roman m’a beaucoup amusée, la scène de préparation du deuxième mariage est hilarante et dégage une ambiance assez proche de certains films de Woody Allen, je pense quand même avoir une préférence plus marquée pour les romans précédents de Richard Russo.
The same narrative adroitness that in other books give Russo’s interior monologues such humor does similar work here by drawing the reader into Griffin’s wounded psyche. But coming from a famously funny writer, you feel that Russo is holding himself back, humor-wise, and that makes the story feel a little off, like there’s something we’re missing about Griffin. In one of America's most mythic landscapes, Russo details one man's shaky first steps out of his past and into self-knowledge with good humor, generosity, and an open heart. If, as a reader, you give yourself over to the delights of artifice — to Russo's tight variations on a few themes; to the cyclical returns to season and place; and to the revelations offered up by a slim cast of characters — you'll love, as I did, this pared-down Russo. Russo has written six previous novels, among them the Pulitzer Prize-winning “Empire Falls,” and we’ve come to expect certain things: a complicated skein of plotlines, deep connection to place, and affection for the large cast of characters who blunder and struggle through his pages. “That Old Cape Magic” does not disappoint. Like the old jokes about sex and pizza, it’s possible there’s no such thing as a bad Richard Russo novel. His latest, That Old Cape Magic, is far from his strongest, and it continues some mildly troubling trends for him, but it has enough of his trademark strengths to recommend it. Prix et récompensesDistinctions
The lives of Jack and Joy Griffin always seem to come back to Cape Cod, where they honeymooned, as they experience the ups and downs of life, including the deaths of Jack's parents, the marriage of their daughter, and Jack and Joy's divorce. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813.54Literature English (North America) American fiction 20th Century 1945-1999Classification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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—L'Express
> Les Sortilèges du cap Cod, par Richard Russo, Par Guillaume ATGÉ, publié le 04/07/2012 à 17:00. — Deux mariages et deux enterrements, voilà ce qu'on trouve dans ce roman où un professeur névrosé, Jack Griffin, 57 ans, quitte le Connecticut et débarque sous l'azur du cap Cod avec son épouse, avant que cette escapade tourne au grabuge conjugal. Et, si Jack ne semble pas très gâté par la vie, c'est parce qu'il a grandi dans un petit clan détestable, dont il fera l'autopsie avec une lucidité décapante en se demandant s'il va pouvoir échapper un jour aux trop pesants atavismes que ses parents ont sournoisement déposés dans son berceau… Mêlant amertume et humour grinçant, Richard Russo signe un conte cruel sur les affres de la transmission familiale, dans les coulisses de la middle class américaine.
—L'Express