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Chargement... Tales of Heresy (The Horus Heresy) (édition 2014)par Nick Kyme (Directeur de publication), Lindsey Priestley (Directeur de publication)
Information sur l'oeuvreL'Hérésie d'Horus, Tome 9 : Chroniques de l'hérésie : La corruption se répand par Nick Kyme (Editor)
Warhammer (6) Chargement...
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Appartient à la sérieThe Horus Heresy (anthology, X) Warhammer 40,000 (fiction) (Horus Heresy novel #10 (Apr 2009)) Est contenu dansContient
Book ten in the New York Times bestselling series. This is a reissue of 9781849708180 It is the 31st millennium, and mankind has spread across the galaxy. When Horus the Warmaster rebelled against the Emperor, the ensuing civil war nearly destroyed the Imperium. War raged across galaxy, pitting Astartes against their battle-brothers in a struggle where death was the only victor. This collection features stories of heroism and tragedy set during this turbulent time, by star Horus Heresy authors Dan Abnett, Graham McNeill, James Swallow and more. Aucune description trouvée dans une bibliothèque |
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Google Books — Chargement... GenresClassification décimale de Melvil (CDD)813Literature English (North America) American fictionClassification de la Bibliothèque du CongrèsÉvaluationMoyenne:
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La première nouvelle écrite par Dan Abnett dont j’apprécie habituellement les récits, relate les missions d’un membre de l’Adeptus Custodes, la garde prétorienne de l’Empereur. La première mission étant un entrainement consistant à s’infiltrer le plus près possible de l’Empereur pour évaluer les failles du dispositif de sécurité. La seconde mission est une enquête de bonne moralité auprès d’un possible traitre local. C’est joliment contextualisé, c’est bien rythmé, c’est du Dan Abnett mais c’est complétement inintéressant. Comme je le craignais, c’est encore les frasques de super-soldats super-malins qui ne craignent rien, qui ne se posent pas de question existentielle. Je ne vois pas l’intérêt, à part une occasion de tourisme textuel.
La deuxième nouvelle est de Mike Lee (inconnu au bataillon) relate les aventures d’une escouade de space-marines de la légion des Space Wolves perdue sur un monde où des colons humains se font houspiller par de vils extraterrestres. Contextualisation banale, traitement banal, sujet d’étude inintéressant (encore moins exotique et audacieux que le précédent). L’auteur brode simplement autour d’une partie de wargame du dimanche, genre il a gagné avec ses figurines de Space wolves contre les Eldars noirs et il célèbre cette victoire avec ce torchon digne des pires merdes de Gavin Thorpe.
Troisième nouvelle. Anthony Reynolds, pareil, inconnu. Encore une histoire de space marines, les Word Bearers pour ceux qui connaissent. Ce chapitre (ah oui au fait, j’oubliais : un « chapitre », dans la saga de l’hérésie d’horus, est le nom qu’on donne à un groupe de space marines. Un synonyme de « légion », légions qui ont des numéros mais aussi des noms et leurs propres coutumes et culture) … retient plus particulièrement mon attention parce que ses membres ont tendance à intellectualiser leur fonction. Son dirigeant est le premier à vouer un culte de la personnalité envers l’Empereur puis à douter de cette dévotion puis à tenter de convaincre les autres. C’est donc à la base la caste de super-guerriers les moins stupidement bourrins dont on pourrait raconter l’histoire. Peine perdue ! C’est encore une nouvelle ultra-bourrine qui sert plus à peindre une « fresque narrative » autour d’une bête et anonyme bataille qu’à rentrer dans l’intimité de cette compagnie bien particulière des Word Bearers. #Fail !
La quatrième nouvelle est de James Swallow (hum, nom dur à porter ^^’), c’est lui qui a écrit la Fuite de l’Eisenstein, c’est tout à son honneur et maintenant que je viens de l’apprendre, ceci explique cela (il y a diverses allusions à ce tome de la série). D’ailleurs à partir de cette nouvelle, le niveau commence à se relever. Mais pas trop. Enquête criminelle : des sœurs du silence – guerrières immunisées aux pouvoirs psy d’autrui qui font d’elles des matonnes toutes trouvées pour gérer les psykers (comprendre télépathes/télé-kinésistes/etc.) – sont mobilisées pour retrouver des collègues, savoir ce qui leur est arrivé et gérer le problème in situ le cas échéant. Que peut-il bien arriver sur un vaisseau spatial qui sert de prison à des psykers et qui disparait des routes intersidérales du jour au lendemain ? Une mutinerie de psykers ? Ben non justement, il y a des super-matonnes… Donc un super-psyker ? Merde, c’est ballot, c’était ça l’intrigue. Ben oui, en effet, un super-psyker fait des siennes et est finalement géré par les super-matonnes qui viennent en renfort. Avec un dénouement bidon. On est loin d’une adaptation SF des Evadés, du Prisonnier et encore moins d’un Usual suspects.
Cinquième nouvelle. Gavin Thorpe. LOL rien que l’auteur est une blague, si vous voulez lire un nanar, je ne vous recommande pas « Les Anges des ténèbres » parce qu’il est trop long à lire. Cette nouvelle est tellement insignifiante que je ne m’en rappelle plus, une histoire de Dark Angels une fois de plus mais c’est tout.
Sixième nouvelle, Graham McNeill, l’autre auteur potable de la Bibliothèque Interdite (j’ai bien aimé « Mechanicum » ainsi que « les Faux Dieux » dans la même série). C’est la seule nouvelle qui ne prend pas un super-truc en protagoniste, ni dont le récit est constitué essentiellement d’une bataille à la con. Ce sont les derniers instants du dernier prêtre du dernier lieu de culte sur Terre, on ne sait quand. Ses bourreaux frappent à sa porte, leur chef vient papoter avec lui pour lui expliquer à quel point il est vain de résister. Le prêtre étale sa vie et ses convictions. Confrontations verbales. On sent le dénouement venir gros comme une maison mais on veut le lire quand même. La seule réussite du recueil à mon sens, la nouvelle sur les Word Bearers était potentiellement de cet acabit.
Septième et dernière nouvelle commise par Matthew Farrer. Je suis gratuitement méchant en disant « commise », c’est la deuxième nouvelle que j’apprécie. Dans cette nouvelle bien ficelée, on découvre pourquoi Angron, le plus brutal des space marines, pète un câble et retourne sa veste. Récit qui rend ce personnage presque touchant sinon humain. Crise d’adolescence d’un Primarque qui trahit son père en devenant adulte.
Bon, comme vous l’avez compris, je n’ai pas vraiment aimé ce bouquin. Ceci dit, je l’ai acheté pour ça. C’est du masochisme littéraire assumé. Je préfère lire un nanar dans ce genre et essayer d’anticiper chaque bullshit que je vais lire plutôt que me faire escroquer par un truc du genre « assassin royal » ou « l’épée de vérité ». Pour les amateurs du genre seulement, sinon pour les autres, fuyez tout bouquin avec un Space marine sur la couverture. ( )